Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Un casanis pour carcopino

Couverture du livre « Un casanis pour carcopino » de Gilbert Pastore aux éditions Gunten
  • Date de parution :
  • Editeur : Gunten
  • EAN : 9782914211741
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'être humain est ce qu'il est et le demeurera avec ses variantes jusqu'à la fin des temps, c'est bien ainsi. Tout va bien. Il y a l'être humain avec ce qui l'arrange, le bon, le mauvais, la connerie et le génie. Ça fait partie de notre monde. L'histoire peut commencer. Ah oui, une petite chose... Voir plus

L'être humain est ce qu'il est et le demeurera avec ses variantes jusqu'à la fin des temps, c'est bien ainsi. Tout va bien. Il y a l'être humain avec ce qui l'arrange, le bon, le mauvais, la connerie et le génie. Ça fait partie de notre monde. L'histoire peut commencer. Ah oui, une petite chose : dans ce livre, tout est faux, les personnes, les lieux, les événements. La Corse existe-t-elle? Oui, je crois en avoir entendu parler. C'est un beau, très beau paradis. Au fait, les morts désirent-ils vraiment être vengés ? Il y a ce que l'on devrait faire, ce que l'on vous dit de faire, ce que l'on croit devoir faire. Et puis il y a l'honneur et ce que l'on pense qu'il exige que l'on fasse pour lui. Louis est corse. Il sait, lui, où est son bonheur. Il en est persuadé. Ce soir tout serait réglé. Il roulait lentement, il avait pris de la marge pour la réunion qui devait se tenir à Bastia. La Corse attendrait un peu aujourd'hui. Son honneur était en jeu. Le cimetière gardé par le vieil Angelo serait encore ouvert, il le savait. Lui aurait sa réunion vers 15 heures, après que justice soit rendue. Il savait où attendre ses futures victimes sachant d'où arriverait Maria poussant son landau. Le cimetière serait vide vers 13 heures. Il roulait lentement, la campagne alentour hurlait sa joie de vivre, les merles voletaient autour de certains arbres comme heureux qu'on ne les prenne pas pour des grives. La Corse resplendissait déjà de soleil, de couleurs et de beauté. Les plantes humidifiées la nuit exhalaient leurs senteurs la journée et plus encore à cette heure où le soleil est moins vif. Louis respirait la fureur de vivre autant que celle de la vengeance.

Donner votre avis