Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Depuis son livre sur Wagner (1899) jusqu'à sa mort, André Suarès n'a cessé d'écrire sur la musique avec une ardeur qui ne se compare qu'à celle de Marcel Proust. Pianiste émérite lui-même, découvreur de talents - ainsi a-t-il, parmi les premiers, salué le génie de Debussy ou de Ravel -, mais surtout styliste incomparable, écrivant dans une langue aux ressources sans fin, il laisse une approche unique du phénomène musical, tant sa culture et sa curiosité l'ont poussé à tout étudier : de la musique médiévale à celle de Stravinsky, mais aussi Bach et Mozart, Beethoven et Liszt, ou encore Moussorgski.
Sur la musique réunit pour la première fois l'ensemble de ses «Pensées sur la musique», parues des années 1920 au seuil de la Seconde Guerre mondiale dans La Revue musicale, ainsi que quelques autres textes inédits disséminés dans des revues devenues introuvables.
L'ensemble frappe par sa diversité de points de vue, mais aussi par leur hauteur. André Suarès propose de longs aphorismes, dignes de Nietzsche, où il laisse aller son humeur et ses caprices, parfois avec ironie, parfois avec drôlerie - mais toujours avec passion.
On voit une pensée de la musique se faisant, qui vise à cerner les plus grandes oeuvres des plus grands compositeurs.
Cet ouvrage est précédé d'une préface de Stéphane Barsacq, un «maître-livre» pour tous les amoureux de la musique et de la littérature, qui répond parfaitement à ce que Vladimir Jankélévitch disait : «Si nous faisions comparaître Suarès sur-le-champ en lui disant : «Vous écrivez des choses presque contradictoires sur Debussy à celles que vous avancez quand vous parlez de l'improvisation», il récuserait avec raison cette logique qui le somme d'être entièrement cohérent. La musique est un domaine où on n'a pas à être cohérent. Et après tout, moi non plus - si je me comparais, comme un nain, à un géant comme Suarès -, je dirais : nous n'avons pas à nous justifier. La musique, c'est comme ça !»
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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