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Côté scène, c'est une scandaleuse (de Figueras) que Transfuge met en avant et en couverture. Elle s'appelle Angélica Liddell, et fait beaucoup parler d'elle depuis quelques années. On la retrouvera sur la scène de la Colline en janvier. Il faut la voir lire sur scène des textes dont elle est l'auteur, qui lorgnent du côté d'Artaud, le Artaud des excréments. Il faut la voir, l'écouter, dans sa dernière pièce, The Scarlett Letter, adaptation de La Lettre écarlate de Hawthorne, s'en prendre à la méchanceté de certaines femmes vieillissantes. Sujet, on en conviendra, peu traité voire pas du tout traité en art, ce qui est déjà un mérite en soi. Un courage même, dans l'ambiance #MeToo du moment. Car Liddell articule bien sûr cette idée à ce mouvement récent et planétaire, pour en explorer les zones d'ombre. Le puritanisme #MeToo est frontalement attaqué, et sa « justice de salon de coiffure ». Les puritains de gauche vont détester, la droite conservatrice aussi car le spectacle est pornographique et blasphématoire. Nous on adore. Dans cette France devenue insupportablement militante, et sa bêtise corollaire (ce qui pèse), nous avons plus que jamais besoin d'art (ce qui nourrit). D'artistes comme Liddell qui osent donner un bon coup de pied dans la fourmillère, créer du désordre dans la pensée, de l'ambivalence salvatrice.
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