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Une traque à la vie à la mort...
Stockholm, Suède. Soixante-trois réfugiés sont retrouvés morts étouffés dans un container. Le même jour, plusieurs morgues signalent des cadavres « en trop » non recensés. Quand le commissaire Ewert Grens découvre sur l'un deux les empreintes de Piet Hoffmann, il n'en croit pas ses yeux : celui qui fut l'ennemi public numéro un est aujourd'hui un ami et Grens ne sait où il se cache... Mais doit-il le prévenir ou le traquer ?
Niamey, Niger. Dans un désert aride où la vie humaine n'a aucune valeur, infiltré au sein d'un réseau de trafiquants, Piet Hoffmann a deux semaines pour mener à bien sa dernière mission. Pour sa femme et ses fils, l'espoir de mener une vie de famille normale n'a jamais été si proche... Le danger qui les menace non plus. Car, encore une fois, l'agent double est allé trop loin.
Piet Hoffmann se rend vite compte qu'il n'aura que quelques heures pour sauver sa vie et celle de centaines de personnes innocentes.
Trois heures, c'est la différence entre la vie et la mort. Trois heures, c'est dérisoire quand on perd le contrôle.
Traduit du suédois par Philippe Bouquet et Catherine Renaud
Voilà c’est fini… j’ai entre les mains le dernier tome de la série et c’est avec regret que je quitte les personnages qui ont su me faire vibrer pendant « 3 secondes », « 3 minutes » et « 3 heures ». Anders Roslund écrit se livre seul, Börge Hellström est décédé en 2017.Ce tome démarre très fort avec des cadavres surnuméraires à la morgue et c’est le commissaire Ewert Grens qui va enquêter et retrouver une personne qu’il ne pensait plus revoir. De son côté Piet Hoffmann a changé de continent, on le retrouve pour une dernière mission périlleuse au Niger. Il est infiltré en tant que garde du corps dans les convois de nourriture de l’ONU en Afrique. En Suède, femme et enfant attendent son retour pour vivre enfin une vie normale. Les principaux thèmes de ce livre seront le trafic d’êtres humains et la gestion des réfugiés. Un sujet brulant d’actualité, qui brise le cœur quand les nombreux réfugiés du monde s’entassent sur des bateaux plein à craquer qui coulent. Et que d’autres s’enrichissent de ce trafic. Moi qui est une tendance à la claustrophobie, ce livre n’a pas arrangé mon ressenti. Hoffman ne ménage pas ses efforts face au crime. Le personnage d’Ewert évolue humainement parlant avec plus d’intensité alors que Hoffmann nous offre surtout de l’action en Afrique. On sent que l’auteur ne s’attarde pas dans des explications et cela peut manquer parfois, il est certain qu’n ne reste jamais en place mais un peu plus de profondeur n’aurait pas été de refus. Même si je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages, le rythme, l’action et la tension en font un livre captivant à partir du moment où j’ai accepté que les choses se passent ainsi sans en comprendre véritablement le pourquoi. On est bien ancré dans la triste réalité mais il y a aussi une tendance à l’exagération des événements surtout avec tout ce que le personnage d’Hoffman doit encaisser. Pourtant c’est cela qui donne des frissons et provoque une lecture non stop. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/05/03/37303838.html
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