Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Takiya ! tokaya ! âmes soeurs

Couverture du livre « Takiya ! tokaya ! âmes soeurs » de Enzo Cormann aux éditions Minuit
  • Date de parution :
  • Editeur : Minuit
  • EAN : 9782707314178
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Takiya ! Tokaya ! :
La pièce qui tire son titre de deux des vingt-neuf mots proposés par Joyce dans Finnegans Wake pour signifier " Paix ", a été commandée en 1989 à Enzo Cormann par le metteur en scène Alain Françon. Achevé en juillet 1991, ce texte, conçu pour cinq acteurs interprétant une... Voir plus

Takiya ! Tokaya ! :
La pièce qui tire son titre de deux des vingt-neuf mots proposés par Joyce dans Finnegans Wake pour signifier " Paix ", a été commandée en 1989 à Enzo Cormann par le metteur en scène Alain Françon. Achevé en juillet 1991, ce texte, conçu pour cinq acteurs interprétant une vingtaine de rôles, constitue dans l'esprit de l'auteur l'ultime pièce d'un cycle d'écriture dramatique entamé avec Credo en 1979, et comportant une douzaine de pièces. Fable chaotique et furibarde, façon d'« ars moriendi » à l'usage des mécréants, Takiya ! Tokaya ! évoque l'histoire d'un roman qui n'en finit jamais de commencer et que clôt pour toujours la mort programmée de son auteur.

Âmes soeurs :
Ash est metteur en scène. Margot est comédienne. Ils se rencontrent, s'aiment, vivent ensemble, se quittent. Un soir, un mois, un an, sept ans. Il est renommé, elle est anonyme. Il en revient, elle débute. Il abandonne, elle perce. Elle en veut, il n'en peut plus. Il coule, elle est célèbre.
Ce couple qu'un même désir de théâtre rassemble, puis sépare, est aussi le théâtre - corps à corps, tête-à-tête, duo, duel - des malentendus ordinaires qui font barre aux desseins amoureux : l'incernable désir, le fantasme ineffable, le projet indicible, l'impossible fusion. Mais le ratage ne gomme jamais complètement la trace de nos espérances. Si même nous ne quittons le plus souvent notre esseulement que pour une solitude à deux, notre quête obstinée laisse deviner, contre toute raison, et jusque dans l'échec, que nous pousse inlassablement vers l'autre le rêve de l'âme soeur.
Que reste-t-il de nos amours ? Ce qui reste du théâtre après que le dernier spectateur ait quitté la salle : comme la promesse d'une révélation une fois de plus reportée. » Enzo Cormann

Donner votre avis