"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Résumé : Harlem. Xiomara a 15 ans et un corps qui prend plus de place que sa voix : bonnet D et hanches chaloupées. Contre la rumeur, les insultes ou les gestes déplacés, elle laisse parler ses poings. Étouffée par les préceptes de sa mère (pas de petit ami, pas de sorties, pas de vagues), elle se révolte en silence. Personne n'est là pour entendre sa colère et ses désirs. La seule chose qui l'apaise, c'est écrire, écrire et encore écrire. Tout ce qu'elle aimerait dire. Transformer en poèmes-lames toutes ses pensées coupantes.
Jusqu'au jour où un club de slam se crée dans son lycée. L'occasion pour Xiomara, enfin, de trouver sa voix.
Dès 14 ans.
Quelle belle surprise ce roman !
Les textes sont d'une beauté folle et ils m'ont réellement scotchée.
La lecture des vers est magnifique.
Les mots sont forts et percutants et à chaque nouvelle page, je m'étonne de l'intensité des passages que je découvre.
J'ai particulièrement aimé le fait que chaque texte possède un titre, rendant l'ensemble encore plus parlant et touchant.
J'aimerai vous recopier beaucoup de passages pour que vous compreniez mon ressenti.
J'en ai choisi deux qui m'ont particulièrement touchée.
Passer aperçue - P.11
Passer inaperçue c'est pas possible.
Plus grande même que mon père. Ma mère dit de moi,
«Beaucoup trop de corps pour une si jeune fille.»
Chez moi tout le joufflu tout le dodu de l'enfance est descendu
remplir des bonnets D, chalouper mes hanches,
et les mes qui m'appelaient la baleine en sixième
me réclament des selfies en string.
Les autres filles disent que je me la pète. Pute Pouffe.
Nympho.
Quand ton corps prend plus de place que ta voix,
la rumeur vient en coller à toi.
Mieux vaut laisser parler ses poings.
Mieux vaut laisser
tes épaule se hausser
si des insultes prennent la place de ton prénom
quand on s'adresse à toi.
Je me suis construit une carapace aussi épaisse que moi.
〰〰〰〰〰〰
Le prénom de Jumeau - P.51
Toute ma vie j'ai appelé
mon frère « Jumeau ».
Son nom à lui c'est celui
d'un vrai saint, pour le coup.
Mais j'ai jamais aimé prononcer son prénom.
C'est un joli prénom, enfin pas nul,
il commence même par un X comme le mien,
mais c'est pas celui de mon frère, pour moi.
Son vrai prénom c'est pour Mami, c'est pour les profs,
c'est pour le père Sean et pour les autres.
Mais Jumeau, il n'y a que moi qui puisse l'appeler comme ça,
c'est lui et moi, nous deux, et pour toujours.
J'AI AUSSI EU UN GROS COUP DE CŒUR POUR LE TEXTE DE LA PAGE 52.
C'est la première fois que je lis un roman en vers libre et c'est un vrai plaisir de lecture.
La puissance des mots m'a vraiment surprise car je ne m'attendais pas à tant de force et d'émotions.
C'est un livre qui m'a énormément touchée pour plusieurs raisons.
D'une part, les thèmes abordés sont nombreux : l'homophobie, le racisme, l'adolescence, le harcèlement, les brimades, le poids des traditions, de la religion, de la culture, la pression parentale, le droit des femmes etc...
Des sujets d'actualité très variés et fort bien traités dans ce roman qui rassemble toutes les difficultés que peuvent rencontrer les adolescents.
Et d'autre part, j'ai été particulièrement intéressée par la relation de Xiomara et son frère jumeau (étant moi-même jumelle), je suis toujours très sensible à ce thème.
Xiomara arrivera à sortir du silence grâce au slam et à la poésie.
Le seul moyen qu'elle trouvera pour supporter son quotidien.
Sa bulle d'air, son jardin secret qu'elle défendra jusqu'au bout.
Son échappatoire, son salut pour fuir un avenir bien sombre.
Les mots seront son refuge et deviendront libératoires.
D'une justesse incroyable, c'est un roman "intelligent" dont on ne se lasse pas de relire.
Un roman jeunesse qui questionne et qui émeut le lecteur, c'est certain.
A LIRE et à partager sans aucune modération.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/01/signe-poete-x.html
Xiomara est une ado qui vit à Harlem avec sa famille. À 15 ans, elle a déjà des formes avantageuses, un peu trop pour elle qui doit surmonter le regard alléchant quotidien des garçons. Xiomara est en souffrance, elle ne peut compter ni sur sa mère très pieuse ni sur son père transparent. Elle n’a d’autre choix que d’encaisser le sexisme, le racisme et autre –isme de femme de couleur. « Je me suis construit une carapace aussi épaisse que moi. » Son seul exutoire est d’écrire pour enfin livrer sa vérité et se libérer.
Comment ne pas être séduite par cette couverture colorée et cette écriture en vers libres. Stop je suis fan. Clémentine Beauvais a réussi à traduire le texte d’Elizabeth Acevedo à la perfection, nous offrant un bel objet littéraire en jeunesse.
N’allez pas croire que c’est une poésie légère. Non ! Les thèmes abordés sont durs, francs et bien réels : la sexualité, la religion, la discrimination,… L’autrice nous interpelle sur une histoire pouvant être la nôtre, la vôtre aujourd’hui. Son écriture en vers accentue le contenu, lui donnant du poids et un rythme de lecture soutenu.
Signé poète X est un roman où les mots changent la vie. Il a ce pouvoir de titiller notre âme pour nous libérer des chaînes de la vie. C’est magique comme la littérature nous transperce et nous libère. Lisez-le, il est beau, bouleversant et lourd de sens.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/09/21/37644134.html
Il faut d'abord entrer dans cette écriture poétique, imagée et orale. Et surtout dans la mise en forme en vers, qui coupe les phrases, retourne à la ligne au bout de quelques mots, fait se répondre les syllabes. C'est extrêmement précis et cadencé. Ça se lirait presque à l'oral. Ça se lit vite, aussi, dans l'urgence du récit. On avale les vers.
Ensuite, il y a l'histoire. Une histoire d'ados. De vie. Xiomara vit dans une famille très religieuse, vivant de dogmes et laissant peu de place à la liberté. Pourtant Xiomara a d'autres envies que de suivre les conseils de Dieu: elle pense à la sexualité, à son avenir, et elle se découvre une passion pour la poésie. Elle a un frère jumeau qui la comprend mais s'efface devant l'autorité, une meilleure amie qui ne veut pas faire de frasques et un amoureux qui n'imagine pas comme sortir de sa bulle est difficile pour elle.
Alors Xiomara écrit. De la poésie. Puis du Slam, qu'elle va oraliser grâce à l'aide d'une super prof. Elle va peu à peu se découvrir, apprendre à grandir. Grâce aux mots. Je regrette que la partie sur les slams ne soient pas écrite, que ce que la jeune fille transmet à l'oral, nous ne faisons que l'imaginer.
L'histoire est crédible, belle. Le texte est rendu puissant par les mots choisis. L'écriture en vers accentue la force du récit. On nous parle de harcèlement, de religions, d'abus, de solitude mais aussi de liberté, de force des mots. C'est un roman sur les sentiments, ceux qu'on transmet à travers nos gestes ou nos écrits. Une belle découverte !
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman à paraître qui m'a tout bonnement happée et séduite, Signé Poète X. J'ai hésité à faire la critique littéraire de ce livre et même à m'y plonger la tête la première dès maintenant, tout simplement parce qu'il ne sort officiellement que le 29 août. Oui, je sais, j'ai près de deux mois d'avance mais je n'ai pas pu m'en empêcher, je me suis très rapidement décidée à lire ce titre tout de suite. Et sachez que je ne regrette RIEN. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce superbe envoi impromptu qui annonce une rentrée littéraire au poil de leur part et je vous invite d'emblée à noter la date du 29 août dans vos agendas car cette future parution vaut vraiment la peine que vous lui fassiez un accueil triomphant en librairies, foi de Nanette !
Ce qui m'a d'abord tapé dans l'œil chez cet objet-livre, c'est bien évidemment sa couverture, que je trouve absolument magnifique et tout à fait à l'image du contenu de l'ouvrage, à savoir : à la fois simple et extrêmement efficace et marquante, remplie de couleurs qui explosent et qui s'impriment dans notre rétine, agrémentée aussi de nombreux mots qui résonnent en nous, qui peuvent ne sembler qu'être un bête amas de lettres mais qui, mises ensemble, percutent et ont un sens, une importance particulière à nos yeux, nous donnent à réfléchir, intensément, de tout notre être. Je me suis également rendue compte en faisant ma petite fiche de synthèse pour ce livre, comme j'essaie de le faire à chaque fois pour chaque ouvrage que j'ai achevé de lire, que c'était la deuxième fois que Nathan me permettait de découvrir une autrice de couleur engagée. La première fois, c'était avec Angie Thomas, rappeuse amatrice et avant toute chose passionnée de ce genre musical (Tupac est sa plus grande inspiration en matière d'écriture), et son roman foudroyant, hallucinant, tout simplement incontournable et inoubliable, The Hate U Give (ma chronique ici). Elizabeth Acevedo m'a quant à elle permis de vivre mon baptême du feu en matière de slam et je suis très heureuse que l'on m'ait donné l'opportunité de sortir ainsi des sentiers battus en me permettant de poser un regard nouveau, résolument plus informé et attentif, sur cette forme d'art qui était jusqu'à présent tout ce qu'il y a de plus méconnue de mon côté, et de me familiariser à une autre façon encore d'exprimer sa vision du monde et ses sentiments bruts. Une chose est sûre, c'est que les deux autrices que je viens de mentionner ont la même puissance dans leurs idées, le même engagement, la même énergie inépuisable investie dans leur ardent combat contre le racisme et l'injustice, le même désir enraciné de faire bouger les choses, la tête haute tournée dans la même direction que celles de leurs extraordinaires héroïnes, Starr et Xiomara, qui auraient pu être de véritables sœurs jumelles dans une réalité alternative. Je suis certaine que, dans la vraie vie, Angie et Elizabeth doivent être des femmes remarquables, brillantes et inspirantes pour leur entourage, car il se dégage des pages de leurs œuvres respectives un irrépressible besoin d'appuyer là où ça fait mal, de montrer la souffrance à nue, sous son vrai visage, de ne pas se cacher derrière de faux semblants, de désobéir aux règles de cette société qui nous étouffe et nous calomnie, de se montrer téméraires et de ne certainement pas courber l'échine, sous aucun prétexte. Toutes les deux sont telles deux âmes sœurs, deux cœurs accrochés, qui doivent sûrement se connaître et, si ce n'est pas le cas, alors cette erreur, cette rencontre évidente qui n'a pas encore eu lieu, est un crime impensable à mon sens. Mais je m'en arrête là pour cette association rêvée qui s'est immédiatement faite dans mon esprit et, étant donné que j'ai déjà montré par le passé toute l'admiration que je portais à l'égard d'Angie Thomas, c'est au tour d'Elizabeth Acevedo et de son bouleversant et poignant Signé Poète X de se retrouver noyés sous mes intarissables éloges (promis, je vais faire un effort pour tenter de condenser mon propos !).
Ce qui m'a ensuite frappée une fois le livre ouvert, c'est sa rédaction singulière... en vers ! Cette expérience de lecture unique n'était certes pas inédite pour moi, mais je l'ai réitérée avec le même plaisir et la même agréable surprise que lorsque j'avais été introduite à ce genre de romans grâce à Inséparables de Sarah Crossan (un vrai coup de cœur ♥, soit dit en passant). J'ai par ailleurs pu constater que l'exact phénomène que j'avais vécu avec ce titre-ci, ainsi qu'avec Swimming Pool de la même autrice (une autre jolie pépite à découvrir séance tenante - conseil d'amie), s'est reproduit lors de mon immersion dans Signé Poète X : lors de chacun de ces trois moments de lecture, il a d'abord fallu que je m'acclimate à l'écriture résolument poétique (merci, Captain Obvious !) de l'autrice en question avant de pleinement pouvoir recevoir ce que cette dernière avait à me dire et m'imprégner totalement des émotions ressenties au cours de l'histoire. Pour ceux que cela rebuterait, il n'y a aucune crainte à avoir, bien au contraire : les romans écrits en vers nous permettent selon moi d'encore mieux savourer la beauté des mots méticuleusement choisis, de mieux goûter leur indéniable musicalité, de mieux saisir le poids que ceux-ci peuvent avoir et ce qu'ils nous évoquent, ce qu'ils représentent pour nous. J'ajouterais aussi que de lire un roman en vers, cela donne la sensation que le livre est telle une immense chanson, ou plutôt slam dans le cas présent, qui peut être interprétée avec différentes intonations, chacune reflétant l'immense palette de nos sentiments les plus profonds et humains. Le fait que l'autrice soit slameuse à l'origine apporte à mon sens une certaine légitimité à sa façon de s'exprimer, bien que cette dernière nous fasse clairement comprendre qu'il est donné à tout le monde la possibilité de poser des mots sur ses maux, et ce de n'importe quelle manière dont on l'entend, y compris bien entendu le slam. Il suffit de le vouloir et de donner à nos écrits une ampleur qui nous est propre, ainsi que la force nécessaire pour s'envoler du papier et trouver les oreilles et le cœur de notre auditoire. Pour ma part, j'ai véritablement eu l'impression qu'Elizabeth Acevedo nous délivrait tout ce qu'elle avait dans le ventre et sur le cœur avec Signé Poète X, qu'elle y avait mis tout d'elle-même et qu'elle nous faisait ainsi un cadeau des plus précieux et inestimables. En tout cas, il se dégage une telle authenticité de son récit que cela nous transperce de part en part ; ça nous transcende et nous renverse littéralement, telle une gigantesque claque ou bourrasque qui nous remet les idées en place. Je lui serai toujours infiniment reconnaissante pour ce don de soi exceptionnel dont elle a fait preuve avec ce premier roman tout bonnement prodigieux.
Histoire de dire un petit mot sur la traduction française de Signé Poète X, car c'est après tout grâce à elle que ce livre peut être rendu accessible au plus grand nombre chez nous, même sans avoir lu la version originale, je pense pouvoir assurément dire que Clémentine Beauvais a respecté ce rythme particulier, propre au slam, cette façon de déclamer qui fait s'entrechoquer les mots et qui crée ainsi une résonance nouvelle, avec un impact plus fort encore. Après, je suis loin d'être une spécialiste en la matière, autant en slam qu'en traduction (cet exercice est particulièrement ardu à mon sens, même et surtout quand on l'étudie), mais Clémentine Beauvais est parvenue selon moi à rendre ce roman compréhensible pour le lectorat français sans pour autant le dénaturer. Elle a su en effet préserver habilement l'identité et les racines dominicaines et afro-américaines de ce récit de vie sidérant, ainsi que son parler de la vie de tous les jours, tout en l'adaptant à notre propre langage quotidien. Le travail de haute-voltige de tout bon traducteur qui se respecte, en somme. Et Clémentine Beauvais accomplit à chaque fois cet exploit avec énormément de talent. Elle ne m'a jusqu'à présent jamais déçue et Signé Poète X ne fait pas exception à la règle.
Concernant les personnages, Xiomara, l'héroïne reconnaissable entre mille de cette bouleversante histoire, est de loin celle qui prend le plus de place. Et si notre chère Poète X a tendance à considérer cela comme une tare, c'est selon moi ce qui fait son charme et toute sa force. Xiomara est un petit bout de femme bruyant, colérique, qui ne se laisse pas faire et qui fait preuve d'un courage qui force le respect et l'admiration. Elle est tel un volcan en éruption qui a besoin de faire sortir la lave brûlante qui la ronge de l'intérieur et autant vous dire qu'avec moi, ses mots semblables à du magma en fusion ne sont pas tombés dans les oreilles d'un sourd. Parfois, ils m'ont même parus assourdissants, mais cela m'a permis de mieux me rendre compte du pouvoir merveilleux, inouï et salvateur de la parole, des doigts qui courent sur le clavier comme c'est mon cas à l'heure où je vous écris ces lignes, de l'encre et du papier. De notre voix, tout simplement, qui s'exprime grâce à un champ infini de possibilités. La souffrance de Xiomara m'a aussi rendue apte à ouvrir les yeux sur le fait que l'acte de partage de ses pensées est loin d'être anodin, que même la conversation la plus banale que l'on peut mener avec soi-même ou avec autrui est une chance inespérée car cela signifie qu'on est libres de dire, voire même tout simplement d'éprouver ce que l'on ressent au plus profond de soi. L'histoire de Xiomara nous prouve que cela est loin d'être donné à tout le monde, qu'il ne faut donc pas prendre cela pour acquis mais tout de même saisir chaque opportunité qui se présente d'être soi-même et de ne pas s'emmurer dans le silence au risque de mourir à petit feu. La lutte de tous les instants de Xiomara, cette vraie combattante qui porte sacrément bien son nom, m'a appris que personne n'avait le droit de réduire quiconque à l'impuissance, quelque soit le prétexte qu'elle invoque pour revendiquer son emprise dévastatrice : son autorité naturelle au sein de la hiérarchie familiale, sa façon de concevoir une vie réussie ou encore sa religion. Cela m'a d'ailleurs fait mal au cœur que Xiomara se sente écrasée par l'amour obsessionnel que sa mère porte à Dieu et qu'elle ne la suive pas dans ce chemin de foi à la base consolatrice et bienveillante. Mais si j'avais moi aussi fait la connaissance de notre Créateur de cette manière, sans que l'on me laisse le simple et naturel choix de croire en lui ou non, je pense que j'aurais réagi de la même façon : je me serais sentie comme enfermée dans une cage et j'aurais voulu à tout prix m'en échapper. Une chose est sûre, quelque soit nos croyances, elles ne doivent pas aveugler notre jugement ou nous empêcher de nous montrer compréhensifs et patients envers les autres, de les accepter tels qu'ils sont. Ce qui a achevé de me faire littéralement fondre avec ce roman, c'est que non seulement Xiomara s'épanouit au fur et à mesure de l'intrigue telle la magnifique fleur qu'elle est, en dévoilant et en nous partageant son propre slam, sa réelle personnalité, avec un bonheur qui est juste contagieux, mais en plus, le reste des personnages parvient à nous chambouler le cœur car ils sont tous profondément imparfaits, ils font comme tout le monde des erreurs mais on ressent chez eux une réelle envie de communiquer, d'améliorer ses relations avec autrui et de prendre sur soi afin de faire des concessions et de vivre au mieux les uns avec les autres. Je vous assure, cela fait tellement du bien, un tel message d'optimisme par rapport à la capacité d'introspection et de lucidité de l'être humain, mais aussi d'affirmation du droit à la liberté et au bonheur de tout un chacun, et surtout, SURTOUT, du droit fondamental de dire NON.
Pour conclure, j'espère sincèrement vous avoir donné envie de vous ruer dans la librairie la plus proche de chez vous le 29 août afin de vous procurer ce roman à la force absolument ravageuse qui nous apprend qu'il est normal, et même nécessaire, de suivre son propre chemin dans l'existence, et ce même si celui-ci dévie des attentes que notre entourage avait placées en nous. Elizabeth Acevedo m'a rappelé avec beaucoup de justesse et de sensibilité, avec un grand brio aussi, que nous sommes tous dignes d'être aimés comme nous sommes, à notre juste valeur. Vous verrez, Signé Poète X est telle une véritable bouffée d'air frais et d'espoir qui saura vous toucher en plein cœur, sans aucunement manquer sa cible ! COUP DE FOUDRE ϟ
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