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Nous sommes à Salerne, en Italie. le corps d'une jeune fille de 19 ans, Elena, la gorge transpercée, a été retrouvé sur la plage. Au même moment, Matteo, 17 ans, interné dans un service psychiatrique, dessine de façon obsessionnelle le visage d'Elena qu'il n'a jamais vue. Ce garçon a un passé terrifiant : seul rescapé dénutri, violenté, d'une tuerie, où ont été retrouvés deux corps transpercés de coups de couteau, une jeune femme pendue depuis plusieurs mois et un corps momifié, qui est le seul à n'avoir pas été identifié. Est-il coupable?
L'enquête est confiée à Massimo, commissaire de police assisté de Lidia, psychologue qui fait des recherches sur les psychoses criminelles et les personnalités multiples. Les deux affaires, la tuerie dix ans auparavant et la mort d'Elena sont-elles liées? Comment le passé traumatique de Lidia peut-il interférer dans l'enquête?
Le livre alterne les narrateurs, Lidia et Matteo dont les pensées viennent compléter les éléments de l'enquête, les éclairant souvent et parfois les obscurcissant.
Ce thriller est angoissant avec les visions horribles qui assiègent Matteo. On ne sait pas si on est dans un cauchemar ou dans la réalité ce qui m'a fait penser au monde de folie d'Edgar Allan Poe. Nous sommes en lisière du paranormal, de la parapsychologie : alors que j'y suis assez réfractaire dans la vraie vie mais aussi en littérature, l'auteur est arrivé à m'attirer, me prendre dans ses filets et me captiver; grâce à son talent, il nous fait ressentir les angoisses des personnages mais est même parvenu à transmettre la peur à la lectrice que je suis.
Je regrette que de nombreuses questions soient restées sans réponse comme, par exemple, qui était l'homme momifié retrouvé dans la ferme
? Il y en a bien d'autres; est-ce le signe d'une suite? Je l'espère.
Je n'avais pas fait attention au sous-titre de ce thriller "La folie cache parfois de sombres vérités" et pourtant tout est là. Soyez prêt(e)s à côtoyer la folie en ouvrant ce thriller addictif.
#LAMORTENFACE #NetGalleyFrance
Nous faisons la connaissance de Bruno, âgé de treize ans, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il vit dans un orphelinat près de Salerne, où il semble avoir été abandonné à la naissance. Il est soumis au harcèlement constant, non seulement de la part de ses camarades mais aussi du personnel : il est régulièrement envoyé dans la cave, battu, privé de nourriture. Un jour, apparaît Nino qui prend sa défense et tente de lui donner confiance en lui-même.
L’été, les enfants sont envoyés dans des fermes ou des ateliers, afin de travailler et cette année-là, par chance, il est choisi, avec Nino, par Gennaro, pour aller travailler à la ferme de la famille Aloïa, où ils sont bien traités et il fait la connaissance de Caterina, une petite fille cloîtrée dans sa chambre durant la journée, terrorisée par celui qu’elle surnomme « L’homme au chapeau », et qui lui fait « visiter « parfois les recoins de la grande maison, la nuit. D’autres personnes vivent dans la maison : Gennaro, sorte de régisseur, et sa mère Pia, la cuisinière.
Le maître de maison est féru de littérature, possède une immense bibliothèque et se passionne pour un ouvrage, publié seulement en deux exemplaires et ce livre va servir de fil conducteur au récit. Le « De codex animorum » est chargé d’histoire, un exemplaire a coûté la vie : en 806, l’abbaye d’Iona, aux îles Hébrides, a été incendiée et les moines ont péri. Mystérieusement, ils auteurs de l’incendie n’ont pas pu mettre la main sur le livre.
Tout pourrait sembler merveilleux, car plus de coups, plus de brimades, et pourtant Bruno fait des cauchemars qui le laissent épuisée au réveil. Puis, un jour tout s’emballe, lorsqu’on découvre des cadavres en état de décomposition avancée. Tout aussi étrangement, il y a des statues dans le jardin, comme des totems pour éloigner le mauvais sort.
Ce récit nous entraîne vers un mystère de plus en plus opaque, à la limite de la folie, car on ne sait plus si les personnages sont réels ou issus de l’imagination, Antonio Lanzetta nous fait découvrir certes des cadavres, mais aussi de lourds secrets de famille, de vieilles histoires locales sur fond de rancune. En parallèle, il évoque l’histoire de Bruno, des années plus tard, alors qu’il est devenu grand-père.
J’ai adoré ce récit, l’histoire compliquée de Bruno et des autres membres de la famille Aloïa et les ravages de la rancune voire, de la haine. Comment cet enfant qui n’a jamais reçu la moindre marque de tendresse, a été battu, torturé psychologiquement et physiquement pourra-t-il s’en sortir ? En s’inventant un autre univers ? En plongeant dans la folie ?
L’écriture est belle, pleine de poésie, l’univers de l’auteur est intrigant, certes, mais je m’y suis plongée avec délice et je n’avais pas du tout envie d’en sortir. Antonio Lanzetta livre ici, un roman passionnant, addictif, et mérite bien son surnom de « Stephen King italien ». Ce livre m’a fait penser à un autre roman envoûtant : « Le nom de la rose » d’Umberto Eco.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Mera qui m’ont permis de découvrir ce roman et l’univers de son auteur
#LHOMMESANSSOMMEIL #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/04/11/lhomme-sans-sommeil-dantonio-lanzetta/
2010 – Bruno psychiatre se rappelle son enfance
1948 – Salerne
Bruno 13 ans, orphelin timide et réservé et maltraité par ses camarades de l’orphelinat et par les religieux. Nino un de ses camarades, farceur, joyeux qui n’a peur de rien se lie d’amitié avec lui.
Il respire enfin quand, avec Nino, il part l’été travailler pour Monsieur Aloia, Professeur exercent au États-Unis présent seulement l’été.
Mais la maison des Aloia est étrange, Bruno sent qu’un drame s’y est déroulé. Avec l’aide de Nino, il part à la recherche de la vérité.
L’auteur jongle entre le présent et le passé. On a du mal à distinguer ce qui est vrai de ce qui sort de l’imaginaire de Bruno.
Mais quel roman ! Difficile d’en parler tellement les genres se mélangent, on passe du fantastique au thriller en un clin d’oeil. Beaucoup de suspense, de questionnement. Comment un drame de la vie détruit tout sur son passage.
Petit bémol, la fin est étrange, j’attendais tellement plus au vu du nombre de rebondissements de l’histoire, on passe à côté d’un coup de coeur !
Après l'avoir fini je suis restée dans une sorte de "brouillard".
Une impression de rester un peu sur ma faim tant j'aurais voulu plus de détails, plus d'informations. Qui? Quoi? Comment?
Répétant "mais non, mais non, ça ne peut pas se finir ainsi" et puis si après tout ça peut, c'est même probablement la meilleure des fins, accepter de ne pas pouvoir tout savoir, de ne pas tout comprendre.
Car je dois avouer que je n'ai pas toujours tout compris, j'ai eu l'esprit embrouillé.
C'est un thriller psychologique entre réalité et rêve, réalité et paranormal. L'auteur joue avec nous, jongle avec la folie et la soif de vengeance, brouille les pistes.
Pour certains points d'intrigue j'avais vu venir l'info de loin, ça m'a même rendu dingue que nombre de choses me laissent penser que j'avais tort.
Comme dans un autre commentaire je n'ai pas vraiment ressenti le style de S.King comme annoncé en couverture, mais effectivement la noirceur d'un Donato Carrisi (pour rester avec les auteurs italiens) le côté "vaporeux" "mystérieux" que j'avais ressenti à la lecture du roman "L'ombre du Vent" de Zafron.
L'auteur a embrouillé mon esprit comme il a embrouillé celui de Bruno. J'ai pensé à mille hypothèses, comme lui je me suis demandée si j'étais folle.
C'est un roman que je relirai probablement, un peu comme un film qu'il est nécessaire de revoir une fois que l'on connait l'histoire pour mieux sans délecter.Après l'avoir fini je suis restée dans une sorte de "brouillard".
Une impression de rester un peu sur ma faim tant j'aurais voulu plus de détails, plus d'informations. Qui? Quoi? Comment?
Répétant "mais non, mais non, ça ne peut pas se finir ainsi" et puis si après tout ça peut, c'est même probablement la meilleure des fins, accepter de ne pas pouvoir tout savoir, de ne pas tout comprendre.
Car je dois avouer que je n'ai pas toujours tout compris, j'ai eu l'esprit embrouillé.
C'est un thriller psychologique entre réalité et rêve, réalité et paranormal. L'auteur joue avec nous, jongle avec la folie et la soif de vengeance, brouille les pistes.
Pour certains points d'intrigue j'avais vu venir l'info de loin, ça m'a même rendu dingue que nombre de choses me laissent penser que j'avais tort.
Comme dans un autre commentaire je n'ai pas vraiment ressenti le style de S.King comme annoncé en couverture, mais effectivement la noirceur d'un Donato Carrisi (pour rester avec les auteurs italiens) le côté "vaporeux" "mystérieux" que j'avais ressenti à la lecture du roman "L'ombre du Vent" de Zafron.
L'auteur a embrouillé mon esprit comme il a embrouillé celui de Bruno. J'ai pensé à mille hypothèses, comme lui je me suis demandée si j'étais folle.
C'est un roman que je relirai probablement, un peu comme un film qu'il est nécessaire de revoir une fois que l'on connait l'histoire pour mieux sans délecter.
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