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Quand un objet devient le principal protagoniste d’un récit ! Il fallait oser. Et cet objet, c’est un meuble, un rocking chair.
Selon la légende, il aurait même été inventé par Benjamin Franklin, ce qui est en réalité faux. Apporté depuis l’Europe par de nombreux colons, il est devenu le meuble emblématique du continent nord-américain, qu’on retrouve dans tout intérieur, ou presque.
Milieu du 19e siècle, Kees et Daatje arrivent d’Europe avec leurs familles respectives. Ils font partie d’un convoi de chariots guidé par l’étrange Bronson. Leur vie entière, matérialisée par des objets provenant de leur pays natal, se trouve dans cette caravane.
Alors quand le convoi est attaqué par deux complices de Bronson, c’est le carnage. Plus aucun survivant, exceptés les deux adolescents.
Dorénavant, leur but sera de rejoindre l’Ouest, en se greffant à un nouveau convoi. Kees décide donc d’emporter avec lui le seul souvenir qu’il lui reste de sa mère, ce rocking chair, cadeau de mariage fabriqué par son grand-père.
Mais la Conquête de l’Ouest n’est ni un long fleuve tranquille, ni une morne plaine. Les deux jeunes gens vont devoir affronter la rudesse de ce pays encore à défricher, subir des conditions météorologiques diluviennes et apprendre à faire des choix pour avancer.
Un rocking chair, dans de pareilles conditions, ne fait plus partie de l’essentiel.
Jean-Philippe Peyraud et Alain Kokor, avec ce récit, nous permettent de suivre toute une palette de personnages à travers un objet. C’est lui qui fait la transition entre les différentes histoires qui vont s'échelonner sur une quinzaine d’années.
Des personnages aussi variés les uns que les autres, des lieux différents, des situations difficiles, cet album est un véritable état des lieux de la société américaine et de son mode de vie.
Un scénario intelligent et original, des dessins où la rudesse de la vie transparaît sur fond de magnifiques grands espaces.
Un album qui permet de se rendre compte que les objets, eux-aussi, peuvent avoir un passé, une mémoire et rassembler ceux qui y sont attachés.
Où comment un simple objet, enfin simple n’est peut-être pas le bon mot… peut nous raconter une histoire !
C’est la plume de Jean-Philippe Peyraud qui m’a attirée sur ce titre, et je dois dire qu’il m’a bien surprise avec cette histoire.
Une scène d’introduction terrible qui active une curiosité à suivre ces destins avant de basculer dans un flou à me demander si je n’avais pas loupé quelque chose… mais non ! Avec originalité, l’auteur nous embarque dans un voyage parsemé de rencontres inattendues et imprévisibles.
Je découvre le crayon de Kolkor, qui comme le récit m’a surprise entre minutie du trait, hachures et légèreté esquissée. Nuancé de bruns et de bleus se succèdent dans une mise en page dynamique où formes et positions des cases varient.
Un destin, voire plusieurs. Un western… ou pas. Gentils ou méchants ? Ambiance sereine ou inquiétante ?
Une vie, mais de qui ? En peu de temps bien remplie qui de bascule en bascule nous émeut et nous surprend !
Alexandrin de Vanneville est un vagabond, mais pas un vagabond comme les autres. Il ne s’exprime que par rimes, ne sait pas faire autrement. Sur sa route, il croise Kevin, un jeune fugueur, qu’il prend sous son aile quelques temps. Les deux compères vont de maison en maison vendre leurs poèmes contre quelques pièces.
J’ai beaucoup aimé ce récit touchant et tout en délicatesse, plein de poésie, évidemment ! Ca se lit comme un conte dans lequel on accompagne Alexandrin et Kevin avec tendresse. Les illustrations et les couleurs pastel ajoutent à la poésie du texte et de la rencontre entre ces deux personnages décalés.
Coup de cœur !
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