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Léo Rivière a une carrière de rêve, beaucoup d'argent, quelques amis, peu de scrupules, pas d'enfant. Elle sait être drôle, elle peut être belle. Chacun de ses concerts affiche complet.
Mais alors qu'elle entame sa nouvelle tournée à travers la France, elle se sent oppressée. Tout l'englue, tout la secoue. Elle a beau essayer de mettre les choses à distance, rien n'apaise l'écoeurement qui la gagne.
Quand on a tout, a-t-on le droit de ne plus avoir envie de rien ?
Dans la violence de cette crise personnelle, Léo se cogne aux limites de son propre système. Hantée et si fragile face à son public, elle se confronte à l'inconnu, ce mystère qui prend ses racines en elle-même.
Lien : http://www.livresselitteraire.com/2018/08/trop-de-lumiere-de-marinette-levy.html
Léo, célèbre chanteuse depuis plus de quinze ans, invitée des émissions et plateaux TV en tout genre tel que le bien connu fauteuil rouge du dimanche après-midi sur la chaîne publique, doit faire face à la mort. Celle de son plus vieil ami, Alban.
Celui qui un jour de rentrée à l’école, au CP, lui avait pris la main et séché ses sanglots. De ce jour-là était née leur amitié. Mais celui aussi qui bien plus tard, après l’innocence, a sombré dans l’alcool et la drogue.
La mort donc, celle qui rappelle à tout être sa condition. La célébrité n’y pourra rien. À peine atténuer la douleur, le vide, dans le tumulte des préparatifs d’une nouvelle tournée. La mort, encore dans l'air et ce rapport d’autopsie qui vient enfoncer le couteau dans la plaie. Encore vive. L’overdose, le squat qui pue, la baise avant la mort. Avec cet inconnu peut-être croisé au détour d’une rue.
Léo, cette célèbre chanteuse pour laquelle il est bien difficile d’avoir une quelconque empathie. Pour le moment. Cette chanteuse égocentrique, tyrannique, bien souvent détestable avec le petit personnel à son service, à commencer par Brigitte, sa fidèle et courageuse assistante depuis tant d’années. Le monde des faux-semblants brille sur le visage de cette star de quarante ans qui voit son corps changer, s’affaisser. Mais les gens l’acclament, ils hurlent son nom. Tapent, tapent des pieds dans les salles de concerts. Et les hommes se laissent manger, par cette sorte de mante religieuse au charisme envoûtant. Ni ses fans, ni ses amants, ni ses amis qui n’en sont plus vraiment désormais, ne voient pourtant ce qu’elle est vraiment, ce qu’elle tend à devenir. Personne ne perçoit son épuisement lancinant. Au point de ressentir les vertiges, au point de penser à la ménopause. Au point de tirer sur cette corde usée du corps, de l’esprit, de tout. Mais il faut poursuivre, pour les fans ou par habitude, ne rien laisser paraître. Entretenir le beau, et surtout le faux. Tromper ce monde un peu idiot, et se tromper soi-même. Le sourire mécanique. Mais l’intérieur qui crève à petit feu. Sauf un endroit, où il semble encore avoir de la place pour la vie. La révélation après avoir vu la mort sur le visage d’une jeune leucémique. Une jeune fille qui la hantera. À chaque concert, dans chaque lieu. Le repos qu’elle avait trouvé à ses côtés, deviendrait-il son éveil ? Est-ce seulement elle qu’elle entrevoit ou est-ce plus profond, plus essentiel ?
Trop de lumière, aveuglante. Qui fausse le vrai, détourne ce que l’on refuse de voir. Trop de lumière qui repousse le moment de la prise de conscience. Mais le corps, toujours, est là pour le rappeler. Si l’esprit ne réagit pas, le corps lui se changera de le faire.
Dans les coulisses de la vie de paillette, les confessions d’une star clairement antipathique finissent par nous laisser entrevoir toute la sensibilité qui se tapit au fond de l’être. Si j’avoue plus d’une fois avoir eu envie refermer ce livre, excédée par la méchanceté gratuite de Léo, je dois admettre aussi avoir été cueillie alors que je ne m’y attendais plus. Et c’est à ce moment précis que la magie opère entre Léo et moi, entre Marinette et moi aussi. Ce moment où Léo crève l’écran par sa faiblesse, par sa sincérité. Celle que j’attendais de voir arriver, impatiemment. Celle qui bouscule tout. Qui révèle la beauté de l’être. Quatre…Trois…Deux…Un… Levé de rideau, la salle est vide et ne reste que le tête-à-tête avec soi-même. L’introspection qui démarre, la lumière qui n’éclaire non plus la star mais l’âme qui la compose. Et le vide au bord duquel danse cette âme perdue. Désabusée de cette vie préfabriquée. Qui lui convenait. Avant. Avant que la mort ne frappe d'un peu trop près. Que les fondations ne se fissurent. Et que nous plongions avec elle dans ces tourments et cet Enfer doré.
Il y a finalement bien des thèmes abordés dans ce court roman. Celui bien sûr du monde artistique dont on ne se rend pas forcément compte lorsqu’on ne le côtoie pas mais aussi celui tout aussi important de la perte, de l’absent. Par la mort ou l’éloignement. L’absence laissée par l’ami, le frère. Le gouffre. Et enfin les années auxquelles on ne peut échapper. Qui s’incrustent dans la peau. Finalement Trop de lumière est un peu tout le temps qui passe, qui... ne se rattrape guère. Et… tout le temps perdu, qui... ne se rattrape plus.
Trop de lumière m'a captivé.
Je le conseille chaleureusement.
Un premier roman étonnant...à lire!
Léo est une grande vedette de la chanson depuis des années maintenant, reconnue de tous et par tous, invitée partout, sollicitée tout le temps, appréciée. Dans l’intimité pourtant, elle se montre rustre, injuste, capricieuse avec son entourage, tyrannique et même méprisante avec ceux qui travaillent pour son confort et son bien-être. Alors bien sûr, on prend en grippe immédiatement ce personnage de star capricieuse, mais la vérité c’est qu’elle étouffe, elle a la nausée de son métier, elle ne ne supporte plus ce train de vie dans la lumière, trop de lumière ; à la veille d’une immense tournée elle réalise qu’elle ne prend plus aucun plaisir sur scène maintenant qu’elle est devenue une machine à chanter les titres qui ont fait sa notoriété.
Un évènement personnel lui fait comprendre que son entourage n’est composé que de personnes avec lesquelles elle ne partage rien, que ce soient ces hommes de passage dans son lit, sa proche collaboratrice avec laquelle elle vit littéralement mais qu’elle rudoie en permanence ; seul lui manque Alban, son ami d’enfance, celui qui l’a toujours portée, rassurée, alors que lui-même déraillait progressivement. Seulement voilà, Alban vient de mourir, alors Léo n’a plus envie de rien. Trop de chagrin, trop d’ennui, déstabilisée par les circonstances de la mort de son ami dont il lui semble voir des signes partout, comme dans cette petite malade croiséee pendant la visite caricative d’un hôpital ; le moment est peut-être venu de tout remettre en question.
L’histoire d’une femme qui arrive à un moment charnière de son existence est plutôt classique, ce qui l’est moins c’est ce milieu dans lequel elle évolue, celui du showbiz croqué ici avec une grande acidité – ce qui est plutôt plaisant à lire, car on s’amusera à reconnaître des personnalités très aisément identifiables.
Quelle tour de force pour un premier roman. .Marinette Levy a totalement réussi à dessiner avec limpidité et facilité un personnage jouissif dans sa superficialité, émouvant et troublant dans ses failles.
L'ironie généreuse avec laquelle Marinette Levy a ecrit ce portrait de femme m'a fait tourner les pages de ce livre à la vitesse de la lumière !! Jamais trop voir pas assez à mon gout... J attend maintenant le prochain roman de Marinette Levy avec la même excitation qu'un fan qui attendrait à la sortie de la fnac de pouvoir se prendre un selfie avec elle !
Ce n'est pas parce que je suis vieille que je dois forcément lire de la littérature du 19ème siècle! Alors je m'intéresse aux jeunes auteurs et avec mon œil aguerri de lectrice insatiable, je sabre! ça fait partie de mon petit plaisir. Saquer les mauvais, pour mieux encenser les bons!
Alors là j'encense! Bravo! Je me suis complètement retrouvée sur le plateau de Michel Drucker, j'avais l'impression d'avoir France Gall à mes côtés dans ses belles années, les années 80. Mais surtout, quelle clairvoyance sur l'âme humaine! Nous ne sommes pas tous des anges. Et cette Léo est comme nous tous. Torturée, torturante, aimante bien que mal-aimée. Elle est belle dans sa monstruosité.
Vraiment je recommande ce livre à tout ceux qui serait intéressée par la vérité de la psychologie humaine.
Bravo à cette jeune auteure que je ne manquerais pas de suivre. En espérant qu'elle devienne une référence pour son époque!
Je n'ai jamais lu un aussi beau livre, et je n'ai même pas fini!
Un superbe premier roman. Un thème intéressant, la psychologie fouillée d'une femme a priori peu plaisante, mais dont les failles cachées se révèlent, et la rendent attachante. Un style parfaitement maîtrisé. J'ai beaucoup aimé.
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