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« Il est toujours bon d'écrire aux femmes que l'on aime. Ne serait-ce que pour les avertir, une fois la rupture consommée, qu'elles font bien de fuir ceux qui leur ont menti, les ont bernés, les ont parfois trompées pendant si longtemps. Il en va de leur départ comme de la mer, lorsque celle-ci se retire : on s'aperçoit de ce qui se cachait sous les flots. Des bidons d'essence, de vieux pneus, des bestioles décharnées. » Y. M.
En exhumant de ses cartons cette lettre vieille de dix-huit ans, Moix accomplit un geste magnifique et ressuscite un verbe qui n'appartient qu'à lui. Albert Sebag, Le Point.
Ne pas croire l'adjectif « simple » dans le titre. C'est une lettre d'amour fiévreuse, complexe, ambitieuse, sombre, exaltée, caractérielle, très littéraire. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.
C'est cru et cruel, certes, mais aussi inventif et souvent tordant. Louis-Henri de la Rochefoucauld, Technikart.
Curieux de lire cet auteur un peu donneur de leçons dans ces chroniques chez Ardisson ,je m'y suis collé.C'est bien écrit certes mais le personnage me laisse perplexe.Une lettre d'amour qui est en fait une lettre de rupture.
Est-il un romantique exacerbé ou un incroyable misogyne ,difficile à dire!
Je ne vous ferai pas l'offense, du moins je ne lui ferai pas l'offense de le présenter, tellement Yann Moix a une haute opinion de sa personne. Il pense être connu et reconnu pour son talent. Oh que dis-je ? Quelle insulte ! Point de talent, juste du génie.
Le ton est donné, pensez-vous ?...
Et bien non, pas du tout, je ne vais pas dézinguer cet auteur (car il est pour moi avant tout un auteur), je l'apprécie vraiment. J'aime sa timidité qui le rend odieux, agressif, j'aime son cynisme, sa provocation, sa répartie, son écriture. Et ce que j'aime par dessus-tout c'est Une simple lettre d'amour.
Cette lettre, loin d'être simple, s'adresse à une femme que l'auteur a beaucoup aimée, qui l'a quitté parce qu'il était insupportable, invivable. Il écrit cette lettre au nom de celui qu’il était vingt ans plus tôt. Présentée comme un roman, elle s'apparente plutôt au coming out de Yann Moix sur l'effroyable consommation des femmes qu'il a pu faire et que certains hommes peuvent faire à un moment donné de leur vie. Cette lettre s'adresse à une femme et à travers elle, à toutes les femmes, les potentielles proies du prédateur au regard pénétrant qui dès qu'il les repère les voient tel un "réceptacle à jouissance, des orifices à contentement, des cargaisons que l'on pelote."
Yann Moix aborde la question de la perception amoureuse du point de vue masculin et décrypte ainsi leur psychologie. Le bandeau "Les hommes ne savent pas aimer" révèle déjà la teneur de son analyse. Peut-on vraiment à partir de sa propre expérience en tirer de telles généralités ? Certainement pas. Mais l'essentiel n'est pas là...
Fidèle à son image, l'auteur manie aussi bien la provocation que les mots. Il a le sens de la formule, ça claque, ça cingle. Il est tellement cynique parfois, qu'il en devient risible. L'animal aurait-il peur, aurait-il été blessé ?
Mais Yann Moix est avant tout un homme de lettres et un romantique qui s'ignore (ou pas...). La description de sa rencontre avec celle qu'il aura cru tant aimer est sublimement écrite. Il en est touchant, attendrissant.
Parfois véritable salaud, parfois romantique idéal, impossible de rester indifférent et de résister à Yann Moix. Est-ce finalement cela un prédateur ?
Lettre d'amour ou de désamour, toujours est-il qu'Une simple lettre d'amour est absolument jubilatoire.
Mon avis ici : http://the-fab-blog.blogspot.fr/2016/10/mon-avis-sur-une-simple-lettre-damour.html
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