Pour Belbézut, le petit diablotin, la rentrée ne se passe pas comme pour les autres enfants. Son diable de père lui a confié une mission : empêcher les enfants d'arriver à l'école. Par tous les moyens. Et Belbézut a plus d'un
tour dans son cartable. Son idée, détourner les enfants du chemin de l'école en leur proposant mieux : des jeux, des bonbons à gogo, etc. Mais en se transportant par magie sur le chemin de l'école, Belbézut trébuche et
laisse échapper son sac. Une gentille dame le lui ramasse et le lui rend. Mais très vite, Belbézut comprend qu'elle s'est trompée et qu'il a échangé son portable avec celui de la maîtresse ! Toutes les tentatives du petit
diable échouent donc les unes après les autres et il se retrouve à la fin « coincé » dans l'école.
Belbézut est un petit diable, au sens propre comme au sens figuré, et c'est ce jeu sur le double niveau de lecture qui fait toute l'originalité de ce texte sur la rentrée. L'histoire permet l'identification, puisque Belbézut est un enfant comme tous les autres (il incarne le plaisir qu'ils ont à aller à l'école et tous ses à-côtés : jeux de la récré, bonbons échangés, amitiés...). En même temps, le texte s'ouvre sur la fantaisie en introduisant une grande figure fictionnelle du conte fantastique : le diable. Mais le personnage n'est pas traité ici sous son jour effrayant. On reste dans la drôlerie et le jeu, la dimension ludique étant renforcée par l'aspect « comptine » du texte : les répétitions et les jeux de mots créent un rythme, ponctué par le « refrain » de Belbézut, qui accompagne tous ses ratés d'un « Zut, re-zut et trois fois zut ».
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