Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
« The nice house on the lake » est à l’origine une série de bandes dessinées . Elle fût publiée pour la première fois en 2021 et 2022. Elle remporte quatre Prix Eisner entre 2022 et 2023 ainsi que le Prix de la série du festival d’Angoulême 2024.
Dans ce second tome nous retrouvons les onze protagonistes piégés dans cette magnifique demeure alors que l’humanité a été décimée dans un déluge de feu. On en apprend davantage sur Walter qui a sélectionné chacun des « élus » selon leur talent. Ils ont tous participé à l’élaboration de son plan avant que ce dernier ne leur efface la mémoire et ne les attire dans la splendide maison au bord du lac. Il continue d’ailleurs à leur effacer régulièrement la mémoire. Mais, quand l’un d’entre eux accède au programme et en modifie les paramètres, il en résulte une mort malencontreuse qui bouleverse tout le monde alors qu’ils testaient leur immortalité. Mais surtout, ils retrouvent tous la mémoire et se liguent contre Walter afin de reprendre leur destin en main.
Par des flashforwards, aux couleurs sang et feu, introduits dès le premier tome et où les personnages s’adressent directement au lecteur, on a une idée de l’avenir qui leur est réservé sans la mainmise de Walter qui veillait, si ce n’est à leur bonheur, tout du moins à leur confort matériel. Par leur rébellion, ils risquent d’éveiller l’attention des « Autres » et de déclencher l’apocalypse dans ce coin de paradis que leur avait offert Walter.
EN RESUME, si j’ai bien compris : Walter, un extraterrestre a sélectionné pour leurs compétences dix personnes pour lesquelles il a flashé. Ils les amènent à passer une semaine dans une demeure paradisiaque au bord d’un lac. Ce paradis sera leur prison dorée, ils seront prisonniers mais survivants de l’apocalypse. Walter leur offre l’immortalité, la jeunesse et tout ce qu’ils désirent en échange de leur compagnie et de leur amitié. En fait Walter joue avec ses poupées. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et les méchantes poupées vont se rebeller. Elles seront alors livrées à elles-mêmes et des flashforwards nous montrent ce qu’individuellement elles deviennent.
Ultime rebondissement, la toute dernière page est énigmatique et laisse à penser qu’une suite serait envisageable, que nous n’avons vu et plus ou moins compris que la partie emmargée de l’iceberg… A suivre.
Un groupe de trentenaires d’horizons différents mais, qui, pour la majorité ont connus Walter à l’Université quelques dix-huit années plus tôt, sont invités par ce dernier à passer une semaine dans une magnifique villa au bord d’un lac. A peine arrivés, ils doivent s’habituer aux surnoms et aux symboles bizarres que Walter leur a attribué. Et ces onze élus qui pensaient passer huit jours idylliques voient cette somptueuse villa prendre rapidement des airs de prison dorée et le séjour tourner au pire cauchemar. Le rêve s’effondre quand Walter leur révèle qu’ils sont les seuls à avoir survécu à l’apocalypse que les siens ont déclenché. Ils vont devoir maintenant cohabiter alors que l’ambiance se tend sous la pression de l’apocalypse extérieur. Chacun va alors réagir en fonction de son caractère et de sa stratégie de protection. Certains refusent cette fin du monde et s’enfoncent dans une profonde dépression tandis que d’autres s’en accommodent . D’autres explorent les alentours afin de trouver une solution tandis que certains s’amusent. La situation évolue dans l’avant dernier chapitre. Les « invités » vont enfin se réunirent pour partager leurs infos et leurs petits secrets afin de comprendre la situation , et pourquoi pas, de modifier le plan de Walter.
Cet album sur papier glacé est de très bonne qualité.
La mise en page mixant différents supports ( mails, SMS, comptes rendus de conversations entre personnages, flash-backs…) et différentes périodes, est très originale. Les sens de lecture varient également, passant de la double page au format le plus classique.
Seul bémol, il est assez difficile de s’y retrouver entre les différents personnages et de les identifier. Une fiche mémo est nécessaire et c’est un peu gênant quand on est dans un huis clos de onze personnes.
Le second tome de The nice house on the lake à reçu le Fauve de la Série lors du dernier FIBD 2024 d'Angoulême. Une oeuvre qui est la suite et la fin d'un arc, une BD qui se lit rapidement, impossible de la lâcher. De splendide dessin de Martinez Alvaro avec des couleurs flirtant avec la monochromie. Thriller post apocalyptique entre un romans d’Agatha Christie et ceux de Stephen King. Huis clos dans une aventure extrême pour les protagonistes. Beau et inquiétant, addictif . Des questions restes en suspend en attendant le prochaine arc.
Une histoire horrifique, qui n’est pas sans rappeler Lovecraft. Pas à cause des monstres du dernier mais avec les hallucinations, la folie, les situations cauchemardesques, l’apocalypse, le sens de la mort, de terribles situations inhumaines (ou trop humaines), voir une dimension non-euclidienne.
Car, dans cette magnifique demeure, coupée du monde, on vit "les dernières heures et ce qui devait être un doux séjour se transforme en épopée hors du temps. Tout semble possible et les rebondissements s’enchaînent. Des questions qui n'apporte pas des réponses. Ce premier tome regroupe les vol 1 à 6 de la version original étrangère. De splendide dessin de Martinez Alvaro avec des couleurs flirtant avec la monochromie. Entre un romans d’Agatha Christie et les oeuvres de Stephen King.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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