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D'aussi loin que remontent ses souvenirs, Andraste, issue d'une longue lignée de sorcières, vit dissimulée aux yeux du monde. Son univers restreint ressemble à s'y méprendre à une cage dorée, elle qui ne rêve que de s'envoler. C'est alors qu'une invitation de la main même de la Reine vient bousculer les plans de sa grand-mère qui dirige la famille d'une main de fer. Et une requête royale ne se refuse pas... à moins de souhaiter perdre la tête.
Sa découverte du monde commence, à mille lieues de ce qu'elle imaginait. La cour est pleine de dangers, de rumeurs et de règles qu'elle ne maîtrise pas.
Mais sa plus grande erreur est de succomber au regard aussi noir que la nuit de lord Thadeus Blackmorgan...
J'étais très curieuse de découvrir l'univers de Georgia Caldera, suite au succès qu'elle a chaque année dans les salons du livre. Alors quand on m'a gentiment donné quelques-uns de ses livres, je me suis lancée dans son univers.
On entre dans la vie d'Andraste, jeune femme qui a toujours vécu enfermée dans la demeure familiale à cause d'une maladie de la peau qui l'empêche de s'exposer au soleil. Seulement, comme le résumé nous l'indique, Andraste va devoir se joindre à la cour royale sous ordre de la reine pour son plus grand plaisir, elle qui y voit une possible liberté, liberté dont elle juge avoir si longtemps privée. Ce qui n'est pas vraiment au goût de sa grand-mère.
Nous allons apprendre aux côtés d'Andraste comment les gens vivent à la cour, et plus particulièrement quelques notions de la magie de cet univers. Un important est alors à noter : ce livre est une romance fantastique et non pas un roman fantastique. L'histoire va très majoritairement se concentrer sur Andraste et Thadeus Blackmorgan, et assez peu sur l'univers magique et les pouvoirs d'Andraste. Le roman ne fait que quelques passages dans les cours de nécromancie et ceux-ci participent toujours à la relation entre les deux personnages et non pas à l'apprentissage d'Andraste. En dehors de cela, à part la fin qui nous offre un peu plus de magie et d'action, elle est très peu présente et on en saura que peu sur les capacités d'Andraste, l'apprentissage de ses pouvoirs étant vraiment en arrière-plan. Ainsi, si vous partez sur le fait que ce livre est un roman fantastique qui parle de l'apprentissage magique d'Andraste, vous risquez d'être déçu.
Personnellement, j'avoue que j'aurais aimé que le pan fantastique et magique prennent une place plus importante parce qu'il y a un potentiel certain. Georgia a construit un univers pour sa romance, et il y aurait réellement de quoi faire avec.
Le côté steampunk donnait une touche très sympathique à l'univers que j'ai trouvé alors d'autant plus riche. On retrouvait les éléments en cuivre, en métal ainsi que tout la mode victorienne et Georgia Caldera, de part sa plume, a su m'emporter dans cet univers.
Malgré que Georgia Caldera m'ait parfaitement entraînée dans cette histoire, je dois néanmoins soulever que le personnage de Thadeus est assez problématique. En effet, j'ai apprécié Andraste, et j'ai aimé découvrir certains pans de la personnalité de Lord Blackmorgan, mais son comportement avec les femmes était tout simplement abject. Je me suis attachée à lui au début, et j'ai eu de l'empathie, même vers la fin, pour lui quand on apprend certains événements de son passé, mais j'ai totalement détesté cette partie misogyne de lui-même, et c'est avec certitude que je trouverais quelqu'un comme lui dans la vie réelle être une parfaite saloperie (je penserais bien pire, mais restons décent dans les propos). Thadeus est extrêmement possessif, mais pas dans le bon sens du terme. Il considère qu'Andraste lui appartient, qu'elle est à lui uniquement, et peu importe ce qu'elle en pense et les moyens utilisés pour parvenir à ses fins. Il l'humilie à plusieurs reprises juste parce que son ego est piqué et il aurait des tendances franchement abusives dans certains cas. Ainsi, je l'ai apprécié et je me suis attachée au début du roman, mais petit à petit, je tiquais énormément sur certains de ses actes et de ses réflexions tout simplement machistes. Je ne blâme pas les personnes qui ont apprécié ce personnage et je ne peux pas dire que je l'ai complètement détesté, mais j'espère que derrière, les lecteurs sont conscients de la problématique du personnage.
Concernant la fin, elle nous offre un peu plus de magie et de fantastique, et nous offre un préambule sur l'intrigue que nous suivrons dans le prochain tome. J'ai néanmoins été un peu déçue concernant l'élément qui dénoue la fin, parce qu'il "prive" rapidement la liberté qu'a tant espéré Andraste. Néanmoins, ce point reste un avis tout à fait personnel et ne posera pas forcément problème à d'autres personnes.
Pour conclure, je ne peux le nier, j'ai plutôt apprécié ce roman et j'ai été entraînée par la plume de Georgia Caldera sans problème. Néanmoins, j'ai trouvé le personnage de Thadeus problématique sur son rapport avec les femmes et cela m'a franchement refroidie à son regard. Pour terminer, un point ni positif ni négatif, seulement à titre informatif : ce livre est pour moi une romance fantastique et non pas un roman fantastique, puisque la romance prend largement le pas sur la magie décrite dans le livre. En tout cas, je lirais avec plaisir un autre roman de l'autrice car je trouve qu'elle a une plume très efficace et entraînante.
Note de 3,5/5 sur le blog
Andraste est une jeune femme à l'apparence troublante et descendante d'une famille de sorcières. Dôtée d'une longue chevelure blonde pâle presque blanche et d'iris violet, elle ne peut en plus se permettre d'aller au soleil, sa peau ne le supportant pas. Elle vit donc recluse dans le covent familial, attendant le jour où celui à qui on promis sa main, décide de venir la chercher. Mais une lettre de la reine Victoria change la donne et exige sa venue au palais. Andraste est soulagée, mais sa tante beaucoup moins et utilise un sortilège pour cacher la couleur de sa chevelure et de ses yeux.
Accompagnée de sa sœur Ruth, elle se rend donc au palais où on l'invite à prendre des cours de nécromancie. Mais la jeune femme qui possède très peu de pouvoir pense qu'il s'agit d'une erreur et lorsqu'elle rencontre Thadeus dans des circonstances troublantes, elle comprend que ce qui se joue au palais va définir son futur.
Victorian Fantasy avait un résumé accrocheur. Forcément la couverture joue aussi beaucoup en la faveur de l'ouvrage puisque je la trouve sublime. Et dès le début, j'ai été captivée ! Pourtant, il faut attendre un moment avant d'avoir de l'action pure et mouvementée, mais le style m'a directement mise dans le bain de l'univers. Pour en savourer chaque page !
Georgia Caldera possède une plume sublime. La fluidité est faite de telle sorte qu'on a la sensation de lire quelque chose d'ensorcelant, bien dans le thème du roman. Les personnages se mettent en place doucement, et l'auteur nous propose plusieurs point de vue. On va donc découvrir un univers mélangeant magie et steampunk via Andraste, l'héroïne, Thadeus, le héros et Augustin, le prince. Trois personnages différents et liés finalement par la même fatalité, celle de ne pas être maîtres de leur destin.
L'univers steampunk n'est, c'est vrai, pas assez détaillé. Ces animaux mi êtres-vivants, mi-machine sont intrigantes et ont des capacités nouvelles et différentes de leur véritable forme. J'aurais vraiment voulu en apprendre davantage et j'espère que la suite répondra à mes questions dans ce domaine et exploitera beaucoup plus les infimes possibilités qu'offrent ces nouvelles créatures ! La magie utilisée m'a beaucoup plu, puisqu'il s'agit de la nécromancie. Relever les morts et les utiliser comme bon nous semble, voilà un pouvoir effrayant, mais tentant ! Moi qui rafolle des morts-vivants, j'ai été servi surtout lors d'une certaine bataille qui les met en scène.
Des personnages, j'ai adoré Andraste et sa naïveté. Elle ignore beaucoup de choses de la vie puisqu'elle est restée enfermée au covent, sans jamais en sortir depuis son enfance. Alors forcément, lorsqu'elle arrive au royaume, elle ne fera que des erreurs et se mettra malgré elle sous les feux des projecteurs. D'abord, elle fera la connaissance de Thadeus et dès le départ on remarquera cette passion entre eux. D'ailleurs, ils sont un peu le némésis l'un de l'autre pour de nombreuses raisons, mais l'auteur parvient à ne pas trop en faire. Leur relation avance à son rythme, parsemé de moments difficiles, de passion, de haine, de désir et de dégoût. Voilà une romance que j'ai pour le coup adoré ! Surtout que Thadeus n'est pas un héros quelconque. Froid, agressif, taciturne il semble n'apprécier personne et souffrir de simplement être en vie. Alcoolique et débauché, lorsqu'il désire quelque chose, il n'y va pas par quatre chemin ! L'on pourrait lui reprocher son autorité naturel et le fait qu'il cherche toujours à tout contrôler. Un autre personnage m'a beaucoup intrigué c'est le prince, Augustin. Au premier abord, on ne peut s'empêcher de le détester pour finalement avoir pitié de lui et de son sort. Il n'agit pas par choix, au contraire et j'espère que dans le prochain opus son personnage sera plus développé !
Au final, on a là un excellent premier tome qui pose adroitement des bases solides en offrant de l'action, de la magie, de la romance et des personnages attachants et détestables en même temps. A lire !
J'avais choisi ce titre un peu par hasard en cherchant à m'éloigner de mes lectures habituelles et en espérant trouver un roman fantasy aux accents steampunk convainquant, et j'avais plutôt bon espoir d'avoir mis le doigt sur un coup de coeur. Je suis malheureusement assez vite redescendue de mon nuage…
Andraste, l'héroïne, est un personnage qui attire en premier lieu la compassion. Ayant grandi au sein d'une famille matriarcale ( entièrement composée de ses tantes, soeurs et cousines, et dirigée par son énigmatique grand-mère Helen ) et confinée depuis sa naissance entre les 4 murs du coven, elle ne connait rien du monde extérieur. Son apparence particulière, ses cheveux blancs et ses yeux violets notamment, sont les signes visibles de sa fragile constitution, et la cause principale de l'extrême attention que lui voue son entourage et de sa mise à l'écart. On lui répète en effet depuis toujours qu'elle craint le soleil, qu'il peut même lui être fatal, et qu'elle doit à tout prix le fuir. Et, jusqu'à ce jour où, sans que personne ne sache ni comment ni pourquoi, elle reçoit une invitation de la part de la Reine – autorité suprême s'il en est -, sa vie n'était remplie que par de rébarbatives leçons de sorcellerie et de trop rares sorties de nuit dans un petit jardin.
On ne peut donc qu'être touchée par sa condition et ravie pour elle qu'une occasion se présente enfin de faire son entrée dans le monde. Monde qui à toutes les caractéristiques de l'Angleterre de l'époque victorienne, la présence de la magie et d'animaux mécaniques en plus.
L'intérêt premier du roman tient donc dans la découverte du palais et de ses codes par la candide Andraste.
A peine arrivée, et poussée par une irrépressible envie de liberté, elle se perd dans les innombrables méandres du royal bâtiment et se retrouve, sans trop savoir comment, dans les douches du quartier des domestiques. C'est là qu'elle fait la rencontre qui va bouleverser sa tranquille existence. Elle tombe en effet sur un homme mystérieux bien décidé à mettre fin à ses jours, et, émue par sa situation, met tout en oeuvre pour l'en empêcher, quitte à y laisser sa pudeur et… sa virginité. Quelle n'est pas sa surprise, le lendemain matin, lorsqu'elle se rend compte que l'homme en question n'est autre que son professeur de nécromancie et l'un des personnages les plus puissants du royaume: Lord Thadeus Blackmorgan.
Voilà en quelques mots le postulat de départ du récit… et le début des ennuis, autant pour notre héroïne que pour le lecteur.
On suit donc au fil des pages l'évolution d'Andraste dans ce monde où tout est nouveau pour elle, où elle pense de prime abord ne pas avoir sa place, sa découverte de la réalité de sa condition ( elle est en fait supposée être une Élue, détentrice du double pouvoir de sorcière et nécromancienne ), le rôle qu'elle est amenée à jouer, et ses joutes verbales avec son amant/professeur. Et c'est là que le bât blesse.
Je m'explique: l'univers dans lequel l'auteure a choisi de faire évoluer ses personnages a beaucoup de potentiel – un monde où règne la magie, aux accents steampunk et répondant à tous les codes de l'époque victorienne, c'était ultra prometteur -,mais il n'est absolument pas exploité. En dehors de quelques rapides descriptions du château, de la capitale et, surtout, de la mode, on n'apprend rien, rien du tout, et, du coup, notre imagination s'en trouve méchamment frustrée. L'évocation des animécaniques nous met l'eau à la bouche, on en demande plus, mais… rien.
Georgia Caldera a pris le parti de faire passer la romance au premier plan, la mettant notamment en avant à grand renfort de scènes sexuellement explicites qui, à mon humble avis, n'apportent rien au récit. L'histoire entre Andraste et Thadeus, qui ne nous surprend à aucun moment vu qu'ils couchent ensemble au tout début du livre ( choix narratif audacieux mais risqué ), éclipse tout le reste.
Les 100 premières pages sont plutôt agréables, on découvre avec plaisir les personnages et on devine leur environnement, mais les 250 suivantes sont on ne peut plus redondantes. Nos deux personnages principaux passent leur temps à jouer au chat et à la souris, à « je te suis tu me fuis, je te fuis tu me suis », à un tel point que ça frise la bipolarité, et j'ai à plusieurs reprises dû lutter pour ne pas abandonner la lecture. Andraste se révèle finalement être un personnage sans grand relief, dont la naïveté et la propension à la soumission deviennent vite agaçantes, et Thadeus est profondément antipathique. Ce dernier n'hésite pas à manipuler, contraindre et même violenter celle qui pourtant l'attire et le fragilise, et l'auteure lui trouve toutes les excuses possibles ( à croire qu'elle n'a aucune fibre féministe ). Et face à ce monstre d'égoïsme et de machisme, Andraste se tait, accepte et, comble de l'insupportable pour moi, en redemande, sous prétexte qu'il exerce sur elle un magnétisme incontrôlable. ça a réellement été dur pour moi de ne pas jeter le livre à travers la pièce! ( oui oui, à ce point )
Finalement, au bout de 340/350 pages, et contre toute attente, l'histoire finit par décoller et on a enfin droit à de l'action. le récit devient palpitant et on tourne les pages avec plaisir. La tension est présente, le suspens aussi, et la magie, jusque là en filigranes, occupe enfin la place qui lui est due. Et, ce n'est pas rien, Andraste devient enfin un personnage fort, qui prend son destin en main et cesse d'être une sorcière potiche.
J'ai donc, vous l'aurez compris, été très déçue par ce roman. Présenté comme un livre de style fantasy – c'est même dans le titre -, pouvant faire penser par certains aspects à « Harry potter », il s'agit en fait d'une pâle romance érotico-fantasy. Ajoutez à ça le fait que j'ai trouvé le style de l'auteure assez poussif, et vous devinerez facilement qu'en ce qui me concerne ce sera un one shot: je ne lirai pas les tomes suivants.
Bon je commence par quoi ? Tout est génial dans ce livre!
Pour commencer la plume de l'auteur est incroyable, elle utilise un vocabulaire soutenu mais la plume reste incroyablement douce et fluide!
Les personnages sont géniaux, développés parfaitement. Andraste, la protagoniste est magnifique autant physiquement que psychologiquement! Thadeus, que dire de Thadeus à part qu'il est parfait!♥
L'univers est extrêmement développé et complexe, les décors et les robes sont magnifiquement bien représentés dans mon esprit.
L'intrigue est parfaite (beaucoup de parfait sans cette chronique^^) et nous tient en haleine tout le long du roman. La fin nous laisse sur un petit cliff-hanger parfait!
En conclusion, je l'ai dévoré et je vous le recommande chaudement. Ce livre est un joyau (titre de ma prochaine chronique^^). Et puis avouons-le, la couverture est magnifique, divine...
J'attends le tome 2 avec beaucoup beaucoup d'enthousiasme!!
Avec ses cheveux blancs, ses yeux mauves et sa peau diaphane, Andraste fait partie de ces femmes particulières autour desquelles une légende tourne. Ce qui fait d'elle une jeune femme très demandée et remarquée à la cour. C'est une jeune fille plutôt naïve, spontanée et intelligente que l'on découvre dès les premières pages. Elle ne connaît ni la vie en société, ni comment se comporter avec les autres. Elle est propulsée au cœur d'une malédiction dont elle ne peut envisager la portée. Au fil de l'histoire et des découvertes, elle évolue et prend de l'assurance. ....
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/05/victorian-fantasy-1-dentelle-necromancie.html
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