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Eugénie, jeune Parisienne cultivée dont les parents craignent qu'elle ne devienne vieille fille, est engagée comme préceptrice au château de L'Islette, en Touraine. Dans ce décor enchanteur, elle s'attache aussitôt à Marguerite, sa petite élève. Entre deux leçons, Eugénie et l'enfant profitent de ce huis clos champêtre propice au repos et à l'insouciance. Mais lorsque Camille Claudel arrive à L'Islette pour en faire son atelier estival, l'artiste devient l'objet de toutes les attentions et de toutes les fascinations. Celle que l'on nomme respectueusement « Mademoiselle Camille » dessine le jour, sculpte la nuit. Elle travaille sans relâche à un groupe de valseurs jusqu'à l'épuisement. Malgré la chaleur étouffante et la poussière d'argile qui lui brûle les poumons, elle veut insuffler à son oeuvre suffisamment de son âme pour que ses personnages de terre s'animent. Et comme Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve un réconfort dans sa correspondance avec Debussy.
À mesure que la valse prend forme, traduisant la tension au sein du couple Claudel/ Rodin, Eugénie et la petite châtelaine entrent dans la danse.
Dans ce texte, Géraldine Jeffroy tisse avec subtilité la vérité historique et artistique et l'imagination de la romancière. Nous voyons, le temps d'un été, des destinées se croiser et des passions s'exacerber. Cet été-là verra naître des chefs-d'oeuvre comme La valse et La Petite Châtelaine pour Camille Claudel, le Balzac d'Auguste Rodin et dans une moindre mesure, comme en écho, L'Après-Midi d'un faune de Claude Debussy. Les trois artistes, chacun à sa manière, tourneront la page de la période romantique.
Le château de l' Islette est un château privé ouvert au public depuis 2010. Il est à quelques km d' Azay Le Rideau. Nous avons eu la chance de visiter ce château, il y a une dizaine d'années, et j'en garde un souvenir plein d'émotions. Il est petit, bordé d'un grand parc et d'un étang qui lui donnent un côté "maison de campagne". Il est une véritable invitation à la flânerie, à la rêverie, à la méditation. Lors de notre visite, dès la première pièce, j'ai aperçu une araignée de taille gigantesque, blottie dans un coin, avec l'air de dire "ne me dérangez pas". Vous imaginez qu'il n'était pas question de la déranger. Pour moi cet insecte donnait le tempo de l'endroit, c'est à dire, invitait au silence, au calme, chuuuuut, cet endroit est habité.
Le château est le décor de l'histoire, le premier personnage. Puis viennent Eugénie ; la preceptrice, Marguerite ; l'enfant, Camille Claudel ; l'artiste et Mme Courcelle propriétaire des lieux. Ces 4 présences féminines vont faire vivre l' Islette, vont illuminer les lieux, chacune à leur manière. Camille y vivra ses amours tumultueuses avec Rodin, y souffrira, mais aussi y créera la "Valse", actuellement au musée Rodin. Une nouvelle façon de nous faire comprendre que la douleur est créatrice et que l'art devient exutoire.
De tous ces événements de cet été à Islette, Debussy en sera le témoin, sera l'ami, le confident.
C'est un véritable enchantement, un bond dans le temps (nous sommes en 1892), nous sommes dans le romantisme et cela fait du bien.
Allez y, foncez et si vous passez près de ce château n'en manquez pas la visite.
L'été à l'Islette est celui qu'Eugénie, jeune parisienne, passera en 1892 au château de Madame de Courcelles, en Touraine. Alors que ses parents désespèrent de lui trouver un mari, elle deviendra le temps d'un été la préceptrice de Marguerite, mais surtout l'amie de Mademoiselle Camille, toute jeune sculpteur. Car c'est bien aux côtés de Rodin, Debussy et Camille Claudel qu'Eugénie va passer quelques mois...
Géraldine Jeffroy signe ici un premier roman tout en douceur et poésie.
Malgré le caractère impétueux et dépressif de Camille Claudel, on sent à travers les mots de l'auteur toute la sérénité de ce paysage de Touraine.
On partage avec les personnages, toute la force, l'énergie et la fatigue que demande la création artistique et on ne peut s'empêcher de voir naître sous nos yeux, les premiers succès de cette artiste tourmentée.
Une écriture posée, où tout est image, son et odeur. Un roman court mais intense, bien écrit et qui présage une belle aventure à l'auteur...
Merci aux 68 pour ce beau voyage...
Entrer dans la vie de Camille Claudel par une autre porte que celles que nous avons l’habitude de pousser pour découvrir le travail de cette artiste talentueuse… Partir le temps d’un été à L’Islette pour s’assoir dans son atelier éphémère et la regarder donner vie à La Valse… Découvrir par le bien du roman un peu plus encore cette femme passionnée et habitée par son art… Merci Géraldine pour ces pages délicieuses, remplies d’une lumière chaude comme celle d’un soleil d’été, pour cette structure de livre qui porte le lecteur dans les arcanes du temps plus près encore du dévouement d’un artiste pour son œuvre. Je me suis régalée…
Eugénie, jeune parisienne, est envoyée par ses parents au château de Courcelles en Touraine afin de devenir la préceptrice d’une petite Marguerite de 6 ans le temps d’un été.
Pendant son séjour, elle rencontrera Camille Claudel en résidence au château pour travailler à ses projets de sculpture. Celle-ci attend Rodin, son amant avec qui elle vit une relation tumultueuse. Claude Debussy viendra également lui rendre visite en ami.
C’est un très court roman qui mêle réalité et fiction. Il se lit très facilement et agréablement. On s’attache aux différents personnages.
Originaire de Chinon, Géraldine Jeffroy est professeur de lettres en région parisienne. Son second roman, Un été à l'Islette est disponible chez Arléa dans la Collection 1er mille. C'est dans le cadre des 68 premières fois que je l'ai découvert.
Eugénie, jeune Parisienne cultivée dont les parents craignent qu’elle ne devienne vieille fille, est engagée comme préceptrice au château de l’Islette, en Touraine. Dans ce décor enchanteur, elle s’attache aussitôt à Marguerite, sa petite élève. Entre deux leçons, Eugénie et l’enfant profitent de ce huis clos champêtre propice au repos et à l’insouciance. Mais lorsque Camille Claudel arrive à l’Islette pour en faire son atelier estival, l’artiste devient l’objet de toutes les attentions et de toutes les fascinations. Celle que l’on nomme respectueusement « Mademoiselle Camille » dessine le jour, sculpte la nuit. Elle travaille sans relâche à un groupe de valseurs jusqu’à l’épuisement. Malgré la chaleur étouffante et la poussière d’argile qui lui brûle les poumons, elle veut insuffler à son oeuvre suffisamment de son âme pour que ses personnages de terre s’animent. Et comme Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve un réconfort dans sa correspondance avec Debussy.
Un été à l'Islette est un roman délicat qui nous mène en 1892 au plus près de trois grands artistes en proie à un élan créatif. Cet été-là, Camille Claudel crée La Valse, Auguste Rodin son fameux Balzac et Claude Debussy son Prélude à l’après-midi d’un faune.
Vérité historique et imaginaire se mêlent subtilement à travers la confession qu’Eugénie expédiera le 7 mars 1916 au soldat, Camille Farnoux du 232 RI, alors basé en Lorraine, tout comme à travers la correspondance que Camille Claudel entretient avec Claude Debussy. Ces deux-là échangent autour de leurs créations. Ils évoquent leurs tourments, leurs doutes, leurs passions. Eugénie quant à elle évoque sa rencontre avec ce lieu bucolique, ce château, ses habitants, sa jeune élève, sa découverte d'un monde qu'elle ne soupçonnait pas et qui va la fasciner. Elle y découvrira la passion à la fois créatrice et dévastatrice entre un homme et une femme, entre des artistes et leur Art. Sans barguignage possible, c'est à l'Islette en 1892 que le destin d'Eugénie a basculé.
Un été à l'Islette est un (trop) court roman intimiste à la fois empreint de poésie et de gravité. Subtilement servi par la plume à la fois délicate et classique de Géraldine Jeffroy, il transporte celui qui le tient entre ses mains. Un conseil, succombez au charme d'Un été à l'Islette.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2020/04/mon-avis-sur-un-ete-lislette-de.html
La perception de la personnalité de Camille Claudel par un autre artiste permet de réfléchir à la création artistique et à l'enrichissement des arts les uns vis-à-vis des autres le personnage narrateur permet aussi d'observer un artiste commerce étrange dans une campagne qui les stigmatise comme parisien
On perçoit très bien dans l'échange épistolaire de Camille et de Claude la détresse d'être née femme face à cette ogre qui est Rodin et la conscience professionnelle de restituer un corps humain le plus vrai possible elle dit vous n'imaginez pas la sublime harmonie de l'anatomie humaine et comme le sculpteur craint de la trahir page 81 elle dit aussi la volonté de garder la confiance de son père et de Paul parce que sa mère n'a rien trouvé de mieux que de la nommée Camille comme un frère qui n'a vécu que 2 semaines.
C'est amusant d'avoir choisi comme narratrice une perceptrice qui s'appelle Eugénie et qui place la jeune fille, élève comme la mieux placée pour cerner la volonté de création de Camille qui.est ds la destruction marguerite dit que ds la tête de Camille, il y a des monstres.
Rodin souligne l'intérêt du cliché de Nadar pour mieux cerner son Balzac tutélaire. il va même jusqu'à embaucher un cocher qui va devoir évoluer nu et se détendre.pour donner à l'écrivain la force que Rodin entend lui insuffler.
lorsque la Jeanne-Marguerite dit que la sculpture de Balzac semble porter un enfant Ronald lui répond il porte tout son œuvre dans ses tripes une bibliothèque entière.
En juillet 1892, Eugénie, toute jeune femme timide et introvertie, passe les mois d'été chez Madame Courcelle, au château de l'Islette, près d'Azay-le-Rideau, où elle s'occupe de Marguerite, la petite-fille de la châtelaine. Pendant son séjour, elle est fascinée par la personnalité d'une autre jeune femme qui loue une chambre au château. C'est une sculptrice, amie de Monsieur Rodin, et elle se nomme Camille Claudel. Celle-ci dessine, se baigne, correspond avec Claude Debussy, lui-même tout occupé à créer le "Prélude à l'après-midi d'un faune", et profite de la nuit pour sculpter une nouvelle oeuvre. Eugénie ne sait pas encore que cette rencontre va bouleverser sa vie.
La vie de Camille Claudel attire irrésistiblement le romanesque. Sa destinée tragique, les lacunes de sa biographie, son silence même, laissent une grande place à l'imagination qui vient combler les vides pour tenter de construire en récit une trajectoire cohérente. De faits avérés, son histoire est avare et l'incertitude règne, par exemple, en ce qui concerne une possible grossesse menée à terme (en réponse à une question de Judith Cladel, Rodin a formellement démenti la naissance d'un ou plusieurs enfants "J'aurais su, alors, où était mon devoir" avait-il répondu à la question précise de sa biographe). En revanche l'avortement semble, lui, attesté par une lettre de Paul Claudel à Marie Romain-Rolland. Littérature, films, chorégraphies, pièces de théâtre... on ne compte plus les interprétations, plus ou moins réussies, plus ou moins documentées, plus ou moins crédibles, de la biographie de la sculptrice. C'est dire si j'appréhendais la lecture du roman de Géraldine Jeffroy !
Ma surprise fut heureuse : l'habileté de l'auteure a été de donner apparemment davantage d'importance à Eugénie, la narratrice, qu'à Camille Claudel que l'on découvre par les yeux de la préceptrice et de l'enfant, donc de manière explicitement subjective. Autre finesse du scénario, la part accordée au travail de création et à son mystère place le roman à une période charnière sur le plan artistique : Rodin avec son Balzac, Debussy avec le "Prélude à l'après-midi d'un faune", sont sur le point de donner un nouveau souffle à la sculpture et à la musique, un souffle si puissant qu'il va mener jusqu'à la modernité (malgré l'amour que je porte aux sculptures de Camille Claudel, je reconnais qu'elles ne font pas partie de cette "avant-garde" suscitant les débats esthétiques, perturbant les habitudes et les attentes des critiques et du public). L'écriture sensible donne un charme un peu désuet à ce joli roman qui, en point de chute, relie la tragédie de Camille Claudel à celle de la première guerre mondiale.
Une lecture bien agréable !
"Vous ne pouvez vous figurer comme il fait bon à l’Islette […] et c’est si joli là ! […] Si vous êtes gentil à tenir votre promesse, nous connaîtrons le paradis." - Lettre de Camille Claudel à Rodin
"Je pris réellement conscience de ma solitude ; j'avais eu à l'Islette l'illusion d'avoir une famille, ou du moins une place non négligeable. Mais peut-être est-il plus juste de dire que j'avais fait de telles rencontres durant cet été 92 que je voulais en garder "quelque chose" en vertu de l'accord tacite passé avec Camille."
Qu’il est doux, l’espace resserré d’une petite centaine de pages, d’être accueillie à l’Islette, de mettre mes pas dans ceux d’Eugénie, fille de chapeliers parisiens qui désespérant de lui trouver un mari l’envoient, contre son gré, en Val de Loire pour être la préceptrice de la petite Marguerite, 6 ans.
"Un été à l'Islette", deuxième roman de Géraldine Jeffroy, est d’une délicatesse infinie, une parenthèse enchantée, toute d’harmonie et de poésie. Le texte économe de mots, le rythme souple du phrasé, la beauté classique de la langue offrent un moment de lecture hors du temps : on oublie, on s’oublie, et c’est délicieux.
Le récit s’ouvre sur la longue lettre qu’Eugénie écrit en 1916 à Millou, alors au front, pour y confesser un secret tu depuis plus de vingt ans et dont je ne vous dirai rien. Ce que je peux toutefois me risquer à écrire, c’est qu’elle y raconte l’été 1892, été qu’elle passa au château de l’Islette. Mme veuve Courcelle l’avait engagée pour s’occuper de sa petite-fille adorée alors en convalescence.
En ce mois de juillet de fin de XIXe siècle, des artistes reconnus viennent établir leur atelier d’été au domaine de l’Islette, lieu bucolique et favorable à la création. Cet été-là verra Camille Claudel travailler à la "Petite Châtelaine", et surtout à la "Valse dite avec voiles"
"Ici, ma Valse mûrit doucement à force de recherches, d’essais heureux ou malheureux. Le drapé sur les jambes de ma danseuse a fini par trouver sa forme et le haut des corps m’a donné quelques peines. Le mouvement des bras, l’impression de leur courbe, l’opposition des mains, l’inclinaison des têtes, l’expression des visages, tout cela fut soumis à de longues réflexions qui m’ont laissée exsangue."
Rodin viendra se mesurer au "Monument à Balzac" que lui a commandé la Société des Gens de Lettres un an plus tôt et Debussy, resté un temps rue de Londres à Paris, esquissera les premières mesures de son "Prélude à l'après-midi d'un faune", "ce morceau lumineux, teint de toutes les couleurs de l’été".
La qualité narrative de ce court récit doit beaucoup à l’alternance sans heurts de passages de la main d’Eugénie et de lettres qu'échangent Claude Debussy et Camille Claudel. Ces lettres, intermèdes apaisants dans une vie artiste par ailleurs tourmentée, disent tout d'un lien que l'on devine mi-amical, mi-amoureux, exposent les élans créatifs que viennent contrarier quelques doutes pour elle, ici :
"Il y a toujours une part de nos créations qui nous échappe, n’est-ce pas ?"
ou là encore :
"Les corps, nus ou recouverts, se trouvent pareillement lorsqu'ils veulent se trouver. Quelle hypocrisie leur fait croire que ce qui est caché n'éveille pas le désir ? D'ailleurs, ils se trompent d'objet. Mes valseurs, ce ne sont pas deux corps indécents qui s'enlacent avant l'accouplement, ce sont deux corps qui vacillent. Croient-ils qu'ils vacilleront moins si je les enveloppe ? Peut-on éviter l'inexorable par un voile de pudeur ?"
et quelque "bile noire" pour lui :
"Nous sommes de laborieux artisans, un peu penseurs tout de même, mais de vrais galériens. Modérez-vous, Camille, n’épuisez pas vos forces à façonner une œuvre que vous avez en tête. Elle ne s’échappera pas."
Eugénie, cette "femme sans charmes mais sensible et cultivée. [...] Réservée et douce, [inspirant] une confiance immédiate" ainsi que la décrit Camille Claudel, va tisser une relation privilégiée avec la sculptrice, relation qu’un temps, elle craint mise à mal par l’arrivée de Rodin. Car, entre Camille et Rodin, c’est violent quand passion créatrice et passion amoureuse se télescopent de nuit comme de jour. Et on s’écrierait bien avec Debussy :
"De grâce, Camille, soyez raisonnable et laissez votre barbu là où il est. Loin du bûcheron les arbres poussent jusqu'à toucher le ciel."
Cet été-là, un événement viendra infléchir à tout jamais le destin d’Eugénie.
Comment résister à l'Islette et ne pas tomber sous son charme ?
Pendant deux heures à peine, j’ai eu l’impression d’être avec eux, au bord de l’Indre, dans ce château Renaissance, d’être bienvenue aussi bien dans la poussière argileuse de l’atelier de Camille Claudel que dans le jardin languissant à écouter le piano de Debussy,
"La musique est un art de plein air, un art à la mesure des éléments, du vent, du ciel et de la mer. Il y a une collaboration mystérieuse de la nature et de la musique, une alchimie certaine."
d'être admise à la table où Marguerite, "la petite de l’Islette", avec la candeur de l’enfance, assène quelques vérités bien senties, voire prémonitoires :
"Mademoiselle Camille est bien malheureuse. Dans sa tête il y a des monstres."
"Un été à l’Islette" m’a ramenée vers un autre été, celui de Gaëlle Josse, "Un été à quatre mains", publié en 2017 par les Éditions Héloïse d’Ormesson. Est-ce l’été de leur titre ? la douceur de l’écriture ? l’alliance heureuse de faits historiques et de trame romanesque ? Je ne saurais dire. J’en ai goûté la grâce et le charme surannés et m’y serais bien attardée.
2e roman,
Lu pour la session automne des #68premieresfois
https://www.calliope-petrichor.fr/2019/11/17/un-été-à-l-islette-géraldine-jeffroy-arléa/
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