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Jack, marginal épris de liberté, élève des chevaux. Aidé par un individu au comportement douteux, Chayton, il peine à joindre les deux bouts. Débarque sa fille, une adolescente qu'il connaît à peine tandis qu'à ses côtés Célie, jeune femme énigmatique, se débat dans une agonisante histoire familiale.
Jack prend alors la route pour essayer de s'en sortir, un voyage semé d'aventures plus ou moins heureuses.
C'est alors qu'un industriel lui propose d'acquérir une partie de son cheptel. Et d'aller choisir un étalon à Séville.
Cette offre inespérée permettra-t-elle à Jack de reprendre sa vie en main ? Voire de clarifier sa relation avec Célie ?
Le corps-à-corps entre idéal et réalité, parfois drôle, émouvant, imprègne de manière captivante tout l'entourage d'un haras aux allures de ranch du « Far West ».
Ancien cascadeur équestre aujourd'hui à la tête d'un élevage de chevaux, Jack mène une vie libre et marginale, entièrement vouée à sa passion, mais constamment sur la corde raide : pourchassé par les huissiers, saura-t-il préserver encore longtemps son mode de vie bohème et précaire, d'autant que son ex-femme lui expédie sans crier gare leur fille adolescente et rebelle, qu'il ne connaît qu'à peine ? Il se lance alors dans un road-trip à travers la France, dans l'espoir de trouver une solution auprès de ses diverses relations. L'apparition d'un associé providentiel le tirera peut-être d'affaires.
Tous les personnages de cette histoire se retrouvent coincés entre leurs aspirations personnelles - amoureuses, familiales ou professionnelles-, et une réalité contrariante où les contraintes de toutes sortes, en particulier économiques pour Jack, viennent brider la liberté à laquelle ils sont si attachés. Si Jack, sa presque compagne Célie et sa fille si typiquement adolescente paraissent touchants et désarmants dans leur désarroi et leurs tentatives parfois maladroites pour rester à flot, on ne peut pas en dire autant de la génération des grands-parents, que leur égocentrisme teinté d'immaturité rend assez peu sympathiques.
Ce livre s'avère agréable grâce à son style fluide, ses personnages et ses situations évoqués de manière vivante et crédible. Je m'attendais toutefois à ce que les chevaux soient bien davantage au centre du récit, et surtout l'occasion de quelques jolis passages lyriques ou éthologiques susceptibles d'illustrer la passion de Jack. Ils sont finalement plus ici le symbole d'une liberté que l’objet d’un véritable attachement. J’ai même été surprise par la scène où Jack tue son cheval Cody lors d’une séance de dressage :
"Il refusait d’avancer. J’avais pris la chambrière, j’avais tapé. Cody ruait. À chaque ruade, je tapais, convaincu de le faire céder. Mais il ne cédait pas. Il avait peur de cet objet insolite auquel il était attaché. La crainte tendait son corps comme une pelote d’acier. Les salières se creusaient au-dessus de ses yeux. De l’eau coulait sous son ventre goutte à goutte, sur ses joues, en laissant une odeur de sel. Je tapais. Je tapais au même rythme que le sang qui battait dans mes tempes en faisant un bruit assourdissant. Je ne sentais plus mes muscles. Cody ruait. Même épuisé, il ruait dans l’air. Ses jarrets claquaient comme des coups de feu. Une grande flaque mouillait la terre sous son ventre. Soudain, son corps s’était mis à trembler violemment. Il s’était immobilisé, pétrifié, comme s’il allait perdre sa substance. Ses muqueuses avaient blanchi, ses yeux avaient laissé filer la terreur. Il avait continué à ruisseler malgré la paille dont je l’avais frictionné. Des litres et des litres d’eau. Il s’était couché en tendant la tête vers moi. Étalé sur le côté, il avait émis un petit hennissement juste avant de mourir."
Amour et respect des chevaux, vraiment ?
Ce moment de lecture, aussi plaisant soit-il, m'a donc globalement laissée sur ma faim, encore attisée par un dénouement très ouvert et sans véritable conclusion, peut-être un peu trop positif pour paraître vraiment réaliste : une petite déception qui me fait ranger ce livre sur l'étagère des romans agréables mais pas suffisamment marquants pour vraiment sortir du lot.
Roman captivant, j'ai apprécié de découvrir le monde des éleveurs de chevaux; l'éleveur est attachant mais j'ai moins apprécié les autres personnages; l'écriture est ive et moderne
Remarquable, agissant, magnétique, « Un cheval dans la tête » déploie l’animalier en royauté. « Il avait neigé dans la nuit. » Deviner la beauté en empreintes hivernales. Le ciselé qui octroie la magnificence. L’entrée dans une histoire vivifiante qui ne lâche pas un seul instant le lecteur. Sylvie Krier écrit dans cette aube inspirante, dans ce repli qui élève et encense l’authentique, l’essence même du jour. Ce récit où s’entrecroisent les hommes, la nature, les chevaux est une ode au régionalisme, au rude des épreuves, aux cœurs meurtris et à la persévérance. Construite en habiles chorégraphies, l’ambiance est un paysage changeant dans le rythme des quatre saisons. Une plongée dans ce verbal qui devine l’essentiel à puiser dans un puits de renom. Il y a la teneur de Franck Bouysse, de Giono, de Bosco. Ce récit dont la glaise est ce palpitant sincère et véritable. Pas de fioritures, pas de trop-plein, seul, passe ici l’évènementiel âpre et rude, courageux et alloué aux chevaux, la plus belle métaphore. Apprivoiser ce temps de douleurs et s’autoriser l’espoir d’une docilité de vie en advenir. Nous sommes en plongée directe dans une histoire affranchie. Jack élève des chevaux. Cabossé, vivant au jour le jour, ses volontés sont des outils, sa marginalité est un étau qui se resserre insidieusement. On aime son amour incommensurable pour ses chevaux. Un anthropomorphisme rayonne. Il est l’étalon imprévisible. Les voix en chant chorale s’élèvent tour à tour dans ce récit à tiroirs où chacun des protagonistes s’expriment. La vie de Jack est compliquée, loin d’être un long fleuve tranquille. Il a ce peu qui fragilise et ce grand de vivre la glorification de son travail. Sa fille Louise est une jeune fille quasi abandonnée. Elle ne connaît de tendresse que ce vide affectif. Sa maman reporter, éloignée dans les affres des guerres dont elle fige les images aux quatre coins du monde. Ballotée, telles des bottes de paille, Louise se rebelle et va revivre chez Jack son père dans un antre où le spartiate, la pauvreté, la décadence des Cyniques sèment le trouble et la peur. « Plus de fuel. Plus de nourriture pour nous. Guère plus pour les chevaux. » L’histoire enfle, devient ce liant sont les hommes puisent force et ténacité. Tous, ici, dans ce récit sont des miroirs. Chacun ne peut rien seul. Ce sont des morceaux de vies assemblés qui forment le regain de ce grand livre. Les chevaux sont des paraboles puissantes. L’habitus est le pictural d’une ruralité mise à rude épreuve. On aime les regards, les folies salvatrices de ces êtres. Elles domptent l’imprévisible, chevaux éclatants de foi et de vigueur. Le récit se gorge d’une narration brillante « J’avais souvent réfléchi à cette barrière impalpable qui maintient le respect entre l’homme et l’animal, et, par là, annihile le danger, ainsi qu’à l’infime transgression de ce respect qui donne au dressage toute sa densité. Nous avons conscience d’approcher chaque fois d’un peu plus près certaines limites ténues. » Sylvie Krier a cette capacité de relier ce qui sépare. De croire en l’animal, dans une thérapie qui se mérite. « Un cheval dans la tête » est une sacrée leçon de vie. Le flamenco d’une délivrance lumineuse. Publié par Serge Safran Editeur.
Un très beau premier roman âpre et tendu, à l’atmosphère prenante.
Jack, ancien cascadeur, élève des chevaux aidé par Chayton, un gars bizarre imprégné de philosophie et de culture indiennes. Il croule sous les dettes malgré l’aide et les conseils appuyés de son frère Mickey. Il a une relation épisodique avec Célie qui ne veut pas de vie de couple et sa fille Louise, fruit de ses amours de jeunesse avec Snip, qui est partie photographier les zones de combat dans le monde, débarque sans crier gare.
On change de narrateur à chaque chapitre ce qui donne une multitude de points de vue.
Les relations entre les différents protagonistes sont compliquées, ils sont tous un peu déglingués par la vie, une certaine colère imprègne tout. Les émotions ressenties par les personnages et les personnages eux-mêmes dégagent une grande force brute, force qu’ils tirent de la nature inhospitalière où presque rien ne pousse et des chevaux qui ne se laissent pas facilement dompter.
Ce qui rend la lecture de ce roman particulièrement attrayante, c’est un univers de western sans cowboys dans lequel les chevaux jouent un rôle important d’ancrage à la terre, à la réalité, à la vie sans filtre. C’est aussi un sentiment de liberté malgré les nombreuses difficultés, but suprême de chaque personnage.
Cependant, un petit détail a gêné ma lecture : ces espèces de petits résumés annonciateurs, sous forme d’une énumération d’éléments qu’on retrouve à chaque début de chapitre. La fluidité de la lecture en est interrompue, le charme du style est rompu.
Mais ce roman reste une belle découverte et je remercie Notre Temps et les éditions Serge Safran de m’avoir offert cet agréable moment de lecture.
Jack, ancien cascadeur, est éleveur de chevaux. En restant dans le domaine de sa passion, les risques ne sont plus les mêmes. Ce « métier qui suscite de la méfiance, dont personne ne comprend la finalité car il rapporte peu », correspond à son besoin de liberté. Il est sa seule richesse matérielle. Pour l’aider, Chayton, un copain lui aussi un peu marginal.. La vie sentimentale de Jack est parsemée d’aventures, avec ou sans lendemain. Fidéliser Célie, il aimerait, mais cette fille va et vient, entre ses petits boulots, Doxie sa grand-mère qui commence à délirer, Sol sa mère qui l’a guère moins abandonnée…
Ses relations familiales sont chaotiques. Lorsqu’elle débarque dans sa cabane, il la connaît très peu, Louise, sa fille adolescente envoyée par sa mère qui n’en peut plus.
« Le père d’une gamine de quatorze ans que je connaissais à peine ? Un éleveur de chevaux sans le sou ? Un paysan accablé de dettes ? Un marginal utopiste épris de liberté ? », des questions auxquelles Jack va tenter de répondre. Verra-t-il l’horizon s’éclaircir avec la rencontre d’un industriel qui veut lui acheter son élevage ? Faut-il l’espérer ?
Sylvie Krier dresse avec une certaine fantaisie le tableau d’une campagne telle que les agriculteurs d’aujourd’hui peuvent la vivre, des territoires qui contraignent l’homme mais qui ne se soumettent pas.
Les nombreux personnages de ce livre, j’avais l’impression de les avoir déjà rencontrés. Hector, l’ancien qui n’a jamais quitté ses terres, voisin de Jack « tu peux m’dire à quoiqu’ça sert ces bêtes-là ? », Louise la jeune rebelle de treize ans, rebelle, anticonformiste, des personnes toutes plus ou moins fragilisées, soit par leur soif de liberté, soit par les accidents de la vie, mais en marge d’une société formatée. Je pense que Sylvie Krier connaît parfaitement le milieu, car sa façon de le décrire reflète l’authenticité, les portraits sont pleins de réalité.
La structure choisie, de donner la parole tour à tour aux principaux acteurs, et d’annoncer par une ou deux courtes phrases le contenu de chaque chapitre ne correspond pas vraiment à ce que j’attends dans un roman, mais n’obère pas trop les surprises.
Le ton pathétique pour les souffrances ou les inconforts auxquels expose la précarité alterne avec celui humoristique de certaines situations et apporte ainsi un souffle de légèreté.
J’ai choisi de lire ce premier roman attirée par les sujets qui le composent : la nature, la ruralité, la marginalité, les errances familiales… j’ai trouvé la lecture agréable , seuls quelques passages m’ont semblé presque superflus, avec une tendance à trop empiéter sur l’histoire de Jack telle que je l’avais imaginée.
Enfin, je vois que ce roman fait partie de la sélection du prix du 1er roman, ce que je trouve parfaitement juste.
Merci à l’éditeur Serge Safran de nous offrir de telles découvertes, et à la Fondation Orange de me l’avoir proposé dans le cadre du Cercle Livresque.
Jack est éleveur de chevaux, d’apaloosas très exactement, vous savez, ces chevaux américains avec des tâches de couleurs. Il s’est installé une vingtaine d’années auparavant « Je ne revendique aucun de ces tampons officiels qui attribuent une place précise dans la société et font que l’on est considéré avec respect pour la seule raison que l’on sait précisément à qui l’on a affaire. Je m’en fous ».
Chayton, son copain, l’aide dans ses besognes. Un drôle de gars celui-là qui adore égorger puis dépecer les chats, qui dort allongé sur la table. Il l’a rencontré lors d’une fête western estivale dans un bled perdu. Mickey, son frère entre haine et amour avec lequel il entretien des relations d’affaires. Et puis, il y a Célie « Quotidien d’un jour d’hiver. J’aimerais que Célie soit avec moi. Une âme indienne. Une fille énigmatique ». Célie qui adore sa grand-mère, Doxie, beaucoup moins sa mère et qui a si peur de s’engager.
Par un beau matin débarque dans la ferme gadouillouse Louise, sa fille envoyée par sa mère qui n’arrive plus à la tenir. « Du haut de ses quatorze ans à en paraître dix-huit, maquillée c omme un camion volé avec un truc sur les oreilles qui lui donne l’air archi-con. Des seins comme des montagnes sous une doudoune rose. Une écharpe masque le bas de son visage. Ses lèvres charnues dessinent une moue provocatrice qui me met d’emblée les nerfs en pelote. »
Avant, lorsqu’il avait rencontré Snip, la mère de Louise, photographe, il était cascadeur. « J’avais… un stetson, des siantags, trois Appaloosas tobiaznos avec des taches en flamme sur la coupe ». Comme d’autres, suite à une chute, il doit arrêter le métier et devient cet éleveur de chevaux qui vivote, survit dans une dèche quotidienne avec visites fréquentes d’huissiers. L’élevage de chevaux, ce n’est pas rentable, surtout avec les idées et la façon de faire de Jack, genre « marginal utopiste épris de liberté ».
« Plus de fuel. Plus de nourriture pour nous. Guère plus pour les chevaux. Plus de grain. » La dèche totale et habituelle. L’éclaircie vient d’un couple de citadins déniché par Mickey sur le site « Find My Horse », qui met de l’argent, beaucoup de fric, dans l’élevage et lui propose d’aller acheter un étalon à Séville. Un espoir ? Une mainmise ? Un rachat ?
Une belle tranche de vie rurale quelque part… en France, dans ce que certains appellent la France profonde, ou la France des régions, bref en pleine cambrousse, les pieds dans la gadoue, le reste dans les emmerdes.
Sylvie Krier a une écriture vive, nette, précise, sans fioriture, Des tranches de vie réalistes sans être tristes, fort bien documentées sur l’élevage des chevaux Appaloosa et la vie rurale qui m’ont fait penser à J.P., mon voisin.
Le livre est chantant, alerte chacun des personnages donne son angle de vue. Il y a de la vie, la vie de Jack qui oscille entre son idéal de vie et la réalité, la vie de ses comparses qui en chient pour faire rimer vies avec espoirs
Le livre est divisé en trois parties et donne la parole à chacun des personnages ce qui aère et charpente le livre, lui donne du rythme .
Un très beau premier roman et un coup de coeur pour l’écriture de Sylvie Krier qui m’a mis en selle pour une lecture, non pas au galop, mais au trot de la vie quotidienne avec ses coups de freins, ses accélérations.
Une belle tribu qui compose une sacré famille.
Encore une très belle découverte chez Serge Safran.
«J’élève des chevaux. Un métier qui suscite de la méfiance, dont personne ne comprend la finalité car il rapporte peu. Je ne possède aucun bien. Hector, mon voisin, résume facilement la situation lorsqu’il a bu, ou que son tracteur tombe en panne (deux cas de figure assez fréquents). Il m’interpelle depuis son champ :
– Tu peux m’dire à quoiqu’ça sert ces bêtes-là?»
Pour son premier roman Sylvie Krier a rassemblé tous les éléments d’un western à la française. Mais gagner la liberté de vivre de sa passion n’est pas chose aisée.
Les éthologues vous diront la part d’instinct et d’apprentissage dans le comportement du cheval dans sa relation avec l’humain. En revanche, ils ne diront sans doute rien de l’attitude des humains qui les côtoient jour après jour et des modifications que cette proximité entraîne sur leur caractère. Pour cela il faudra le talent d’une romancière comme Sylvie Krier. En racontant le parcours de Jack, de son ami Chayton, de sa compagne Célie et de sa fille Louise, elle va nous montrer combien, consciemment ou non, ils vont adopter bien des traits de caractère de ces purs-sangs. À commencer par une soif de liberté inextinguible.
Jack, le narrateur de ce roman, a fait un choix radical en décidant de consacrer sa vie aux chevaux. Après avoir été cascadeur pour le cinéma et victime d’un accident qui a failli lui coûter cher, il choisit de rentrer dans le rang. Désormais, il va se concentrer à l’élevage et devoir s’éloigner de Snip, la photographe de plateau, avec laquelle il a eu une liaison. Dans le Sud, il va trouver un ranch et quelques chevaux, il va aussi trouver en Chayton un homme qui partage son rêve et n’hésite pas à démissionner de son boulot pour «mener enfin une vie en accord avec lui-même». Une vie rude et des journées de travail chargées, mais une vie qui offre aussi de se retrouver à la tombée de la nuit autour d’un feu de camp avec des amis. On refait le monde, on oublie les factures, les huissiers, les soucis, avec l’aide de l’alcool et des femmes.
Jack a une liaison avec Célie, mais elle n’entend pas pour autant se mettre en couple avec lui: «Nous avions décidé d’être libres, après une période de cohabitation qui s’était soldée par un échec. Célie attendait que je change. Je ne savais pas comment m’y prendre, alors j’attendais moi aussi.»
C’est à ce moment que Louise arrive du haut de ses quatorze ans. Sa mère a décidé qu’il serait juste que son père son occupe dorénavant. Encore un problème de plus à gérer, sous le regard Mickey qui vient régulièrement constater le désordre dans la maison et dans la vie de son frère.
«Plus de fuel. Plus de nourriture pour nous. Guère plus pour les chevaux. Plus de grain. J’ai tué mes dernières juments de réforme. L’abattoir me paiera peut-être quelques arriérés. À condition que la viande ne soit pas saisie. La semaine dernière, j’ai volé, avec l’aide de Chayton, des sacs d’orge dans une coopérative agricole.»
L’homme qui débarque alors avec sa fiancée est qui entend s’associer avec Jack le sortira-t-il de la mouise? Les perspectives apparaissent réjouissantes. Il propose d’aller à Séville chercher un étalon pour développer le cheptel.
Sylvie Krier a trouvé le ton pour raconter cette odyssée qui, au moins géographiquement suit son propre parcours, du Loiret au Sud de la France. On y sent la peur et la poussière, l’envie et l’espoir, mais aussi toutes les contradictions d’une odyssée incertaine: la force et la fragilité, l’espoir et le désespoir, le combat et le renoncement.
https://urlz.fr/aHxN
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C'est une superbe lecture pour moi