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Trains de nuit. Une captivité à l'ombre des Aurès

Couverture du livre « Trains de nuit. Une captivité à l'ombre des Aurès » de Boualem Makouf aux éditions Bouchene
  • Date de parution :
  • Editeur : Bouchene
  • EAN : 9782356760197
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 132
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

On omet souvent de signaler quand on évoque notre combat pour l'émancipation nationale que le fusil n'était pas la seule arme des combattants de l'indépendance. Les guerres coloniales sont d'abord et avant tout des guerres politiques. Les acteurs du conflit sont partout, dans la population... Voir plus

On omet souvent de signaler quand on évoque notre combat pour l'émancipation nationale que le fusil n'était pas la seule arme des combattants de l'indépendance. Les guerres coloniales sont d'abord et avant tout des guerres politiques. Les acteurs du conflit sont partout, dans la population civile, dans les maquis, dans les prisons et les camps d'internement. La diplomatie, l'information épaulent l'engagement armé et lui donnent toute son efficacité. On peut comprendre dès lors pourquoi les grèves des détenus politiques pour la défense de leur dignité et l'affirmation de leurs droits humains ont mis à mal le mythe d'une France, patrie des droits de l'homme. Leur écho a popularisé notre cause dans l'opinion internationale et déchiré le voile qui dissimulait les rapports de domination.

Mohammed Harbi

La centrale de Lambèse, de sinistre réputation était connue, bien avant le 1er Novembre 1954, par les patriotes algériens, marocains, tunisiens. Des démocrates français en lutte contre Pétain pendant la Deuxième Guerre mondiale, y furent enfermés.

L'intensification de la résistance et de la répression coloniale, l'afflux de milliers de combattants prisonniers en firent un bagne, un haut lieu de l'indicible, de la barbarie. Un haut lieu aussi de résistance. Désormais, les mains nues, dans cette centrale perdue en pleine zone opérationnelle, ces hommes ont surmonté et vaincu cette mécanique coloniale de l'horreur et préservé leur dignité. Étrange et merveilleuse alchimie humaine. Soif de liberté, de dignité. Envers et contre tout, ils ont entretenu, gardé le feu, nourri leurs rêves,

leurs certitudes de voir l'Algérie libérée.

Boualem Makouf

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