Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Né en 1902 à Dresde, dans une famille juive, Hans Sahl, journaliste, essayiste, poète, romancier, critique, est témoin d'une apocalypse.
Fuyant l'Allemagne en 1933, il trouve un refuge provisoire à Prague, à Zürich puis à Paris. Au cours de ce long exode, ses compagnons d'infortune ont pour nom Anna Seghers, Erwin Piscator, Kurt Tucholsky, Willi Münzenberg ou encore Arthur Koestler, Thomas Mann, Bertolt Brecht, Walter Benjamin. « Ces génies du langage qui ne comprenaient plus un mot » allaient devenir des ombres traquées. Beaucoup subiront l'internement dans les camps français avant d'émigrer aux États-Unis.
Dans cette « iconographie de l'exil », Sahl livre ses réflexions sur la nature de la littérature d'émigration. Loin d'être un jeu d'esprit, ce nouvel exercice de survie restaure l'unité perdue entre l'homme et l'oeuvre.
Dans Survivre est un métier, la forme fragmentée rend compte de la situation toujours instable et précaire de l'émigré. L'analyse y succède au récit pur, le poème à la lettre ou au portrait.
Revenue vivre en Allemagne en 1989, cette grande figure de l'émigration est morte à Tübingen en 1993.
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