Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Un livre, c'est le faire.
Cette action doit toujours commencer car c'est commencer qui fait qu'on supporte, qu'on n'est pas seulement une tombe du vécu. ouverture du livre : " je suis remplie de choses à oublier ". et sa clôture le rappelle : " dans le bec d'une tourterelle vole un nid en construction ". mais le livre est-il vivre ? ainsi les mots ne savent pas être des choses, résistent ! isabelle pinçon tente bien d'en vendre, d'en découper comme viande, mais " le dernier morceau (.
. . ) sur l'étal contient l'histoire " ; d'en chausser. mais " j'ai des ampoules aux pieds ". dans le livre, s'il y a la vie c'est par la voix qui l'écrit, qui court-circuite la grammaire, ses ordres d'apparition et de disparition, temporels par exemple : " il me manque autrefois li " . isabelle pinçon ne veut que l'apparition, que la voix qui vient. c'est-à-dire qu'elle ne veut que l'interlocuteur. condition d'existence concrète.
S'adresser enlève l'écorce: " avec vous, c'est moi " . formidable et paradoxal singulier. morale de base, de vie humaine : " quand on joue avec les mots, on se fout des objets ".
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !