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En 1980, Grzegorz Rosinski, le père de Thorgal, donne naissance à Hans sur des scénarios d’André-Paul Duchâteau. Il y a bien des ressemblances entre les deux séries, même si celle de Hans relève clairement de la science-fiction. Hans est une version blonde de Thorgal. Les deux héros ont des origines inconnues : Thorgal (des étoiles ? du domaine des dieux ?), Hans (du passé ? d’un capsule d’hibernation ?). Hans est amnésique, ce qui n’arrange rien. Ils évoluent tous les deux dans des paysages de neige et de glace. Ils ont tous les deux tendances à réagir au quart de tour. Bref, le monde historique des Vikings de l’un est, en fin de compte, assez proche du monde post-apocalyptique de l’autre.
Hans est retrouvé errant aux abords de la Ville, la seule et unique cité encore debout. Il répète inlassablement son prénom. Très vite, il s’avère que ses vêtements datent de la fin du XXe siècle (nous sommes en 2027). Surgi de nulle part, il part avec deux vigilants à la recherche des traces de son passage. C’est un piège ! Il sera sauvé par des pilleurs de l’extérieur dont la superbe Orchidée. A leur contact et à celui des riches oisifs de la Ville, il va reconstituer petit à petit son passé comme un puzzle… Il ira donc de surprise en surprise.
Encore un monde totalitaire issu de l’inconscience et l’incurie des gouvernements du XXe siècle, catastrophe nucléaire, doublée d’un bouleversement écologique et climatique. Et, une fois de plus, nous faisons la connaissance d’un héros muni, dans ce cas, d’un pouvoir de suggestion hyper développé. L’histoire commence vraiment à la page 27, après la présentation de tout le contexte et de tous les personnages. Et les décors se révèlent soudainement coloré, le graphisme se fait plus futuriste, l’action s’emballe. Un premier tome d’une série intéressante qui n’a pas connu le succès qu’elle aurait très probablement mérité.
Ric Hochet, journaliste à la solde de la police, enquête sur un groupe d'individus menaçant les industriels européens de leur fournir des actions en contrepartie de ne pas détruire leurs industries. Ric Hochet est approché par des hommes d'affaires sommés de fournir des actions. Il se rend à l'étranger pour enquêter.
Ric Hochet est une bande dessinée d'action typique des années 60-70. Le personnage, physiquement, est digne de James Bond, costume, coupe de cheveux, bronzage, machoire carrée. Le dessin est réaliste et travaillée. Les couleurs, par contre, sont simples, sans intérêt. Le scénario est lui bien ficelée, même si beaucoup de rebondissements sont complètement irréels.
C'est une bande dessinée idéal pour les adolescents, trop compliqué pour des petits, pas assez pour des adultes. Ric Hochet est un héros parfait pour ceux qui adorent les polar en bande dessinée.
Dansce neuvième album, Ric Hochet est invité à protéger les inventions d'un professeur. Il fait la rencontre de son double qui n'est autre que son père. Oui, plus de dix ans avant L'Empire contre-attaque de Georges Lucas, nous bénéficions d'une réplique chargée d'une grande valeur cinématographique... Ric, je suis ton père !
Le scénario est assez basique, sans rebondissement rocambolesque, hormis la découverte de ce père perdu. Cet épisode tourne autour des retrouvailles des deux hommes et comment en se déguisant l'un pour l'autre ils arriveront à déjouer les plans du bandit qui apparaît dans chaque épisode.
Le dessin reste fidèle aux albums précédents mais est tout de même pour son époque une réalisation soignée. Le scénario, quant à lui, est trop pauvre pour en faire un bon album. On gardera à l'esprit la rencontre avec le père qui est, pour un enfant abandonné et orphelin qu'est Ric Hochet, un événement particulier.
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