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Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque, ils ont fait de l'art et de la création le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups du destin qui vont les frapper et infléchir radicalement le cours de leurs vies...
Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.
Quel roman intense.
450 pages envoutantes qui mettent en lumière un petit groupe d'artistes et leur amitié.
Un monde qui va peu à peu s'effondrer devant les aléas de la vie.
Il est question d'amour, d'amitié, de deuil, de mensonges, d'ambiguïté et de la difficulté, parfois, à se comprendre.
On rentre dans l'intimité des personnages.
Même s'il faut parfois se concentrer, c'est dense, nostalgique et passionnant.
L'écriture est élégante et exigeante.
La découverte de Siri Hustvedt fut pour moi une formidable expérience.
Histoires croisées de deux couples d'intellectuels/artistes de Manhattan. Une histoire d'amitié, d'amour autour de la question de l'utilité de l'art contemporain. Brillant.
Quand le destin de deux couples changent après la perte d'un être cher...
Ce roman nous entraine dans l'évolution de la vie et de l'Art New-Yorkais dès les années 1970.
Ouvrage très bien écrit, je n'ai cependant pas du tout accroché car je l'ai trouvé très long et lent (surtout la première partie).
Néanmoins j'ai pris plaisir à aller chercher sur internet les références artistiques évoquées par Léo tout au long de l'histoire.
Je quitte à regret ce roman qui m’a semblé trop court tant les personnages justes, vrais, humains me sont devenus proches .
Au travers du regard de Léo, qui voit disparaître progressivement tous ceux qui ont l’ont aidé à vivre, mais qui vit une solitude toujours alimentée du souvenir des absents, j’ai partagé leurs bonheurs, leurs souffrances, leurs soupçons .
Un roman d’une rare intensité, tant par le récit des 20 années de la vie de ces deux familles, que par l’évocation du milieu intellectuel et artistique dans lequel ils évoluent . L’univers de l’art contemporain est montré ici sous tous ses aspects et dans sa diversité . A l’authentique, fruit d’une lente élaboration s’oppose le branché, le provocateur, flattant les goûts morbides du public ; à l’intime de l’atelier, s’oppose le public de la galerie, miroir du paraître .
Un magnifique portrait de groupe, sobre, pudique, intense qui touche à la fois l’intelligence et le cœur .
New York années 70, on suit la vie de 2 couples d'artistes.
Le roman se découpe en 3 parties différentes; la première raconte la rencontre des personnages, leur amitié, leur vie de famille. La seconde partie est un peu tragique car l'un des 2 couples est confronté au décès de leur fils.
La dernière partie nous emmène dans le monde du fils de l'autre couple où se mêle la drogue, le mensonge, les désordres psychologiques. L'auteur réussit peu à peu à nous tenir en haleine, l'histoire devient ambigu, le suspens monte progressivement. Je vous conseille cette lecture, passionnante et très humaine.
Ce que je savais de Siri Hustvedt était qu'elle est la compagne de Paul Auster et que l'on m'avait chaudement recommandé de lire "Un été sans les hommes". C'est en ne le trouvant pas à la médiathèque que je me suis rabattue sur "Tout ce que j'aimais" puisque, Siri Hustvedt faisait de toute façon partie des écrivains que j'avais envie de découvrir, et j'ai bien fait !
"Tout ce que j'aimais" est un roman passionnant, rondement mené et à l'écriture sublime. Vraiment, de la belle littérature comme cela faisait un petit bout de temps que je n'en avais pas lu. Et franchement, l'histoire mais également donc, l'écriture m'ont rappelé ce qu'est un vrai bon bouquin !
Nous sommes à New York, entre la fin des années 70 et le début des années 90. Deux couples se lient d'amitié par le biais de leurs activités artistiques et intellectuelles. Un fils naîtra quasiment au même moment dans chaque foyer et nous suivrons durant la première partie du roman, l'évolution de leurs vies, de leurs amours, de leurs travaux, nous verrons grandir peu à peu Matt et Mark, leurs fils respectifs. Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et un drame frappera chacune des deux familles. C'est là, en deuxième partie du roman que tout va basculer. Là où l'on sentira monter un sentiment de mal-être et d'angoisse palpables, là où l'histoire commencera à devenir glaçante...
Entre amitié, amour, art, psychologie, folie, schizophrénie, hystérie..., Siri Hustvedt dresse un véritable portrait de l'univers intellectuel new-yorkais et nous emporte dans les méandres des sentiments et des émotions. Je vous conseille vraiment la lecture de ce livre qui m'a tenu en haleine et dont j'ai énormément apprécié l'univers.
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très belle couverture!