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Installé près de ménerbes, l'écrivain peter mayle a visité les arrière-salles de provence, à l'heure où le vin semble plus clair ; tracé le portrait d'amédée, fermier et vigneron pour qui " vous aimez le lapin ? " signifie généralement : q "puis-je emprunter le pré du bas pour y planter de la luzerne ? " écouté avec le sérieux d'un profane et l'ironie d'un londonien les pourparlers, les mots, les marques d'affection d'un village du lubéron, et fini par comprendre la formule chantante - mais combien mystérieuse - lâchée au milieu des repas : encoredupaingue ?
Cette chronique quotidienne et malicieuse a fait le tour du monde.
Elle connaît en france un succès sans précédent.
En 12 chapitres - un par mois- l'année d'installation du Britannique Peter May et de son épouse dans le Lubéron près de Ménerbes. Le couple y a acheté un mas en pleine garrigue.
Une année fertile en changements. « La Provence constitue un choc pour l'organisme septentrional. » avec son alimentation aux saveurs puissantes, son climat aux températures extrêmes, son mistral brutal et épuisant « qui rendait fou bêtes et gens ». Il faut saisir les subtilités de l'accent des Provençaux, s'adapter à leur débit à la vitesse « de mitrailleuse » .
Il faut aussi rénover le mas, le rendre confortable, donc faire appel à des artisans locaux.
C'est l'occasion pour le couple d'entrer en contact avec les autochtones, d'observer leurs habitudes et de s'intégrer progressivement dans cette communauté qui va être désormais la leur.
L'ouvrage se présente comme une chronique de la vie en Provence vue par l'oeil neuf d'un étranger qui rappelle un peu la manière de Montesquieu dans LES LETTES PERSANES . Mais loin d'être une satire mordante, elle ne témoigne que d'une ironie bienveillante teintée de tendresse .
Cela nous vaut une série d' anecdotes souvent cocasses, mais relatées par un narrateur qui a le sens de l'humour et qui garde, en bon britannique, sa capacité de distance et de dérision en toute circonstance.
Je pense en particulier au récit de scènes d'intempéries, de repas pantagruéliques auxquels le couple est invité et à celles qui concernent l'odyssée de la rénovation du mas. Elles rappellent les scènes narrées dans VOUS PLAISANTEZ MONSIEUR TANNER par Jean-Paul Dubois aux prises lui-aussi avec des artisans locaux qui ne parviennent jamais à tenir les délais .
Certains y verront une image stéréotypée de la Provence et des Provençaux. Il est vrai que certaines pages peuvent sembler écrites par Pagnol ou Alphonse Daudet. Peut-être est-ce aussi parce que le style de l'ouvrage – traduit de l'anglais – est d'une élégance classique et un peu apprêtée .
Quoi qu'il en soit UNE ANNEE EN PROVENCE, présent chaque été en vitrine des libraires, constitue une agréable lecture estivale, et donne l'envie d'aller vérifier sur place s'il est toujours possible de déclarer, 26 ans après la parution de l'ouvrage « Quelle chance nous avons de vivre ici ! »
Étant amoureuse de la Provence et ayant une maison à Goult, je ne peux qu'aimer ce livre très bien écrit
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