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Andrew O'Hagan

Andrew O'Hagan

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Les éphémères » de Andrew O'Hagan aux éditions Metailie

    fflo sur Les éphémères de Andrew O'Hagan

    Andrew O'Hagan place les jeunes de son roman, Les éphémères, dans le Ayrshire, en Ecosse, juste après les grandes grèves de mineurs de la période thatchérienne. Le narrateur, Jimmy,18 ans, n'a pas encore terminé le lycée tandis que son ami, Tully, a abandonné l'école et travaille déjà. Ce sont...
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    Andrew O'Hagan place les jeunes de son roman, Les éphémères, dans le Ayrshire, en Ecosse, juste après les grandes grèves de mineurs de la période thatchérienne. Le narrateur, Jimmy,18 ans, n'a pas encore terminé le lycée tandis que son ami, Tully, a abandonné l'école et travaille déjà. Ce sont des passionnés de musique que leurs problèmes familiaux rapprochent. Avec un groupe de copains, ils passent un week-end délirant dans un festival musical à Manchester.
    Ce n'est que beuverie, défonce, musique et provocations lourdingues pendant une centaine de pages pour 6 copains nourris à la musique anglaise, rock, punk etc… Je n'y connais rien et ça m'a passablement saoulée. A cela il faut ajouter des jeux de mots et des répliques culte de films que je n'ai pas vu. J'étais prête à abandonner ma lecture quand, 30 ans plus tard, j'ai retrouvé Jimmy devenu écrivain et Tully prof d'anglais. La maturité ne les a pas complètement transformés. Les souvenirs de leur adolescence prolongée plein la tête, ils mettent toujours l'amitié au-dessus de tout quand le drame intervient. Cette partie du récit est, pour moi, beaucoup plus intéressante et très émouvante. Il y a toujours une certaine légèreté dans l'écriture mais le fond est grave. J'ai beaucoup aimé l'approche de l'auteur pour ce nouveau cap dans leur vie.
    Que ceux qui n'ont pas connu la déconne des années 1980, ou ne s'y intéressent pas, survolent la première partie pour vite se retrouver dans la seconde et sa magnifique ode à l'amitié.
    https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/08/20/les-ephemeres-de-andrew-ohagan/

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    Couverture du livre « Les éphémères » de Andrew O'Hagan aux éditions Metailie

    Gerry sur Les éphémères de Andrew O'Hagan

    J’aurai aimé dire que j’ai adoré ce livre, car le sujet, les époques et les lieux m’intéressaient, mais je suis un peu mitigée.
    Si l’histoire de ces deux amis, à deux moments de leur vie, était attirante, j’avoue que je n’ai pas été transportée.
    J’ai trouvé ces deux parties distinctes assez...
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    J’aurai aimé dire que j’ai adoré ce livre, car le sujet, les époques et les lieux m’intéressaient, mais je suis un peu mitigée.
    Si l’histoire de ces deux amis, à deux moments de leur vie, était attirante, j’avoue que je n’ai pas été transportée.
    J’ai trouvé ces deux parties distinctes assez inégales, avec un style d’écriture que je n’ai pas forcément trouvé limpide.
    Autant j’ai apprécié la première (sur ces jeunes, la fin du lycée, avec une sortie à Manchester, et ses références musicales ou cinématographiques) ; autant je me suis un peu ennuyée dans la seconde (qui est pourtant plus dramatique).
    D’ailleurs, ce qui est curieux c’est que la quatrième de couverture annonce cette deuxième partie de l’acte, qui intervient bien en son milieu, sans qu’il y ait eu de mélange dès le début de l’histoire.

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    Couverture du livre « Les éphémères » de Andrew O'Hagan aux éditions Metailie

    Géraldine C sur Les éphémères de Andrew O'Hagan

    Le deuxième roman des Éditions Métailié de la rentrée littéraire est écossais, il nous vient de l'auteur Andrew O'Hagan, et a su emporter tout mon enthousiasme. Et celui d'autres encore, nettement plus prestigieux que le mien, je parle de critiques littéraires qui vont à The Guardian, The Sunday...
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    Le deuxième roman des Éditions Métailié de la rentrée littéraire est écossais, il nous vient de l'auteur Andrew O'Hagan, et a su emporter tout mon enthousiasme. Et celui d'autres encore, nettement plus prestigieux que le mien, je parle de critiques littéraires qui vont à The Guardian, The Sunday Times, jusqu'au Financial times, The Independent et The Scotsman, et enfin le supplément littéraire du Times, Times Literary Supplement, qui titre son article d'un joli Brief lives but an endless summer (De courtes vies mais un été éternel). Il s'agit du sixième roman de l'auteur écossais, et si on prend le temps de lire sa biographie, ne serait-ce que sur Wikipédia, on sera frappé par les points communs qu'il a avec les jeunes – puis moins jeunes – gens de son roman.

    S'il y a bien un protagoniste principal, Jimmy Collins, sous l'angle duquel nous découvrons l'histoire, tout reste néanmoins centré autour d'une petite bande de garçons écossais, originaires du comté d'Ayrshire, situé au sud-ouest du pays. Deux parties découpent ce roman comme le récit de Jimmy, la première se déroule dans les années quatre-vingt, en pleine thatchérisation de la société, ce qui se traduit par la fermeture massive des industries qui faisaient vivre les gens du coin, et donc par du chômage, par la paupérisation de la société, l'alcoolisme et les violences, avec les manifestations qui vont avec, le train habituel des choses lorsque l'ultralibéralisme fait des siennes. La seconde se passe quelques décennies plus tard, lorsque les jeunes Écossais délurés, biberonnés au rock et à la new-wave anglais, un peu punk sur les bords, sont devenus des hommes bien propres sur eux, parfaitement intégrés dans la société, titulaires d'un poste plus ou moins prestigieux dans une université.

    C'est l'été 1986, et le tout premier garçon à apparaître, en pleine lumière sur la scène, est Tully Dawson l'ami de notre narrateur, un jeune homme de dix-huit ans, plein de fougue, d'humour et de générosité, qui pourtant porte pas mal de boulets, à commencer par sa relation défectueuse avec son père Woodbine, et le milieu ouvrier dans lequel ils vivent tous et qui fait les frais de la politique de la Dame de fer. La fougue de Tully est contagieuse et entache le récit de son ami, plus posé, tout le long du roman jusqu'à l'épisode final – que je me garderai bien de révéler ici. Si c'est Jimmy qui raconte, après tout, ces jeunes adultes sont peu ou prou dans la même situation et ne diffèrent pas tellement, tant dans leurs goûts footballistiques que musicaux, ils évoluent également à la même condition sociale, c'est justement pour mettre en exergue Tully et sa personnalité lumineuse, et bien éphémère. L'une de ces personnalités qui rayonne sur tout son entourage. C'est ainsi le roman d'une formidable amitié qui se lie assez tôt, qui se déliera au fil des années comme bien souvent, mais qui finira par se retrouver. Et c'est la célébration de cette amitié, ou chacun a contribué l'autre à s'élever, pour mieux sortir de leur condition de départ, avec le rock, le punk et l'amour de la littérature qui les accompagne sur le chemin de vie.

    Le contraste entre les deux parties est saisissant, deux écosses séparées par trente années, dont ces années quatre-vingt, où les mines des mineurs à bout de souffle ont connu des débâcles retentissantes, à force de manifester pour leurs droits, et de se faire rejeter par le coup de grisou du système de façon encore plus retentissante, laissant les travailleurs K.O. sur le carreau, exsangue de volonté et d'envie, maintenus par la perfusion de whiskys du terroir et les pintes de bière, les Tories n'ont jamais aussi bien porté leur nom face au Labour, le parti travailliste.

    Une grande histoire d'amitié jalonnée par de multiples drames, à commencer par ceux de tous ces travailleurs étouffés et écrasés par le politique individualiste matraquée par cette première ministre, qui entraîne la désintégration de familles entières, aux parents qui sombrent, les enfants qui se perdent eux-mêmes dans l'alcool, ou la drogue, avant de pouvoir prétendre à quoi que ce soit dans la société qui était pourtant la leur. Les drames sociaux qui ont marqué l'ère de Margaret Thatcher, et puis les tragédies plus personnelles, celle qui concerne cette deuxième partie de roman, celle qui renoue intensément le fil des amitiés un peu négligées. L'auteur a su, ici, justement doser l'humour, la dérision des jeunes Écossais et la gravité qui ressort forcément du tableau social qu'il nous dessine en arrière-plan, plus de cette malédiction de seconde partie qui renvoie chacun des hommes que les jeunes garçons sont devenus à leur propre fugacité. J'ai eu quelques éclats de rire – et ma foi, cela est toujours bon à prendre – et il a toujours su trouver le bon équilibre, celui qui maintient la vie, pour ne pas sombrer complètement d'un côté comme de l'autre. Et toujours avec la pudeur adéquate, particulièrement en ce dénouement très touchant....

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    Couverture du livre « Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marylin Monroe » de Andrew O'Hagan aux éditions Points

    Claude Amstutz de PAYOT sur Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marylin Monroe de Andrew O'Hagan

    Les chiens ont de la chance : ils peuvent s'introduire en toute impunité là où la plupart des humains sont éconduits ! Tel est le cas de Maf, au pedigree irréprochable, qui a passé des mains de Vanessa Bell - la soeur aînée de Virginia Woolf - à celles de Natalie Wood, puis de Frank Sinatra,...
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    Les chiens ont de la chance : ils peuvent s'introduire en toute impunité là où la plupart des humains sont éconduits ! Tel est le cas de Maf, au pedigree irréprochable, qui a passé des mains de Vanessa Bell - la soeur aînée de Virginia Woolf - à celles de Natalie Wood, puis de Frank Sinatra, enfin à celles de Marilyn Monroe, aux dernières années de sa vie. Un brin intellectuel et snob - il a hérité du collier de Pinker, la chienne de Vita Sackville-West, compagne de Virginia Woolf à une certaine époque - ce dernier nous entraîne dans un voyage sentimental, amusant et inventif pour tous les amoureux de la vie culturelle américaine. Car il a voix humaine, Maf ! Avec un penchant pour la philosophie et la littérature - au fil de quelques passages savoureux consacrés à Aristote, Descartes ou Montaigne - il est un incorrigible optimiste qui, servi par des dialogues souvent désopilants jette sur ce petit monde en pleine mutation un regard tendre et plein de malice.

    Bien sûr, les rencontres les plus illustres de Maf - diminutif de Mafia Honey - gravitent autour de Hollywood, avec une Nathalie Wood qui se fait constamment un film ou Frank Sinatra dépeint comme un crooner frustre, vulgaire, dépourvu de culture et paranoïaque. A son contact, Maf nous réserve les chapitres les plus hilarants de cette histoire. On y croise ainsi Georges Cukor, Ernst Lubitsch, Liliane Gish, Peter Lawford ou John Wayne dont Frankie dresse un portrait peu flatteur : «Ca fait trente ans que ce mec est à côté de la plaque. C'est un taré. (...) Je vais te dire, princesse. Ce type enverrait un millier de gars qui valent mieux que lui en prison rien que pour montrer que c'est lui le gros dur qui fait la police en ville. Il brûlerait un millier de livres plutôt que d'avoir à en lire un.»

    Mais le coeur de ce roman délicieux et sympathique est voué à Marilyn Monroe. Pas de révélations fracassantes sur les circonstances de sa mort ou ses liens avec le clan des Kennedy, car Andrew O'Hagan s'attache surtout à la personnalité intérieure de son idole : Sa solitude, sa tristesse, sa quête du respect des autres, son manque de confiance sur la scène et dans la vie, sa soif de connaissance, son chemin de douleur qui aboutit à un excès de pilules un certain samedi soir. Un tableau attachant et follement drôle à la fois, car de l'humour, elle en n'en manque pas, cette prétendue ravissante idiote... Un très beau moment du roman se déroule devant la tombe de sa meilleure amie, Alice Tuttle, emportée par une crise d'asthme à l'âge de douze ans : «Elle passe un moment à caresser l'inscription de la plaque, suivant chaque mot du doigt comme si elle voulait graver quelque chose de personnel dans sa loi d'airain. (...) Marilyn expliqua qu'elle voulait apporter des fleurs, mais qu'elle n'en avait pas, elle toucha la plaque et se toucha la bouche avant de prendre dix dollars dans sa pochette pour les mettre dans un petit vase en verre plein de poussière. L'herbe semblait très verte, comme de l'herbe de cinéma, mais le vent était réel.»

    Maf survivra à tous ces héros de légende, nimbé de mélancolie et de reconnaissance. Il mourra néanmoins - comme tout le monde, me direz-vous ! - auprès de la gouvernante de Marilyn, Mme Murray, le jour de la démission de Richard Nixon...

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