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À l'aube du 19octobre 1995, le cadavre d'un homme est découvert dans des rochers, à 80km de Djibouti. Le corps en partie carbonisé est celui d'un magistrat français de 39 ans, coopérant depuis un an au ministère de la Justice djiboutien. Son nom : Bernard Borrel. Alors que le corps du juge est toujours à l'endroit où on l'a retrouvé, un télégramme part de l'ambassade de France à Djibouti vers le Quai d'Orsay à Paris : «Bernard Borrel s'est donné la mort». Sa femme, Élisabeth, est informée du suicide de son mari. On lui promet une autopsie à Djibouti ; elle n'aura jamais lieu. Quand elle demande des documents médicaux, comme les radiographies du corps de Bernard, on lui annonce qu'ils ont disparu. Des amis, des parents tentent de la convaincre que le suicide ne tient pas. Élisabeth, elle-même magistrate, a du mal à admettre qu'on lui cache les vraies raisons de la disparition de son mari. Peu à peu pourtant, elle se rend à l'évidence : elle a été manipulée. Elle dépose finalement plainte pour assassinat en 1997, à Toulouse. Et là, tout commence. Ce livre est l'histoire engagée et passionnante, documents et révélations à l'appui, du long combat d'une femme contre une version fabriquée à la hâte, contre la raison d'État et avec un seul objectif : la vérité.
Un juge assassiné Élisabeth Borrel avec Bernard Nicolas.
Ce juge assassiné le 19 octobre 1995 à 80 km de Djibouti à un nom, Bernard Borrel, il à 39 ans, et depuis un an il a été envoyé par son ministère, coopérer avec le ministère de la justice Djiboutienne.
Rapidement, trop rapidement, les policiers et gendarmes intervenant à la suite de la découverte de son cadavre en partie calciné retrouvé près d'un rocher dans un éboulis, déclare que Bernard Borrel s'est suicidé. Alors qu'aucune constatation médico-légale n'est entreprise. Ce livre écrit par Elisabeth Borrel en collaboration avec Bernard Nicolas, serait digne d'un polar les plus noirs, s'il n'était pas le témoignage d'une affaire celle de l'assassinat du juge Bernard Borrel. ( en 2007 : « Assassinat du juge Borrel, une affaire française » - 52'- (Canal Plus). Ce livre est une nécessité ! C'est la première phrase écrite en prologue de cet ouvrage. Ce livre, je l'ai lu en deux jours et je m'étonne qu'il n'a pas été plus commenté si j'en crois l'absence de critique sur ce lien. Alors que les autorités Françaises, viennent de découvrir Bernard Borrel et comme vous pourrez le lire, uniquement par la constatation visuelle pour le moins sommaire d'un policier, un télégramme part de l'Ambassade de France à Djibouti vers le Quai d’Orsay à Paris : indiquant que Bernard Borrel s'est donné la mort. Sa femme étant à Djibouti avec ses enfants, est prévenu sans ménagement de la mort de son époux et on lui fait comprendre qu'il n'y a plus rien à faire en quelque sorte la messe est dite, pas de bruit et surtout pas de vague, pas d'embrouille avec le régime Djiboutien. Comment peut on expédier aussi rapidement une enquête sur la mort d'un magistrat en 1995 et exclure dans un premier temps que ce magistrat intègre, n'est pas été assassiné, lui qui sera désigné dans des conversations que vous découvrirez tout au long de cette reconstitution comme un juge fouineur ! Alors que l'on pourrait penser que le Quai d'Orsay, les ministres au plus haut de l’État Français, devraient s'interroger, lancer des enquêtes pour véritablement établir la vérité sur la mort de Bernard Borrel. C'est sa femme magistrate, Élisabeth Borrel qui contre vent et marée va s'acharner jusqu'à en ruiner sa santé à rechercher les tenants et aboutissants de cette affaire qui du fait des erreurs, des faux témoignages, des alliances entre services spéciaux de la République et des compromissions, malversations, procédures tronquées, autopsies superficielles, dossiers, et enregistrements perdus et la liste n'est pas exhaustive. Si j'ai pu me battre, c'est parce que j'ai été heureuse pendant quarante ans dont dis ans auprès de lui, dit Élisabeth Borrel. Alors que l'on pourrait également penser qu' Élisabeth Borrel également magistrate, elle pourrait trouver un appuis auprès de ses pairs, ce sera dans un premier temps tout le contraire. Elle qui prouvera par des investigations contradictoires et des enquêtes internationales, que Bernard Borrel a bien été assassiné, est traitée de folle et l'état Français enverra ses officiers des services de la Caserne Mortier enquêté sur elle, pour rechercher des éléments qui accréditeraient la version officielle celle que Bernard Borrel s'est donné volontairement la mort. Se rendant compte qu'elle a été manipulée Élisabeth Borrel dépose une plainte pour assassinat à Toulouse en 1997 et ce n'est qu' en 2003, qu'on lui notifiera les résultats des expertises qui confirmeront de manière irréfutable assassinat du juge Bernard Borrel. Elle s'entendra dire par un magistrat proche du dossier : « Voilà, l'assassinat est reconnu, vous n'irez guère plus loin dans un dossier pareil. » Devant ce combat inégal de cette femme entre deux nations dont la France , « du travestissement de la vérité, d'une fausse raison d'état brandie comme un certificat d'impunité par ceux qui craignent que la vérité éclate » on ne peut qu'être abasourdi par les révélations que vous lirez dans ce livre. L'on comprend les accusations portées par Élisabeth Borrel, contre certains juges, militaires, diplomates, hommes et femmes politiques Français qui ont tenté de taire l'assassinat de Bernard Borrel magistrat Français en mission pour la France dans un pays étranger « privilégiant la thèse grossière du suicide afin de protéger un régime politique totalitaire impliqué dans la disparition de ce magistrat. D'avoir soutenu le dit régime en faisant pression sur les instances judiciaires de notre pays, d'avoir escamoté des enquêtes d'attentats terroristes visant la France. » A la fin de la lecture de ce livre, on reste sur notre faim, comme Élisabeth Borrel. « Quel est l'intérêt supérieur de notre pays pour s'opposer obstinément à la manifestation de la vérité. Qui, que protège-t-on ? » Je vous laisse découvrir les implications des uns et des autres qui à cette époque occupaient les plus hautes responsabilités tant dans les ministères qu'au sommet de l’État. Une affaire d’État qui sera comme un écho à d'autres personnalités qui elles aussi sont décédées dans des circonstances troubles.
26 ans après les faits, l'enquête n'est pas terminée et le mystère demeure. Bien à vous.
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