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Si l'esprit brillant de la jeune femme fascine ce dandy perdu et ruiné, qui a décidé de mettre fin à ses jours dans la Ville éternelle, sa laideur le fait frémir. Cette rencontre pourrait modifier le dessein de Vincent. Surtout lorsque Stella lui lancera un ultime défi ...
Un jeu de séduction se noue peu à peu entre ces deux affamés d'art et de beauté. Quels pièges se tendront-ils ? Leurs passions feront-elles éclore l'évidence de leur attraction ?
L'amour et la création se mêlent intensément dans ce roman baroque et troublant.
Huitième roman de cet auteur, un livre un peu OVNI dans cette rentrée littéraire de l'automne 2020 mais qui mérité une plus grande diffusion.
OVNI parce que difficile de le catégorier ; un récit à caractère biographique..... un romancier désargenté ayant eu un succès d'estime pour son uinque livre....qui devant ses échecs sentiments amoureux et personnels décide de partir à Rome pour mettre un terme à sa vie. Amoureux de l'art, de cette ville, il ne voit pas un meilleur cadre pour se donner un destin funeste probablement. Il va alors faire la connaissance au détour d'un café où il a ses habitudes de la très mystérieuse et assez laide Stella Finzi, héritiére fortunée à la famille complexe mais parfaitement consciente de son physique et qui décide de monter un plan aussi étrange qu'incompréhensible au coeur duquel elle met le narrateur.
De cette rencontre va naître une relation très particulière d'amour / répulsion.... devant la faible force de caractère et la lâcheté criante du narrateur à mettre un terme à son dessein, Stella Finzi va alterner les moments ou elle le couvre de dotations financières inespérées à d'autres de totale indifférence ; faisant de lui un sorte de gigolo et dandy avant de réussir à le convaincre au projet qu'elle lui destine. Il résiste, la rejète, l'aime, la maudit, la fuit....tout cela sur un mode de relation plutôt conflictuelle.... Un drôle de livre donc mais bien écrit, prétexte aussi d'itinéraire culturel et touristique de la ville éternelle...
Stella Finzi est un nouveau roman d’Alain Teulié qui marque par sa façon d’aborder le romantisme et la fragilité du couple.
L’ambiance est il me semble le réel charme de ce roman, Nous sommes en Italie, et essentiellement à Rome, une ville dont la beauté impose le respect, cette ville intemporelle qui est un prestigieux livre d’Histoire, cette ville qui n’a « que des rides, pas de cicatrices ». Vincent, un élégant dandy désabusé, la quarantaine, trop décalé dans le monde actuel, a choisi de « ne plus rien faire de vulgaire pour subsister » et donc de venir à Rome pour y dépenser les derniers sous de son héritage avant de s’y donner la mort. Dans un café, par hasard, il fait la connaissance de Stella, une femme étonnamment disgracieuse, mais troublante… au point que les rencontres se multiplient et que les confidences se libèrent : Stella est une femme richissime, propriétaire de nombreuses boutiques de luxe, mais surtout, elle exprime une sensibilité exquise et semble lire derrière les notes, derrière les visages, les tourments de l’âme. Discrètement, par un jeu de séduction habile, elle précipite Vincent au plus loin de ses limites pour l’amener à se reconstruire.
Voici un roman sensible, baroque, musical, construit comme une chanson, autour de refrains qui reviennent comme des leitmotive : un air de Vivaldi, un titre de roman, des verres de vin pétillants, des éclats de vie. Autour d’eux les mots ruissellent, les masques tombent, les vies s’inscrivent, le roman se déploie. Cette relation tendue laisse toutefois par le caractère si marqué des deux personnages, une image dense et sensible d’un amour particulier, généreux et égocentrique.
#netgalleyfrance #stellafinzi
Un roman en effet troublant. Un narrateur insupportable et pédant, une protagoniste forte et autoritaire, étrange.
Avec, en toile de fond, Rome, éternel symbole de splendeur et d'harmonie, dont même les ruines fascinent, deux personnages tourmentés à la recherche de la grâce et de la beauté (dont Stella, l'héroïne, est cruellement dépourvue), passionnés d'art, se rencontrent, se fuient, s'affrontent, se repoussent ou s'attirent.
"J’aimais ce qui est discret, rare, indivisible. Je ne voyais de la noblesse qu’à l’insolite.
trop convenu, sans âme, froid."
Entre eux, une relation qui ne cesse d'évoluer et de nous prouver que le physique n'est pas tout.
Un auteur à la recherche de l'inspiration, un plan quasi-machiavélique...
"L’effort que j’avais fourni pour rédiger ce texte
m’avait rappelé le plaisir de choisir les mots justes et de les placer les uns près des autres. Ils entretiennent entre eux une conversation. Ce dialogue privé échappe à l’auteur. Les mots sont des enfants devenant adultes quand on les réunit au même endroit."
Un roman original et entêtant.
#StellaFinzi #NetGalleyFrance
J'ai pu recevoir en bonus ce livre dans le cadre des Explorateurs 2020 sur la rentrée littéraire, voici ce que j'en ai pensé:
« Je dus reconnaitre que je me contredisais un peu, en voulant cette femme distante, surtout en public, et en regrettant qu’elle ne me complimente pas autant que je pensais le mériter. Je me trouvais enfantin, et j’allai noyer cette agaçante pensée près du buffet. »
Stella Finzi, c’est le nom de cette femme qui répugne par son visage dit « laid », notre narrateur Vincent. La citation montre bien que les sentiments de Vincent sont un peu plus complexes que ça. Vincent est un auteur, enfin il a écrit un livre il y a longtemps, qui décide de finir sa vie à Rome, après avoir dépensé ce qui lui reste d’argent. Cynique et passif, il ne se refuse rien mais n’accompli pas grand-chose en retour. Il erre dans Rome et en apprécie la beauté, car c’est un homme qui aime le beau Vincent, il est attaché à l’apparence. Jusqu’au jour où il rencontre, non rencontre n’est pas le mot approprié, jusqu’au jour où Stella s’intéresse à lui dans un café. Celle-ci va peu à peu se faire une place dans la vie de Vincent, lui proposant un ultime défi.
Je ne vous en dirai pas plus sur l’intrigue, car ce n’est selon moi pas le plus important dans ce livre. On comprend bien que ce sont moins les actions quotidiennes des personnages, que le cheminement de leurs pensées qui est le sujet de ce livre. Deux personnages donc, aussi différents que peuvent l’être deux êtres. Vincent, notre narrateur et personnage principal, est un héros, plutôt anti-héros, exaspérant et agaçant autant dans son mode de vie que dans ses pensées. Il juge, s’agace, enchaîne caprices sur caprices, se contredit, mais surtout il est passif. Il le dit lui-même, il est là pour passer le temps avant de mettre fin à ses jours. C’est assez frustrant de suivre un personnage aussi exécrable, et pourtant petit à petit j’ai pris plaisir à voir ce personnage tourmenté ou titillé par Stella.
Car oui Stella Finzi est pour moi le personnage fort de ce roman. Stella intrigue autant le personnage que le lecteur, et plus Vincent insistait sur sa laideur plus j’avais envie de découvrir qui elle était vraiment, car malgré ce que pense Vincent, on ne se réduit pas à son visage. Stella n’hésite pas à le remettre à sa place, elle ne se plie pas à ses désirs, mais se montre presque maternelle à son égard, et surtout le considère. C’est selon moi pourquoi il « s’attache » à elle : Stella le voit vraiment. Cela a beau l’horripiler, Vincent ne peut s’empêcher de courir vers elle, malgré le fait qu’il ne veut « tisser aucuns liens » entre eux, et ne veux surtout pas être associé à elle.
En dehors de ces deux personnages j’ai trouvé beaucoup de beauté, de réflexion et de beauté dans les descriptions de Rome ou de l’Italie, ce qui permet de s’éloigner de la vision égocentrique et contradictoire de Vincent. Si le personnage principal m’a déplut, beaucoup de petites choses m’ont plus et ont rendues ma lecture plus qu’agréable. Une petite déception cependant à la fin : je ne comprends pas le geste de Stella, cela ressemble si peu au personnage qui nous est peint par l’auteur. Car finalement c’est la vision de Vincent qui gagne, quand tout le roman c’est échiné à prouver le contraire.
Ce n’est pas un roman d’amour au sens classique du terme, mais alors comment le définir ? Ce qui est sûr c’est que c’est un roman sur les passions, qui torturent. On aime détester Vincent, on aime l’intrigante Stella, on aime déambuler dans Rome et surtout on aime voir Stella déstabiliser celui qui se disait intouchable.
Explorateurs RENTRÉE LITTÉRAIRE 2020
Très rapidement j’ai espéré que Stella Finzi finirait par noyer le narrateur qui m’était hautement antipathique dès les 1ers chapitres. Quoique le livre se terminerait trop vite. Et cela n’arrivera pas car la mystérieuse Stella Finzi a d’autres plans pour ce personnage arrogant rencontré dans un café. Cette dernière va le remettre en orbite pour écrire et malheureusement lui faire passer l’envie de disparaitre.
C’est assez troublant car l’auteur a très bien réussi à m’accrocher contre toute attente avec un anti-héros que je souhaitais voir exploser en plein vol. Alors que l’autre protagoniste qui donne son nom au roman est fantasque et très appréciable par la façon qu’elle a de déstabiliser un personnage imbu de lui-même.
Autant il la trouve agaçante, laide, profite de ses largesses et la rejette, autant j’ai envie de la connaître et de la défendre de cet individu insupportable.
Malgré mes idées de chapitre parallèle pour lui infliger des tortures raffinées, j’ai continué à le suivre comme il a continué à la revoir, de gré ou de force. J’ai obtenu partiellement satisfaction car le roman reste en demi-teinte. J’aurai souhaité un autre destin à Stella Finzi, qui finalement joue le rôle d’un simple faire-valoir, d’une bonne fée sur le chemin d’un personnage repoussoir et inintéressant sans son entremise. En fait j’aurais aimé mieux la connaitre et vite oublier le narrateur.
En tant que lecteur nous ne sommes pas obligé d’aimer tous les personnages d’un roman ou de nous identifier au narrateur, mais on peut quand même s’offusquer de voir maltraiter un individu à qui l’on prête une histoire mystérieuse et des traits de caractère intéressants aux dépens d’un autre. J’ai fini par imaginer qu’il s’agissait d’un parti pris de l’auteur avec ce contre-pied un peu sadique mais il m’a laissée frustrée, le mystère a ses limites.
C’est aussi paradoxalement un des points positifs du roman, il a su me tenir en éveil avec ce tandem mal assorti et surtout déséquilibré par la différence d’attention qu’il leur portait. A noter, il donne l’envie de (re)découvrir Rome pour laquelle il arrive à transmettre une certaine passion.
André Teulié comédien, journaliste, romancier, dramaturge, reprend dans son dernier roman : Stella Finzi, un de ses thèmes de prédilection que sont le romantisme et la fragilité du couple.
L’action se situe en Italie, et essentiellement à Rome, une ville dont la beauté impose le respect, cette ville intemporelle qui est un prestigieux livre d’Histoire, cette ville qui n’a « que des rides, pas de cicatrices ». Vincent, un élégant dandy désabusé, la quarantaine, trop décalé dans le monde actuel, a choisi de « ne plus rien faire de vulgaire pour subsister » et donc de venir à Rome pour y dépenser les derniers sous de son héritage avant de s’y donner la mort. Dans un café, par hasard, il fait la connaissance de Stella, une femme étonnamment disgracieuse, mais troublante… au point que les rencontres se multiplient et que les confidences se libèrent : Stella est une femme richissime, propriétaire de nombreuses boutiques de luxe, mais surtout, elle exprime une sensibilité exquise et semble lire derrière les notes, derrière les visages, les tourments de l’âme. Discrètement, par un jeu de séduction habile, elle précipite Vincent au plus loin de ses limites pour l’amener à se reconstruire. André Teulié use alors d’un subterfuge littéraire, créant un roman dans le roman en déviant l’intrigue et en la situant dans un passé médiéval : naissent ainsi deux histoires qui se chevauchent pour donner du relief à l’action.
Voici un roman sensible, baroque, musical, construit comme une chanson, autour de refrains qui reviennent comme des leitmotive : un air de Vivaldi, un titre de roman, des verres de vin pétillants, des éclats de vie. Autour d’eux les mots ruissellent, les masques tombent, les vies s’inscrivent, le roman se déploie.
Tout comme Vincent, je me suis laissée séduire par Stella, cette « étoile » mystérieuse … et par ces pages délicates, subtiles et inattendues.
Il s'agit d'un roman d'amour ça c'est une certitude. Une femme et un homme se rencontrent et c'est ainsi que se met en place une relation originale où rien n'est inné. Un roman pour lequel je suis vite arrivée aux 100 premières pages et qui me semble intrigant tant les deux personnages sont énigmatiques.
Avis final :
" Stella Finzi de Alain Teulié est un roman autour de l'Amour. Celui qu'on ne rencontre surement qu'une fois dans sa vie tant il est fort, énigmatique et insaisissable finalement.
C'est l'histoire que met en place Alain Teulié dans son huitième roman. Une femme, Stella Finzi, et un homme, Vincent, que rien, si le destin n'était pas en route, n'aurait fait se rencontrer. Mais ainsi donc Vincent est parti de chez lui pour échapper à une vie faite d'échecs, il ne veut plus vivre. Donc aller trouver le moyen d'en finir dans la Ville éternelle qu'est Rome lui semblait facile et rapide. Cependant orsqu'il va commencer à prendre ses habitudes dans un café et y rencontrer une femme aussi originale que laide il sera désarçonné, il ne veut surtout pas la connaître.
Quant à Stella Finzi, mystérieuse femme que nous aurons du mal à percer, elle va s'assurer de produire son effet sur Vincent. Elle n'en a que faire de son apparence, son intelligence lui suffit pour mener à bien le projet qu'elle a en tête.
Ces deux êtres autour duquel tourne le roman me semblent travaillés avec beaucoup d'exigence et de pertinence. Etant donné le thème du roman, je m'attendais à un livre comme tant d'autres autour de l'amour, de ses hauts et ses bas, donc l'envie de le lire n'était pas spontanée. Alors arrivée à la fin j'ai eu plutôt la sensation que l'auteur avait voulu nous mener en bateau avec cette histoire d'amour et son début classique dirais-je.
Effectivement, des sentiments complexes sont nés de cette rencontre mais j'ai plutôt eu la sensation d'avoir deux personnes bien distinctes et qu'à aucun moment elles ne sont arrivées au diapason de leur union. Il y a eu le plaisir charnel oui, la rencontre intellectuelle aussi mais ils ne sont jamais rentrés en fusion à mon sens. Chacun a gardé sa personnalité et surtout son destin. Pour Vincent, nous savions son objectif dès le début, c'est clairement énoncé mais la fin est surprenante. A l'inverse, pour Stella, nous ne savons rien et sa chute est ascensionnelle. Qui des deux marquera le plus les esprits ?
J'ai lu cette histoire avec curiosité mais avec retenue aussi. S'il fallait compter une énième histoire d'amour pour la rentrée littéraire, je n'étais pas sur que ça me plairait. Sauf que dans ce livre j'ai vu autre chose, j'y ai vu la complexité de l'être humain, les actes manqués, les désillusions, les doutes, les craintes et aussi la confiance. Tout ce qui fait que j'ai eu de l'attachement pour Stella bien plus fortement que pour Vincent. J'aime quand le regard de l'auteur masculin porte sur un personnage féminin car il donne une vision toute autre de ce qui façonne le sexe opposé. Pour moi, Alain Teulié, a placé Stella sur un piedestal dont elle n'aurait pu redescendre autrement que puissamment. Elle porte en elle le bien comme le mal et quand les deux se rencontrent les étincelles rebondissent sur leur entourage, forcément.
C'est un roman qui mérite d'être lu pour comprendre ce que la rencontre provoque quand elle n'est pas imaginée, désirée !"
Chronique complète :
Stella Finzi de Alain Teulié chez R Laffont 217 pages.
Stella Finzi est un roman dont le narrateur, revient sur une période de sa vie passée à Rome.Il est mécontent, veut en finir avec la vie et nous inflige le récit de ses malheurs.
Il rencontre alors une femme dans son café romain favori, elle est laide trouve-il, donc infréquentable.Néanmoins il va passer la majeure partie de son temps avec elle, et surtout grâce à son argent. Voici pour l’essentiel de l’ « intrigue » si je puis dire.
J’ai absolument détesté ce roman. L’écriture est aussi prétentieuse et mauvaise que le personnage principal et le peu d’histoire que l’auteur nous assène. C’est incroyable de penser que cela a pu être édité par une maison aussi connue que Robert Laffond. Je n’en reviens toujours pas. Le style est ampoulé, on dirait qu’il a écrit avec un dictionnaire sous le bras.Mais par dessus-tout c’est inintéressant.
Vous saurez tout de ce que mange Vincent, le personnage principale de ce à quoi il songe , de ses pseudo affres, jusqu’aux détails de ses petits déjeuners.Ce qui m’a irrité par dessus-tout c’est la traitement infligé au personnage féminin Stella. Nul n’est aussi laid de visage qu’il ou elle se gâche à ce point la vie.
La beauté est certes l’objet de canons sociaux, il n’empêche que c’est subjectif et lié à la façon que nous avons de vivre avec nous-même. Ce récit est tout bonnement ridicule.Il faut être un humain du genre masculin du vieux monde étriqué pour l’avoir conçu, les femmes ne se sacrifient plus ainsi pour un obscur inconnu en panne de tout : D’inspiration, d’argent, et d’empathie.
Oui, car en plus, le personnage masculin est… écrivain ! Ah c’est pitoyable vraiment: Fuyez ce livre. Il y a tant à lire de plus intelligent et sensible ailleurs.
Avis de la page 100 ( chroniqueurs rentrée littéraire 2020)
Je n'ai jamais autant levé les yeux au ciel durant une lecture....
Je suis limite exaspérée.
Un type ego centré , part à Rome, et rencontre une femme, sans vraiment la rencontrer car il est trop gêné, le pauvre, par son visage qu'il trouve laid.
L'écriture est de concert, elle se croit intelligente et n'est qu'ampoulée et creuse. Comme le personnage principal.
Pénible.
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