Le photographe et cinéaste polonais Tomasz Gudzowaty est connu pour sa perfection : des compositions claires, des cadres d'image soigneusement étudiés dans les moindres détails. Cependant, l'approche de sa série Sumo est complètement différente. Pour son hommage photographique au sport national japonais Sum?, Gudzowaty confronte son sujet à l'esthétique rebelle du are-bure-bokeh, qui signifie rugueux, flou. Ce style s'est développé au Japon dans les années 1960 à contre-courant de la norme dominante du photojournalisme de l'époque. Avec l'aide de la photographie, Gudzowaty tente de créer un langage visuel capable de capturer des images au-delà des mots. Avec la publication SUMO, il présente sa nouvelle série et montre une facette jusqu'alors inconnue de son travail artistique.
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