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Edmond Cary soulignait l'importance de la traduction à notre époque, son omniprésence dans un monde où se développent les échanges. Depuis la publication de la thèse de Georges Mounin, on a vu se multiplier les travaux dans un domaine devenu un objet d'étude spécifique. Nous vivons une période qui découvre (ou perçoit plus clairement) la richesse des réflexions que l'on peut tirer de cette activité protéiforme. Elle est ici abordée sous cet angle. On y trouvera la relation avec le passé dans l'évocation des traductions de Shakespeare, les projections vers l'avenir avec la traduction automatique et l'utilisation didactique d'analyses d'erreurs et de commentaires de jeux de mots.Mais la traduction est aussi présente dans la diversité de ses formes avec la poésie (Saint-John Perse, Patrick Kavanagh), le théâtre (Pinter, Bond), les dialectes et enfin le fantastique allemand. Nous avons laissé parler chaque genre pour que chacun, à sa manière, laissa paraître ses problèmes et les apporte à la constitution d'une traductologie plurielle.
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