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Welcome on board

Couverture du livre « Welcome on board » de  aux éditions Images En Manoeuvres
Résumé:

Pas de transport maritime sans les gens de mer. Véritable moteur de l'économie mondiale, ils assurent à eux seuls près de 90% des échanges commerciaux à travers le globe.
Veillant sur eux, l'Organisation Internationale du Travail garantit le respect de leurs droits. Mais les conventions... Voir plus

Pas de transport maritime sans les gens de mer. Véritable moteur de l'économie mondiale, ils assurent à eux seuls près de 90% des échanges commerciaux à travers le globe.
Veillant sur eux, l'Organisation Internationale du Travail garantit le respect de leurs droits. Mais les conventions internationales ne sont pas ratifiées par toutes les nations. Et dans cette faille législative, s'engouffrent tous les pays qui souhaitent se soustraire aux règlements de protection des marins et de l'environnement. Grâce à l'hospitalité de ces États dits de complaisance, les sociétés de navigation les moins scrupuleuses peuvent contourner les réglementations en toute impunité. Ces armateurs sous pavillon de complaisance, qui par ailleurs se dissimulent souvent derrière des sociétés fictives, laissent naviguer des bateaux hors d'usage, au plus grand mépris des règles de sécurité, d'hygiène et de respect de l'environnement. Les équipages sont exploités, mis en danger et trop souvent abandonnés avec leur bateau dès la survenue de la moindre avarie.
C'est contre ces pratiques que la Fédération Internationale des ouvriers du Travail, l'ITF, mène campagne. Regroupant plus de 600 syndicats de travailleurs de transport dans 135 pays, l'ITF et ses inspecteurs présents dans la plupart des ports du monde défendent les intérêts des travailleurs de mer.
C'est en suivant l'un de ces inspecteurs, Yves Reynaud, que Patrice Terraz a croisé à Marseille le destin de ces " marins perdus ", dont le seul tort a été d'embarquer à bord de l'Atalanti, de l'Azilal, du Fenix, ou du Zaccar. Même détresse et solitude encore plus grande pour les 22 marins grecs, croates, géorgiens, camerounais et ghanéens, abandonnés par leur armateur dans le port de Sète. À bord du Florenz, cargo sous pavillon panaméen, sans argent et loin de chez eux, ils attendront 1 an et 3 mois que le bateau soit vendu aux enchères pour récupérer leur salaire et rentrer chez eux.
Pour ces marins échoués à quai, le temps s'est arrêté.

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