"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A travers les cas des quartiers périphériques, ce travail s'intéresse au rôle des types informels de transport public dans la desserte des différents lieux utiles d'Abidjan. Malgré une législation toujours défavorable, ces transports ont survécu et étendent, maintenant, leur réseau de desserte dans la capitale économique ivoirienne. Dans une démarche systémique revisitée par la géographique de l'étude des distances de déplacement, de la dissociation résidence/travail/loisirs/autres, des réseaux et des problèmes inhérents, notre recherche s'attache aux facteurs d'expansion de types de transport public officiellement prohibés et interroge le rôle des acteurs professionnels et administratifs dans l'atonie de la régulation et l'éclatement du paysage du transport public de passagers. Dans un contexte ivoirien en profonde mutation, la baisse drastique des capacités de réseau de la Sotra favorise finalement le renforcement des taxis-collectifs (woro-woro) et des minibus (gbaka) sur toutes les dessertes urbaines. Les gares routières artisanales, constructions territoriales aux objectifs pécuniaires, attestent du regain d'activité de ces transports.
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