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Andy Davidson

Andy Davidson
Andy Davidson a grandi dans l'Arkansas, et vit avec sa femme et ses chats en Géorgie, où il enseigne l'anglais à l'université. Dans la vallée du soleil, son premier roman, a été finaliste du Bram Stoker Award aux Etats-Unis, et son écriture a été comparée à celle de Flannery O'Connor, Cormac McCa... Voir plus
Andy Davidson a grandi dans l'Arkansas, et vit avec sa femme et ses chats en Géorgie, où il enseigne l'anglais à l'université. Dans la vallée du soleil, son premier roman, a été finaliste du Bram Stoker Award aux Etats-Unis, et son écriture a été comparée à celle de Flannery O'Connor, Cormac McCarthy, Daniel Woodrell ou encore Neil Gaiman.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « La fille du batelier » de Andy Davidson aux éditions Gallmeister

    Régine R. sur La fille du batelier de Andy Davidson

    C’est mon premier Andy Davidson et je m’en souviendrai !

    Dès la première ligne, le décor magnétique et sombre des bois morts, la barque silencieuse sur l’eau noire où frémissent les mocassins d’eau ont mis mes sens en alerte pour ne plus jamais me quitter.

    J’ai été marquée à vif par...
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    C’est mon premier Andy Davidson et je m’en souviendrai !

    Dès la première ligne, le décor magnétique et sombre des bois morts, la barque silencieuse sur l’eau noire où frémissent les mocassins d’eau ont mis mes sens en alerte pour ne plus jamais me quitter.

    J’ai été marquée à vif par la description sensuellement envoûtante du bayou de la Prosper River, cet autre endroit du monde qui semble maudit mais qui ne l’est peut-être pas tant que ça. Car ici-bas, il y a pire encore.

    Il y a Sabbat House, un village austère au style victorien qui semble avoir été soufflé par une colère encore plus grande que celle des Dieux. Sur les ruines fumantes du clocher de l’Eglise détruite par la foudre, le pasteur fou et cruel Billy Coton et son complice le policier corrompu Charlie Riddlle est à la tête d’un convoi lucratif et sanglant.

    Contre eux tous et pour défendre la vie de deux enfants différents, Miranda Crabtree, la fille du batelier aidée par Isktra la sorcière et sage-femme va prendre son arc et ses flèches telle une Diane chasseresse.

    Ce roman étrange et déroutant traduit par Laure Manceau m’a captivée par l’incroyable alchimie entre une réalité terrienne brutale et les apparitions fantastiques et surnaturelles qui renversent les croyances.

    Sans temps mort et avec une écriture au passé simple qui renforce l’action et la précision, la tension d’une lutte acharnée monte au fil des pages comme un thriller.

    Dans ce ciel de fin du monde, j’ai été charmée par de belles éclaircies. C’est toute la poésie de l’écriture dédiée au monde végétal à leur présence précieuse, les nombreux arbres majestueux au nom exotique comme les liquidambars, les kudzus, ou les plantes grimpantes aux couleurs flamboyantes, vestiges de la vie, des Suzanne aux yeux noirs, les bignones aux fleurs rouges en forme de cloche, les fleurs jaunes de linaire sauvage.

    Tous ces ingrédients de vie et de mort, de beauté sombre et de perdition mais où brille une petite flamme d’humanité en font une lecture fiévreuse et absolument addictive !

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    Couverture du livre « Dans la vallée du soleil » de Andy Davidson aux éditions Gallmeister

    L'atelier de Litote sur Dans la vallée du soleil de Andy Davidson

    Une très belle surprise que ce roman. Je ne m’attendais pas du tout au sujet traité, je me suis laissé prendre au piège d’une écriture imaginative et efficace et cela n’en a été que meilleur. Le récit se déroule dans les années 80 au Texas. Travis erre de bar en dancing pour trouver la femme...
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    Une très belle surprise que ce roman. Je ne m’attendais pas du tout au sujet traité, je me suis laissé prendre au piège d’une écriture imaginative et efficace et cela n’en a été que meilleur. Le récit se déroule dans les années 80 au Texas. Travis erre de bar en dancing pour trouver la femme que son cœur recherche, malheureusement, ce n’est jamais la bonne et elles ne l’apaisent que peu de temps. Jusqu’au jour où il rencontre une jeune fille au teint pâle à partir de ce moment se transforme en cauchemar effrayant. Il trouve dans le Motel d’Annabel Gaskin un petit job et un peu de repos pour se remettre. Annabel et son fils se rendent bien compte qu’il y a quelque chose qui cloche avec ce cow-boy, mais quoi ? Pendant ce temps, un vieux ranger suit une piste qui semble le mener à Travis sans se douter dans quoi il met les pieds. Regroupant plusieurs genres littéraires à lui tout seul, ce roman nous emporte dans une fiction convaincante qui surfe sur l’horreur et l’épouvante tout en soignant son suspense psychologique. On se retrouve avec un personnage de méchant des plus crédibles et ambivalents, avec une construction du récit nous apportant tous les renseignements nécessaires par des flashbacks sur son enfance. Lorsque je commence à aimé le méchant c’est très bon signe. L’auteur parvient à nous mettre en confiance même lorsqu’il nous informe des raisons et des causes d’un événement à posteriori. Il n’empêche que malgré tout, cela reste un récit mouvementé et bien construit. Je pense qu’on peu dire que ce livre ajoute une pierre à l’édifice des vieux mythes horrifiques. Il y a eu des moments violents et sanglants mais aussi des instants touchants et douloureux. Un livre qui est resté avec moi un moment après ma lecture comme le faisaient souvent ceux de Stephen King. N’hésitez pas à donner une chance à ce livre sans en savoir beaucoup plus, ne compter pas sur moi pour prononcer le mot qui n’apparaît à aucun moment dans le roman, mais sachez que cela en vaut le détour. Bonne lecture.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/09/02/38478316.html

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