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Lydie, jeune Parisienne, se marie à un industriel belge, Alphonse Van Zee. Après une lune de miel idyllique dans les Ardennes belges, le jeune couple emménage provisoirement rue du Palais à Bruxelles, chez Mme Van Zee et ses trois filles. Dans la maison règne une atmosphère hostile, la mère et les filles sont à la chasse au mari et Lydie, belle et cultivée, trop éduquée, fait se détourner des soeurs Van Zee, moins bien loties physiquement et intellectuellement, tout mari potentiel. Jusqu'au jour où une lettre annonce la venue d'un lointain cousin, jeune papa, veuf et riche. Lydie, dans une longue lettre à sa mère restée à Paris, croque avec férocité l'esprit de province qui règne dans la capitale, les promenades hebdomadaires au Parc de Bruxelles, les gens qui y déambulent, l'architecture et les moeurs de l'époque.
À travers ce roman réaliste (1875), elle porte surtout des revendications féministes, comme le droit à l'éducation, issues du courant laïque et progressiste de la fin du XIXe siècle. Elle dénonce aussi les préjugés sociaux et l'esprit obtus de la petite bourgeoisie. La présence de ce point de vue radical n'entrave en rien le récit, qui demeure un roman léger et un beau divertissement.
La collection « Femmes de lettres oubliées » (éditions Névrosée) est une collection inaugurée en 2019 et qui contient de sacrées pépites ! Après avoir découvert les Marolles du début du siècle dernier avec « Modeste Autome » de Marguerite Baulu, je continue tranquillement mes découvertes des « Oubliées ».
« Une Parisienne à Bruxelles » est un court roman, enlevé, pétillant, drôle et caustique. Je l’aurais aimé plus épais pour rester un peu plus longtemps avec Lydie, la protagoniste de l’histoire.
Donc Lydie est Parisienne, elle tombe amoureuse d’un ingénieur belge et part avec lui au gré de ses missions en Belgique. Ils doivent s’installer quelques mois chez la mère de son mari, vivant une dans une demeure bourgeoise avec ses trois filles à marier.
Il y avait vraiment matière à écrire un pavé de cette histoire, surtout avec cette plume si douée ! Elle m’a fait penser à un prémice austenien, oui carrément !
Les caractères de la mère et de la sœur ainée sont formidablement drôles, l’histoire charmante, la fin un peu brutale. Et il y a aussi une touche de début de féminisme qui transparait qui m’enchante pour un roman de cette époque (1875).
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