"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Peintre, illustratrice et créatrice de costumes et décors de théâtre, de ballets et de cinéma, Valentine Hugo, née Gross, voit le jour à Boulogne-sur-Mer en 1887. Après des études à l'école des Beaux-Arts de Paris, elle entre dans les cercles des artistes et écrivains tels Marcel Proust, André Gide, Paul Morand, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Erik Satie, Maurice Ravel, Serge Diaghilev, Léon-Paul Fargue ou Roger de la Fresnaye, qu'elle reçoit dans son appartement de la rue de Montpensier à Paris. En 1919, elle se marie au peintre Jean Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo ; les époux mènent vie mondaine, tiennent salon et reçoivent les artistes parisiens.
Après s'être intéressée au mouvement Dada et à la pensée de Tristan Tzara, elle se rapproche à partir de 1926 du mouvement surréaliste dans lequel elle trouve de quoi nourrir son besoin d'anti-conformisme ou de merveilleux, ainsi que le moyen de s'éloigner de l'académisme de ses débuts. Sa vie et son oeuvre prennent alors un autre chemin ; après sa séparation d'avec Jean Hugo, elle devient la compagne de Paul Éluard puis d'André Breton de 1931 à 1932. Elle peint alors le rêve, réalise des objets à fonctionnement symbolique et illustre nombre de livres d'écrivains admirés comme Achim von Arnim, Sade, Arthur Rimbaud ou Lautréamont. Celle que Cocteau appelait « mon beau cygne » meurt à Paris, seule et dans la misère, en 1968.
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