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La première traversée de l'Himalaya en parapente. Quatre mois d'un voyage solitaire pour éprouver ses rêves et déployer ses forces quand la grandeur de l'exploit tutoie le vertige les fragilités de la vie.
Un jour de l'été 2016, Jean-Yves Fredriksen est monté à pied vers un petit sommet proche de Duchanbé, au Tadjikistan : la première butte , à l'extrémité ouest de l'Himalaya. Il portait sur son dos un sac de près de 50 kg : vivres, tente, duvet, réchaud, tout le matériel pour traverser en autonomie la plus longue chaîne de montagnes du monde, 4 000 kilomètres. En parapente.
Il a déployé son aile et s'est envolé. Sous la sellette, il y avait le violon qui ne le quitte jamais, qui peut amortir les chocs en cas d'atterrissages ratés, adoucir les soirées solitaires et faciliter les rencontres. Il s'est élevé dans les ascendances, a passé un premier col, et le grand voyage a commencé.
Quatre mois plus tard, il est arrivé à l'extrémité orientale de la chaîne après de multiples péripéties, dont un séjour en prison, un crash en altitude, de multiples bivouacs à plus de 5000, voir 6 000 mètres, des journées de vol grandioses et engagées, à frôler les géants de la terre.
Jean-Yves Fredriksen a réussi un exploit inédit : la première traversée de l'Himalaya en vol bivouac et en autonomie. Mais ce qu'il raconte, c'est beaucoup plus qu'un record : le récit intimiste d'une traversée solitaire et solidaire avec ses joies, ses rencontres, ses découvertes... Il revisite sa vie d'aventurier en retrouvant les montagnes qu'il a grimpées et les régions du Népal où il est venu en aide aux villageois quand leurs maisons ont été détruites par le tremblement de terre de 2015. Il se raconte avec sincérité, sans reculer devant les difficultés : les doutes, la peur, les relations difficiles avec les proches restés au pays...
L’auteur, guide de haute montagne et parapentiste chevronné, décide de traverser l’Himalaya en le survolant avec son parapente. Il part seul, bardé de tout son matériel pour être en autonomie et bivouaquer entre deux vols. C’est 50 kg de matériel qu’il porte à dos d’homme lors des ascensions à pied pour gagner une aire d’envol. Parmi tout ce matériel technique, trône le violon, son compagnon de solitude qui va lui faciliter les rencontres.
L’aventure commence au Tadjikistan. Hélas ! A cause d’un berger méfiant, voilà notre homme volant cloué au sol, roué d coups et emprisonné. On l’a pris pour un terroriste venu espionner les infrastructures militaires. Il est vrai qu’il a pris de et filmé le paysage.
Après avoir été retenu quelques jours dans un hôtel minable et quelques bakchichs, notre homme reprend son voyage.
Le périple est impressionnant avec de belles rencontres, des paysages à couper le souffle. Il n’est pas exempt de danger, il faut compter avec la météo, capricieuse. A 6000 mètres d’altitude, le vol n’est pas de tout repos.
Après de multiples péripéties et de nombreuses rencontres, il arrive enfin au bout de son voyage, à Dibrugarh dans le Nagaland.
Il aura survolé l'Himalaya en parapente d'ouest en est durant quatre mois, parcourant 4000 km et volant jusqu’à plus de 6000 m d'altitude, un véritable exploit.
Ce récit foisonne de termes techniques et, pour qui n’est pas adepte du parapente, c’est un peu abstrait. Passé ce cap, le récit se lit avec intérêt et frissons et on partage avec Jean-Yves Fredriksen les moments de doute et de fatigue, les difficultés mais aussi les moments de grâce.
Un carnet de photos illustre cette grande aventure.
Une belle découverte que ce récit candidat au Prix littéraire Terres d’Ailleurs 2019 qui récompense un livre d’aventure vécue.
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