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Stan raconte la traversée de Paris de deux jeunes sans-abris, par une nuit de Fête de la musique.
Se mêlant aux réjouissances de bar en bar, ou au contraire s'échappant sur les toits, ils tentent d'oublier pendant quelques heures le sort que la rue réserve en général à ceux de leur espèce.
Jusqu'à ce qu'au bout de la nuit, elle se rappelle à eux...
Nouvelle de Roman Parizi parue aux éditions Antidata et lue dans le cadre de l'Opération Masse critique de Babélio. Je profite d'ailleurs de ce billet pour excuser mon énorme retard auprès de Babélio et de la maison d'édition Antidata. Ces dernières semaines perturbées en sont la cause.
Tout d'abord je suis heureuse d'avoir lu cette nouvelle qui me faisait très envie depuis sa parution au printemps dernier. Par son sujet d'abord et par sa maison que j'apprécie beaucoup. Je ne peux cependant m'empêcher de déplorer encore une fois l'accueil très distant que les libraires réservent à ce genre littéraire à part entière (et pourtant j'aime vraiment la mienne (de librairie!)
Cette histoire que nous conte ici Roman Parizi, c'est celle de deux compères de galère et de leur traversée de Paris, de nuit, de bar en bar, au gré de rencontres parfois inattendues, parfois hostiles, parfois empathiques aussi.
C'est l'histoire de deux jeunes hommes qui marchent en marge de la société. Ballottés de foyers en familles d'accueil, les voici livrés à eux-mêmes à l'aube de leurs 18 ans. Mais que peut-on faire quand on n'a jamais connu (ou si peu, tellement peu) l'affection, la bienveillance, les encouragements que tout jeune être venu au monde est en droit de mériter.
Cette nuit que ces deux âmes en peine partagent sera aussi longue que brève. Le destin (encore lui) se chargera de leur rappeler qui ils sont et ce qu'ils ne pourront jamais être.
J'ai attendu plusieurs semaines (voire mois) avant de lire cette nouvelle et cette lecture a été à la hauteur de mon attente. C'est rude, dur, âpre, brutal, sans concessions et en même temps on ne peut s'empêcher d'éprouver certaine tendresse pour ces deux exclus. L'art de la nouvelle est amplement maîtrisé et l'écriture fine, ciselée, mordante de Roman Parizy remplit parfaitement son rôle.
Une lecture coup de poing pour remettre certaines pendules à l'heure.
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