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Fin décembre 1948, un an après Remous, Vertiges sortit aux éditions du Bateau Ivre.
Peu s'en fallut que l'ouvrage ne fût ceint d'une bande proclamant, citation d'une lettre de Céline, " Droit au cul, signé Ferdinand ". Une idée de Paraz. L'éditeur eut la sagesse de ne pas la suivre. C'eût été dévaluer la marchandise. Ravaler au rang du porno un joyau de l'érotisme le plus subtil. Car, justement, Paraz ne va jamais droit au... but. Il n'appelle jamais un chat un chat. Ses périphrases sont bien plus suggestives.
Aucun mot qui blesse la pudeur dans le récit des scènes les plus torrides. D'autant qu'elles sont narrées par Florence, l'innocente héroïne dont on connaît, depuis Remous, les inhibitions. Vertiges se laisse malaisément enfermer dans un genre défini. Paraz su y réunir tous les ingrédients pour réussir le grand roman érotique que son ami André Pieyre de Mandiargues appelait de ses voeux. Il les concocte avec une jubilation évidente.
Mais quoi qu'il écrive, à quelque contrainte qu'il s'astreigne, il fait éclater les cadres. Incapable de se couler durablement dans un moule, il débouche toujours où on ne l'attend pas, narquois ou sarcastique. Paradoxal et foisonnant. Original, en un mot. Vertiges rend pleine justice à son art de conteur. On n'a pas fini d'en épuiser les sortilèges. " J.A.
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