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« Tout autour, un parc et ses séquoias si grands pour mes yeux d'enfant que je me dis qu'avec ces sapins-là, le ciel n'est pas si loin. Je descends de l'ambulance. Tristesse et joie sont dans mes poches ? Tout va bien. Mais non, que dis-je : à l'abordage, à la conquête ! ».
Phérial a quatre ans et s'apprête à entrer dans un orphelinat pour enfants en régression. Loin de se douter que le chemin sera périlleux, il traverse sa réalité d'enfant abandonné en se jouant comme il peut du cortège des misères sans fin, des familles d'accueil, des éducations aux mille règles, mille abus, mille mensonges.
Ne perdant jamais de vue son désir profond : retrouver peut-être, un jour, sa maman, il avance sans relâche et au cours de ses péripéties rencontre trois femmes d'exception. Trois fées, n'est-ce pas d'excellent augure pour que l'enfant puisse devenir le fils du père, le fils de la mère puis l'homme qu'il doit être ?
Récit initiatique des temps modernes, Une vie minuscule est un premier roman dans lequel la poésie, portée par une magistrale fureur de vivre, gifle tour à tour déception et tristesse.
Phérial a été abandonné à la naissance par sa mère et se retrouve à l'orphelinat. Il raconte ses souvenirs de ce passage à l'orphelinat, les copains d'enfance, le passage devant le médecin, l'éducatrice. Puis il connaîtra successivement 3 familles d'accueil. Là où il se sent bien, il ne peut pas y rester. Ailleurs, il va vivre l'enfer mais chaque fois, il accepte, allant jusqu'à mimer les habitudes de vie de ces gens et devient un pur délinquant. On se demande alors comment il peut s'en sortir et c'est ce qu'il explique dans la troisième partie. Finalement, c'est l'enthousiasme et son désir de vivre qui va l'emporter, envers et contre tout.
Je trouvais l'écriture très belle mais je ne réussissais pas à m'émouvoir sur ce roman. Je me disais que c'était trop d'horreur pour un seul enfant : impossible. Je percevais pourtant certaines vérités, notamment sur la vie à l'orphelinat. j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur avant d'avoir lu entièrement le roman (ayant reçu le livre un peu tardivement, deux jours avant la rencontre...). Et là, révélation. L'auteur a vécu le pire, c'est son enfance qu'il raconte (en partie, puisqu'il est passé en fait par 12 familles d'accueil...). J'ai donc changé mon regard sur ce roman que j'ai terminé avec beaucoup d'émotions. L'entretien avec Philippe Krhajac s'est aussi conclu par une belle leçon de vie : "On a toujours le choix de nos vies, Sylvie ..."
Pherial, un gamin de quatre ans arrive dans un orphelinat et pour lui tout est nouveau, il va devoir s'adapter, se faire des copains ........
Quelques années plus tard, il est apte à être placé en famille d'accueil, alors là c'est le bonheur. Les adultes sont charmants, les enfants le considèrent comme leur frère d'adoption mais cela ne dure pas, en effet maman Liliane souffre de sclérose en plaques et l'administration juge trop lourde la charge d'un enfant.
Seconde famille d'accueil mais là changement d'ambiance ......
Phérial, fragilisé psychologiquement change, devient taciturne, fait des crises d'angoisse, d'épilepsie mais l'avenir est devant lui quand aidé d'une thérapeute sa vie va changer, il a un but ........ l'école de théatre.
Un parcours d'une vie difficile, mais qui donne espoir.
Je voulais lire ce roman car l'histoire qui y est racontée est en partie celle de l'auteur. Car lui aussi a été recueilli par l'assistance publique, lui aussi est passé de famille d'accueil en famille d'accueil.
Ce qu'il y raconte est émouvant, tragique, mais rempli d'amour et d'espoir.
J'ai été touché par ce petit Phérial. Toute sa vie d'enfant et de jeune adulte, il va manquer d'amour, pourtant il est soutenu par quelques personnes qui sont attachées à lui, Mme Mireille, Mme Lecoeur, Danie. Mais ces femmes, ne sont pas sa mère et Phérial a besoin de sa mère et de son amour. Quel enfant n'en n'aurait pas besoin. Il espère un jour pouvoir la retrouver. Combien d'enfants abandonnés essayent de retrouver leur parents ? Combien y arrivent ? Pas beaucoup. Mais lui, il espère, il y croit.
C'est un livre magnifique qu'il faut absolument lire. Vous serez touché par la façon dont l'auteur a écrit cette histoire. le style d'écriture suit la maturité de Phérial, c'est ce qui rend encore plus touchant ce petit garçon, cet adolescent et ce jeune adulte, que l'on a envie de protéger et de serrer dans ses bras pour lui dire que tout ira bien.
J'ai beaucoup apprécié son style d'écriture, facile à lire. C'est un livre dont il faut parler, pour au moins connaître l'histoire des ces enfants, qui ne demandent qu'un peu d'amour.
Une vie minuscule est un roman étonnement plein d’enthousiasme, de fureur de vivre. Philippe Krhajac dépeint une réalité difficile, celle des enfants de l’assistance publique, mais la voix qu’il utilise reste (malgré la révolte qui gronde parfois) optimiste et sereine, permettant une lecture délicate mais loin d’être étouffante ou insupportable. Il y a d’ailleurs là par moment une certaine étrangeté à passer de l’innocence et de la simplicité de l’enfance, avec une écriture à rimes tellement imagées, à l’innommable. Mais, même si l’auteur garde un regard réaliste et véridique (il est évidemment beaucoup question de sa vie dans ces pages), il ne porte aucun jugement critique ni ne dénonce farouchement les travers et les failles du système et de ses acteurs.............................................
https://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/philippe-krhajac-une-vie-minuscule
Lorsque Phérial arrive à l’orphelinat, il a l’impression de se trouver devant un véritable château protégé par les grands sequoias, dont la directrice Isabelle serait la fée ; pourtant, du haut de ses quatre ans le petit garçon abandonné par ses parents a déjà des raisons de ne plus croire aux contes. Il a déjà connu une succession de familles d’accueil – et de mauvais traitements – et ce parcours de douleur est loin d’être fini…
Comment grandir, comment arriver à se construire lorsque la vie ne vous apporte que désillusions, lorsqu’à chaque foyer qui change et apporte l’espoir d’une vie normale, peut-être même un peu d’amour, que ce soit au fin fond des campagnes ou au pied des cités, la chute soit si brutale ?
Les Liliane, les Lacroix, les Procron… à chaque fois le petit garçon y croit de toutes ses forces, et finira par grandir tant bien que mal, enfant fragile en quête d’amour et d’identité (il n’apprendra qu’à l’occasion de sa naturalisation qu’il est d’origine yougoslave) qui s’évanouit quand il a trop d’émotions, et devenu adulte la proie d’intenses crises d’angoisse. Ce roman d’apprentissage est un puits d’émotions, il est difficile de lire ce dont l’enfant est victime, et pourtant la façon dont il ne lâche jamais espoir ne lasse pas d’étonner – à rapprocher du si joli premier roman d’Isabelle Carré, où la lumière, la seconde naissance et le salut viendront également de la découverte du théâtre.
Août 1070. Phérial, quatre ans, enfant abandonné et maltraité par sa famille d’accueil, est transféré à l’orphelinat. Un superbe château, entouré d’un parc et de trois séquoias qui le ravissent. Il y sera heureux pendant quatre années.
Balloté d’une famille à l’autre, il sera naturalisé français, apprenant ainsi son origine yougoslave. Chez les Liliane, il sera traité avec tendresse, chez les Lacroix, il sera abusé par le père de famille. D’autres familles suivront, avec la délinquance et la prison ...
La rédemption viendra de sa découverte de la Comédie, pour laquelle il se passionnera. Enfin, il finira par retrouver la trace de sa mère.
Ce premier roman très intimiste, écrit sans pathos mais avec une désarmante sincérité, ne laisse certainement pas indifférent ! À découvrir !
Un roman douloureux qui décrit la vie d'un petit orphelin, son errance entre orphelinat et maisons d'accueil. Ses espoirs et ses désillusions face la nature humaine dans ce qu'elle a de pire. Ecrit de main de maître, un livre pourtant porteur d'espoir, celui de penser que même avec des débuts difficiles on peut penser en grand et espérer une vie meilleure, si l'on a la force de se battre et d'y croire.
Phérial Chpapjik a 4 ans, il arrive à l'orphelinat plongé dans une immense forêt de Bourgogne. Nous sommes dans les années 1970. Ce petit garçon est de l'Assistance Publique. Après avoir été hébergé en famille d'accueil, maltraité, il rejoint une structure collective et le groupe des dauphins. Tous les enfants qui vivent là ont eu, comme lui, des itinéraires difficiles. Mais voilà, l'orphelinat ne peut pas être une solution durable. Alors, de nouveau, Phérial connaît les familles d'accueil, certaines très attentionnées, d'autres moins. Chaque fois, c'est une nouvelle éducation qui se dévoile, pour le meilleur et pour le pire. Phérial n'a de cesse de lutter contre ses propres démons et doit affronter, en plus, un monde d'adultes impitoyable. Trouvera-t-il le chemin qui donnera à sa vie minuscule toute sa grandeur ?
Ce 1er roman de Philippe KRHAJAC est le chemin de croix d'un tout jeune enfant malmené par la vie, de ces êtres vulnérables qui semblent attirer sur eux toutes les forces maléfiques, mais c'est sans compter sur le talent de l'auteur qui ponctue cette histoire de formidables parenthèses d'amour.
J'ai particulièrement aimé partager le quotidien des Liliane, cette famille dont la maman souffre d'une sclérose en plaque qui surmonte la maladie et les handicaps qu'elle engendre tout en beauté. J'ai été transportée par cette sortie familiale au cinéma, un bain de culture apprécié à sa juste valeur par une famille mise sur son trente-et-un le jour de l'événement.
Par la plume de Philippe KRHAJAC, c'est un très bel hommage aux familles qui acceptent d'accueillir des enfants en souffrance au sein de leur foyer. Les éducateurs, éducatrices serait plus exact, font preuve d'une profonde générosité, d'une disponibilité sans faille et d'un attachement incroyable, comme autant de petites bouées lancées à un enfant en plein naufrage.
Ce roman est d'une intense profondeur. Il explore le mal-être de cet enfant, ses crises d'angoisses et la manière, à l'époque de les traiter. Les boîtes de valium comme la solution aux tourments d'un petit être isolé, croulant sous le poids des secrets.
Parce que la menace est toujours là mais qui le croirait, hein ? Le garçon garde au fond de lui l'empreinte de toutes les agressions qu'il a vécues comme un boulet qui, sans cesse, le tire vers les profondeurs.
Il va grandir avec, passer l'adolescence avec perte et fracas, vivre dans la vulgarité, côtoyer les durs, les caïds, sombrer en prison, en ressortir et garder en lui cette formidable envie de vivre.
Tout au long de sa modeste existence, Phérial va rencontrer des êtres humains attentionnés.
Et si l'art, le théâtre particulièrement, lui permettait de s'épanouir, grandir, s'affranchir des pressions ? L'écrivain donne à Phérial l'opportunité de sonder un tout nouveau champ des possibles. Le chemin n'est pas sans embûche mais c'est peut-être celui de la résilience, il mérite d'être visité !
Et puis, dans ce roman, il y a aussi l'appel impérieux des origines. Il y a, bien sûr, celui de la filiation. Comment se construire soi-même sans connaître nos géniteurs, le motif de leur abandon ? Le jeune garçon va mener son parcours initiatique avec un seul but, celui de retrouver sa mère. Avec elle, c'est aussi le fil de l'histoire d'un pays tout entier qui est tiré. Phérial est originaire de Yougoslavie, un pays étranger avec sa langue, ses traditions...
Philippe KRHAJAC conclut son 1er roman tout en beauté, pour donner à "Une vie minuscule" toute sa grandeur. La chute imaginée avec la couverture, cet enfant au bord d'un gouffre envahi par des nuages, se révèle être une petite bombe, éblouissante. Après avoir maintenu le.a lecteur.rice dans la brume, étouffant sous la chape de plomb, il fait souffler un vent d'optimisme sur l'humanité.
Je me suis surprise à refermer ce roman, un sourire aux lèvres, de ceux qui témoignent que la vie est belle et que chacun peut trouver sa voie, des mentors sont là à veiller sur nous !
http://tlivrestarts.over-blog.com/2018/01/une-vie-minuscule-de-philippe-krhajac.html
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