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Voici ma première lecture d'un Thorgal et j'ai adoré.
J'ai été tenue en haleine du début à la fin ; et quelle fin !
Les dessins et le scenario sont remplis de brutalité, de suspense mais aussi de solidarité et de courage.
Bien sûr, il y a les méchants et les gentils.
On retient son souffle, on assiste à un accouchement peu commun, on suit un petit garçon plein de courage et un père prêt à tout pour sauver les siens.
Un plaisir de lecture.
Même si c’est aujourd’hui bien plus fréquent qu’il y a 30 ans – puisque cette bande dessinée à quasiment 30 ans -, il faut préciser que ce one-shot, paru dans la collection Les Romans (A suivre), compte 166 pages.
L’intégralité de l’album est en noir et blanc, passant, en fonction de la situation, d’un trait très fin, parfois juste esquissé, à certains dessins beaucoup plus fouillés, ou avec des à-plats de noir. Bref, une grande variété dans les tracés, en fonction de la progression de l’histoire. Graphiquement, donc, je valide !
L’histoire : on peut d’abord noter plusieurs références. Ainsi, le monolithe n’est pas sans rappeler 2001 l’odyssée de l’espace. L’histoire rappelle aussi le film Willow, qui met également en scène un personnage appartenant à un « petit peuple » chargé de sauver Elora, un bébé humain qui est probablement l’élue qui mettra fin au règne maléfique de la méchante reine Bavmorda. Dans les deux cas, un petit personnage sans pouvoir se retrouve chargé d’une mission qui semble dépasser largement ses capacités.
J’ai d’ailleurs noté, en le relisant, que je dois compléter deux articles de la catégorie « À travers livres » : en effet, on trouve dans cet album une île et un arbre qui entrent bien dans les catégories évoquées dans les articles concernés…
Moi, j’aime bien ces quêtes à l’occasion desquelles un héros qui n’en est pas un – J’on se demande quel peut être le Grand Pouvoir que U’n lui a peut-être accordé ; Willow, qui rêve de devenir l’apprenti du magicien, doit commencer par apprendre que le pouvoir réside dans ses doigts – est investi d’une mission qui semble disproportionnée. Cela correspond bien à l’idée que je me fais de ce qu’est un « héros » : je ne crois pas trop aux héros qui semblent destinés à le devenir, mais, plutôt, des personnages qui le deviennent parce qu’ils se retrouvent emportés dans quelque chose qui les dépassent.
Et, comme dans toute bonne histoire, il y a un retournement de situation très malin à 5 pages de la fin, et qui donne à réfléchir.
Bref, il s’agit pour moi d’un excellent album, que je recommande à toutes celles et ceux qui aiment les histoires féériques, dans un monde que l’on peut qualifier d’heroic fantasy (me semble-t-il, mais je ne suis pas forcément fan de ces « cases » dans lesquelles on veut souvent classer les objets…).
Dernier épisode de ce cycle qui mène Thorgal jusqu’à la cité où il va devoir, accompagné de Aaricia, se confronter à un Dieu. Mais bien sûr, le scénario alambiqué permet au lecteur d’être encore une fois tenu en haleine. Un album bourré d’actions avec quelques révélations importantes et surtout des scènes tragiques et un dénouement violent.
Ce douzième album est très bon. En revanche, le graphisme donne un aspect mitigé. Autant vous trouverez des pages magnifiques, alors que d’autres sont simplifiées presque au maximum. Mais l’ensemble reste bien réalisé, et d’ailleurs les personnages sont mieux réalisés.
Au final, un album bien au-dessus du niveau de la saga qui nous laisse malgré tout sur notre faim, nous poussant à vouloir poursuivre pour découvrir ce qu’il adviendra des personnages.
Dans cet épisode, nous retrouvons la quête entreprise par Thorgal pour retrouver son fils. Manipulé par Kriss, ils sont dans l’obligation de se rendre dans une cité éloignée pour accomplir une mission dangereuse.
L’un des tomes les plus importants peut-être de ce début de saga, avec des révélations sur l’univers de Thorgal qui permettent au lecteur de découvrir un maillage dans le lequel le destin voue à notre viking un avenir tumultueux.
Les personnages comme Kriss sont plus complexes et nous faisons la connaissance de caractères intéressants. S’ajoutent des scènes épiques donnant un album extrêmement passionnant.
Le graphisme est toujours mieux travaillé, et certaines cases sont d’un très bon niveau.
En somme, cet album est un réel plaisir et tient facilement le lecteur en haleine.
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