Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Villa Florida : Journaux 1918-1934

Couverture du livre « Villa Florida : Journaux 1918-1934 » de René Schickele aux éditions Arfuyen
  • Date de parution :
  • Editeur : Arfuyen
  • EAN : 9782845903487
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sur Schickele, il faut lire ce qu'écrivait Thomas Mann, Prix Nobel 1929 : « Schickele est Alsacien, il est né dans ce pays formant frontière, où depuis toujours les destinées de l'Europe ont balancé entre la France et l'Allemagne : voilà ce qui détermine l'allure et le ton de son oeuvre si riche... Voir plus

Sur Schickele, il faut lire ce qu'écrivait Thomas Mann, Prix Nobel 1929 : « Schickele est Alsacien, il est né dans ce pays formant frontière, où depuis toujours les destinées de l'Europe ont balancé entre la France et l'Allemagne : voilà ce qui détermine l'allure et le ton de son oeuvre si riche et si pleine de charmes. ».
Dès 1931, Schickele est violemment attaqué par la presse nazie et doit s'exiler sur la Côte d'Azur, d'abord à Sanary, puis à Nice-Fabron, « Villa Florida » : « La maison est belle, au-delà de toute attente. [...] La nuit, j'ai le sentiment d'être sur un navire qui entame une longue croisière, au but inconnu. ».
Schickele partage cette « croisière » vers l'inconnu avec d'autres exilés célèbres, de Huxley et D.H. Lawrence à Thomas et Heinrich Mann. Schickele note au jour le jour les événements et ses rencontres et son journal a toute la vivacité de l'improvisation.
Au niveau littéraire, on y trouve d'admirables portraits, pris sur le vif, mais aussi, au début du livre, à la date du 5 janvier 1918, des descriptions émerveillées de la Riviera, des séquences pleines d'humour ou de nostalgie.
Au niveau historique, on y lit également, analysée au jour le jour, la montée comme inéluctable du populisme nazi, mais aussi une profonde réflexion sur l'identité allemande. Qu'est-ce que l'Allemagne ? se demande-t-il avec angoisse : « Vous et moi et mon frère [...], il faut qu'on dise un jour que c'est nous qui étions en ce temps - là l'Allemagne authentique. »

Donner votre avis