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Il a suffi d'une soirée d'été pour que Rebecca, jeune femme sans histoires, soit prise au piège d'un jeu cruel, implacable. À présent, lorsqu'elle marche dans la rue, elle se retourne tous les trois pas. Rebecca pense que le danger est dans son dos. Pourquoi ne serait-il pas devant elle ou juste à ses côtés ?
Une descente aux enfers intrigante, ironique, corrosive, dans laquelle Christophe Carlier joue avec les codes du roman noir.
Ce roman est le lauréat de la deuxième édition du Prix du roman de la gendarmerie nationale, qui vient récompenser une oeuvre de fiction dans laquelle la gendarmerie et le rapport au métier de gendarme occupent une place cardinale.
Présidé par le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, le jury réunit gendarmes, journalistes et écrivains, tels que Maxime Chattam, Françoise Bourdin, Cécile de Ménibus, Emmanuel Chaunu, Virginie Carton, Eric Delbecque ou Yves Thréard...
Un prénom en trop de Christophe Carlier
C’est un roman d’une belle écriture, formé de chapitres courts, mettant en scène trois principaux personnages dont Rebecca dont nous ne connaitrons son histoire, ses relations, son travail, ses sentiments, ses peurs, ses doutes, ses angoisses qu’au travers du récit d’un psychopathe qui la traque et d’une collègue de bureau Violette, subordonnée à Rebecca et qui cherchera par tous les moyens à devenir son amie. Franchement, j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce jeu de confidence entre ces deux personnages, ne sachant pas qui manipulait l’un ou l’autre, pour prendre en quelque sorte le pouvoir sur Rebecca. « On ne nait pas tueur on le devient s’inscrit en rouge » en page 4 de couverture. « Il suffit d’une soirée d’été dans une boite de nuit, pour que Rebecca nous dit Christophe Carlier, jeune femme sans histoire, soit le jeu cruel et implacable d’un jeu cruel implacable. Rebecca pense que le danger est dans son dos lorsqu’elle marche dans la rue et se retourne tous les trois pas. Pourquoi ne serait-il pas devant elle ou juste à ses côtés ? Ce jeu dont va être victime Rebecca est celui d’un psychopathe qui est attiré par cette jeune femme, pour lui faire du mal. Harceleur, il mettra en œuvre tous les moyens et bon nombre d’attentions dont certaines mortifères pour déstabiliser sa victime, allant jusqu’aux meurtres d’autres femmes rencontrées par hasard, qui lui ressemblait de près ou de loin ou seulement avait comme prénom réel ou supposé celui de Rebecca. Lors de cette descente aux enfers de Rebecca une question Rebecca se pose ? Ne serait-elle pas aussi une manipulatrice bien qu’autoritaire et fragile comme on pourra le penser dans les derniers chapitres de ce livre. Sous diverses influences de ses amies mais pas que, et au regard des faits d’harcèlement de menaces à peine voilées de mort Rebecca se rend dans une brigade de Gendarmerie pour déposer une plainte. Sur l’indication du gendarme qui la recevra celle-ci déposera une main courante qui n'engage pas de procédure judiciaire la gendarmerie en l’occurrence, restant libre d'alerter ou non le procureur de la République sur les faits. Alors qu’il est précisé que les faits d’harcèlement, caractérisé par la répétition de propos et de comportement ayant pour conséquence une dégradation de la santé physique et mentale doit faire l’objet d’une plainte. Or, ici le gendarme semble plus intéressé par la plastique de Rebecca que par son dépôt de plainte et tout de suite requalifie sa demande par l’écrit d’une main courante. Toutefois, il faut toujours se méfier des premières impressions. Tout au long de ce roman qui se lit rapidement et ne vous fiez pas à ces 311 pages imprimées, l’on suit via les réflexions du psychopathe et de Violette, les mésaventures de Rebecca, mais aussi de celles de son petit ami qui sera mis en cause, puis de Violette qui elle aussi par le jeu pervers du psychopathe perdra un moment l’estime de Rebecca. Dans ce jeu du chat et des souris, il est dit que le gendarme enquête, tout de même. Parviendra-t-il à élucider cette affaire, protéger Rebecca ? Aura-t-il identifié le psychopathe ? Je vous laisse le découvrir. Ce roman Un prénom en trop de Christophe Carlier est le deuxième Lauréat du Prix de la gendarmerie nationale, qui récompense une œuvre de fiction dans laquelle la gendarmerie occupe une place cardinale. Autant le premier prix du roman de la Gendarmerie Nationale en 2021, Place aux Immortels de Patrice Quellard donnait une place prépondérante à une histoire mettant à l’honneur la mission d’un militaire de la gendarmerie comme prévôt pendant la première guerre mondiale, autant je reste dubitatif sur cette nomination ou le rôle controversé à mes yeux du gendarme, n’est pas l’élément principal de ce roman. Cela reste malgré tout un livre facile à lire à classer dans les romans policiers. Bien à vous.
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