Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Avec cette prose, Ivan Bounine (1870-1953), écrivain (nouvelliste, romancier) et poète, déploie son art de la sensation, portant un regard précis et ample à la fois sur le monde qui l'entoure au travers d'une constellation de personnages de classes et de catégories sociales diverses, les uns servant les autres, chacun saisi dans une distance, et selon le degré de leur apparition, trouvant à s'incarner dans la magie de son écriture. Qu'il s'agisse du déclin d'un monde amené à disparaître, rappelé par le nom même du paquebot qui conduit le Monsieur de San Francisco accompagné de sa femme et de sa fille dans l'Ancien Monde depuis le Nouveau Monde, l'Atlantide, jusqu'à la ville de Babylone dont il est fait référence en exergue dans une citation extraite de « L'Apocalypse » (Chapitre 18), ou du déclin d'un homme que la mort soudaine emporte, tout ici est vacuité sans que toutefois la vie ne soit abandonnée à une noirceur par trop nihiliste. Ivan Bounine reçut en novembre 1933 le prix Nobel de littérature. C'était la première fois que ce prix était décerné à un écrivain russe. Il est mort en exil, alors en France, misérable, sans être rentré en Russie. Cette nouvelle datée d'octobre 1915, ici traduite par Christian Mouze, n'avait jamais été retraduite depuis 1934, date à laquelle elle paraissait sous la traduction de Maurice Parijanine pseudonyme de Maurice Donzel.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle