Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Ces "essais de résistance culturelle", qui se situent d'abord dans le contexte anglo-saxon, ensuite dans le contexte français (White évolue entre deux langues, entre deux mondes), s'échelonnent de 1963 à 1996 et sont divisés en quatre sections : «La révolution culturelle à Glasgow», «En France : autour de mai 1968», «Les années de la dérive», «Le champ du grand travail». Tout en répondant à la question de savoir quelle tactique adopter pour survivre (et même vivre hautement) à l'intérieur d'un désastre, ils s'efforcent aussi d'ouvrir, en dehors de toutes les orthodoxies établies et de leurs dégradations médiocratiques, un espace culturel à la fois original et général. Quand le brouhaha autour du millénaire se sera apaisé, et que l'on pourra regarder tranquillement la trajectoire des quelques figures vraiment intéressantes du 20e siècle, celle de Kenneth White, cet Européen scoto-français, se révélera être une des plus significatives, aboutissant non à un monument (White se moque de tout ce qui est panthéonique), mais à un champ d'énergie inédit, à un nouveau paysage de l'esprit. Le Prix Roger Caillois 1998 a été décerné à K. White pour l'ensemble de son oeuvre.
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