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Si on dansait...

Couverture du livre « Si on dansait... » de Rachel Joyce aux éditions Xo
  • Date de parution :
  • Editeur : Xo
  • EAN : 9782374480428
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

À Londres, au bout d'une impasse délabrée, Frank n'est pas un disquaire comme les autres. Chez ce marchand de vinyles, une belle équipe de joyeux marginaux se serre les coudes, tous un peu abîmés par la vie.
Surtout, Frank a un don. Il lui suffit d'un regard pour savoir quelle musique apaisera... Voir plus

À Londres, au bout d'une impasse délabrée, Frank n'est pas un disquaire comme les autres. Chez ce marchand de vinyles, une belle équipe de joyeux marginaux se serre les coudes, tous un peu abîmés par la vie.
Surtout, Frank a un don. Il lui suffit d'un regard pour savoir quelle musique apaisera les tourments de son client. Quitte à préconiser du Aretha Franklin à un obsessionnel de Chopin...
C'est ainsi que Frank fait la rencontre de Lisa, une mystérieuse femme au manteau vert. Après s'être évanouie devant sa boutique, elle le supplie de l'aider à comprendre la musique. Lors de leurs rendez-vous, Frank replonge dans sa propre enfance, revoyant sa mère, l'excentrique Peg, lui passer des vinyles sur sa vieille platine.
Lui qui ne croit plus en l'amour depuis longtemps sent son coeur vibrer à nouveau. Et puis, un jour, Frank découvre le secret de Lisa. Le monde s'écroule, il disparaît.
C'est sans compter, pourtant, sur l'extraordinaire solidarité qui règne sur Unity Street. Car après le chaos, il n'est jamais trop tard pour faire renaître l'espoir et réapprendre à danser...
Avec une sensibilité magnifique, Rachel Joyce célèbre le courage de gens ordinaires, la force de l'amour, mais aussi la puissance de la musique qui, parfois, peut sauver des vies.

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Avis (5)

  • Londres, dans le fond d'une impasse délabrée, c'est entouré de sa bande d'amis que Franck tient sa petite boutique de vinyles. Ce qui fait sa petite renommée dans son quartier, c'est le don qu'il a de conseiller avec un simple regard la musique qui conviendra à son client. Lorsqu'il rencontre...
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    Londres, dans le fond d'une impasse délabrée, c'est entouré de sa bande d'amis que Franck tient sa petite boutique de vinyles. Ce qui fait sa petite renommée dans son quartier, c'est le don qu'il a de conseiller avec un simple regard la musique qui conviendra à son client. Lorsqu'il rencontre Lisa, une mystérieuse femme au manteau vert, c'est après que celle-ci se soit évanouie devant sa boutique, elle y reviendra pour le remercier, puis pour lui demander des cours pour comprendre la musique. Se sera alors l'occasion pour Franck d'apprendre à la connaître, elle qui lui fait battre son cœur un peu plus vite et de replonger dans son enfance. Mais hélas, tout finit un jour par s'écrouler...

    Rachel Joyce est une auteure que j'avais découverte il y a maintenant quelques années avec son roman La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi. Sous le charme de son écriture j'avais ainsi pu lire tous ses titres et son petit dernier Si on dansait... me faisait de l'œil depuis un long moment, alors lorsque je l'ai trouvé à la médiathèque je n'ai pas hésité une seule seconde à l'emprunter.

    Si on dansait... c'est donc l'histoire de Franck. L'histoire d'un homme ordinaire qui vit, plus ou moins bien, de sa passion, qui se serre les coudes avec ses voisins et amis et qui se sent tout chamboulé par la rencontre d'une femme, Lisa. Dans les pages de ce roman, on y croise alors de la musique, de la tendresse, mais aussi de l'humour par des personnages hauts en couleur et parfois même un peu loufoques.

    C'est dans une petite impasse délabrée de Londres que tout se joue, que la vie se déroule devant les yeux du lecteur. Un quotidien qui semble parfois bien banal, mais pourtant qui rayonne, un quotidien bouleversé par plus d'une difficulté, mais qui tient le coup par tout un élan de solidarité. Et puis à l'amitié qui y est représentée, s'y ajoute l'amour... L'amour qui surgit quand on n'y croyait plus, l'amour qui naît à petits pas timides entre Franck et Lisa, l'amour qui fera faire des choix plus ou moins difficiles, et cet amour, en plus de nous émouvoir, nous intriguera jusqu'aux toutes dernières pages.

    "Être avec elle, c'était comme regarder le soleil fixement. D'abord, il ne voyait absolument rien, mais dès qu'il détournait le regard elle était là, telle une empreinte d'un blanc éclatant qui s'imprimait sur tout ce qui l'entourait."

    Si on dansait... est un roman dans lequel nous plongeons avec beaucoup de plaisir. On sent que derrière la musique, derrière tous ces titres croisés au fil des chapitres il y a de la recherche, ce qui rend tout cela presque passionnant. Toutes les musiques y sont représentées, tout le pouvoir que celle-ci peut avoir y est exploité aussi.

    "Et plus Franck écoutait, plus il comprenait. Le silence pouvait être excitant ou effrayant, il pouvait vous donner l'impression de voler ou vous faire rire."

    Et Franck... Franck est un personnage plutôt atypique, qui défend coûte que coûte sa passion pour les vinyles, entouré d'une bande d'amis tous aussi atypiques et originaux que lui. Surtout, au fil des pages, on remonte dans l'enfance de Franck, on remonte finalement là où est né sa passion pour la musique et ce petit don qu'il a de trouver pour chacun la musique idéale à l'instant T. Franck est fascinant, fascinant par sa façon de parler musique, sa façon de défendre ses idées et par les mots qu'il emploie pour en parler.

    "Pour Franck, la musique était comme un jardin dont les graines se dispersaient jusque dans les recoins les plus éloignés. Les gens pouvaient passer à côté de choses merveilles lorsqu'ils se cantonnaient à ce qu'ils connaissaient déjà."

    J'ai aussi retrouvé avec plaisir l'écriture de Rachel Joyce. Une écriture teintée de douceur, de tendresse, d'une grande sensibilité aussi. On sent que l'auteure a un véritable attachement à ses personnages et à son histoire, on le ressent au fil des pages. L'histoire de Si on dansait... c'est l'histoire d'une passion plus forte que tout, l'histoire d'une rencontre qui nous fait changer d'avis, l'histoire de retrouvailles qu'on n'espérait plus. C'est beau, doux et c'est comme une mélodie qui résonne à notre oreille.

    J'ai vraiment tout aimé de ce roman ! Les thèmes abordés, les personnages, toutes les références musicales, la passion pour la musique qui déborde de ses pages, l'intrigue qui naît petit à petit. Avec Si on dansait..., Rachel Joyce offre un très bon moment de lecture, et donnera envie plus d'une fois à ses lecteurs de poser le livre le temps d'aller écouter quelques titres dont parle Franck afin d'essayer d'y ressentir autant d'émotions.

    "Le jazz, c'est une histoire d'espace entre les notes. C'est ce qui se passe quand vous écoutez vos silences et vos fêlures. Car c'est là que les choses arrivent, quand vous avez le courage de sauter sans filet de sécurité."

    Si on dansait... de Rachel Joyce est disponible chez XO Éditions.

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  • A Londres, fin des années 80, sur Unity Street, une ruelle délabrée de Londres – Frank, disquaire passionné de musique et de vinyles qu’il vend exclusivement, a un don ; il sait exactement quel morceau va « soigner » chaque personne qui entre dans sa boutique. Frank est un sacré personnage, tout...
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    A Londres, fin des années 80, sur Unity Street, une ruelle délabrée de Londres – Frank, disquaire passionné de musique et de vinyles qu’il vend exclusivement, a un don ; il sait exactement quel morceau va « soigner » chaque personne qui entre dans sa boutique. Frank est un sacré personnage, tout comme les autres commerçants de Unity Street qui refusent de se soumettre aux promoteurs immobiliers et s’accrochent à leur boutique ; Maud la tatoueuse, le père Antony un ancien curé reconverti dans la vente de bibelots sacrés, les frères Williams jumeaux et croque-morts, un boulanger polonais et l’Englands Glory le pub du coin de la rue. Cette petite communauté hétéroclite se serre les coudes, des relations d’amitiés se sont créées, ils doivent faire bloc pour ne pas se faire déloger. Parallèlement à l’histoire de leur lutte pour garder Unity Street, l’arrivée de la mystérieuse Lisa va bouleverser la vie de la ruelle. Frank, qui pensait son cœur tari, va tomber éperdument et maladroitement amoureux.

    Le roman est construit en 2 parties très inégales. La première est longue, trop longue, laborieuse, l’histoire tourne en rond, les personnages n’ont pas de profondeur, les secondaires sont délaissés, même la maladresse de Kit, l’assistant de Frank, s’apparentant à de la bêtise, ne prête pas à sourire. Seuls les chapitres où Peg, la mère de Frank lui raconte l’histoire des morceaux de musique, sont sympa mais ils sont malheureusement perdus dans la masse un peu molle. Mon intérêt s’est un peu réveillé au début de la seconde, 20 ans après, où il se passe enfin quelque chose. L’écriture est agréable mais le texte n’a pas de densité, la seconde partie aurait vraiment méritée d’être développée.

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  • Sur la couverture, il est indiqué que Rachel Joyce est l'auteure du Best-Seller mondial La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry. Pour tout vous avouer je n'avais jamais entendu parler de ce livre ni de l'auteure. Je suis donc partie à la découverte de ce roman sans savoir ce que je...
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    Sur la couverture, il est indiqué que Rachel Joyce est l'auteure du Best-Seller mondial La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry. Pour tout vous avouer je n'avais jamais entendu parler de ce livre ni de l'auteure. Je suis donc partie à la découverte de ce roman sans savoir ce que je pouvais en attendre. Je remercie les éditions XO et Babelio pour cette mase critique privilégiée et l'envoi de cet ouvrage.

    "Il y avait une boutique de disques."

    Dès la première phrase, le décor est planté. La musique sera au coeur de ce roman. Nous sommes à Londres, dans une impasse qui tombe en ruine. Nous allons d'emblée à la rencontre des quelques habitants de cette ruelle à l'écart. Ainsi, nous faisons la connaissance de Frank le disquaire, Kit son employé décalé, Anthony l'ancien prêtre, Maud la tatoueuse, tous plus extravagants les uns que les autres, une belle et joyeuse bande de voisins ! Un jour, une mystérieuse et belle inconnue fait un malaise juste devant la porte de la boutique de vinyles. La femme au manteau vert et aux mains gantés va rapprocher à son insu la belle équipe de Unity Street.

    Quand un client entre dans la boutique, Frank l'écoute, et sait toujours trouver le disque qui convient. Frank, fait preuve d'une grande patience, et par le choix des disques qu'il leur propose, répare les coeurs, donne du bonheur à ses clients. Kit, est maladroit, mais apporte beaucoup à la bonne ambiance. En étant l'exact opposé du patron, il le complète parfaitement bien, à eux deux, ils forment une belle équipe. Aussi quand Kit se rend compte que Frank est troublé par l'inconnue au manteau vert, Lisa, il fera tout pour en savoir plus, aidé par ses compères de la ruelle.

    "[…] ce qui comptait c'était sa capacité d'écoute et son infinie patience. Enfant, il pouvait rester des heures avec un morceau de pain dans la main, à attendre qu'un oiseau vienne le picorer."

    Le roman alterne les chapitres du présent dans la boutique de vinyles, et ceux où Frank se souvient de sa mère Peg, celle qui est à l'origine de sa passion pour la musique et pour les vinyles et rien d'autres. Peg lui a tellement appris, tant sur la vie des musiciens et compositeurs, jusque dans les plus petites anecdotes, que sur le côté technique de la musqiue. Rachel Joyce a mené un beau travail de recherches pour réunir toutes ces informations qui donnent envie au lecteur d'en savoir plus et surtout de découvrir et d'écouter les morceaux en questions !

    "La musique c'est une histoire de silence. […] La musique sort du silence et elle y retourne toujours. C'est un voyage. […] Dans la musique elle-même il y a du silence. C'est comme si tu te retrouvais face au vide. Tu ne sais pas ce qu'il va se passer après. […] Mais le silence préféré de Peg, c'était celui du choeur de l'Alléluia. Ce bref moment d'anticipation avant la volée de timbales finale. Il faisait jaillir chez elle des torrents de larmes. Chaque fois.
    C'était dans le silence que la magie se produisait."

    Plus que tout j'ai adoré l'ambiance de ce livre : l'extravagance et l'insouciance de Kit, la ronchonne Maud, la positive attitude du Père Anthony, le si généreux Frank. Ajoutez la mystérieuse Lisa, et cette histoire vous rappellera un peu la fameuse comédie Coup de foudre à Notting Hill. Dès les premières pages, j'ai été entraînée dans la boutique de vinyles, j'ai vibré au son des disques de Frank, rigolé avec ses amis. Un très bon moment de lecture ! Et surtout, plus je lisais plus j'imaginais ce roman au cinéma !(Une adaptation au cinéma est-elle prévue ?)

    "Il aperçut alors quelqu'un qui lui faisait signe de la main et sautillait sur place.
    – Kit ?
    A quelques pas de là se tenait Maud, l'air renfrogné, avec ses collants à rayures et sa veste en fausse fourrure. le Père Anthony – qui portait une casquette cache-oreilles – consultait les horaires de bus en exhalant des bouffées de buée blanches."

    En bref, une belle comédie pleine de références musicales diverses, de solidarité, d'amitié, de gens ordinaires et d'humour aussi : un véritable coup de foudre à Unity Street ! Un livre drôle et touchant à la fois. Plus qu'une lecture, j'ai eu l'impression de lire un film !

    https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/05/26/si-on-dansait-rachel-joyce/

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  • Pourquoi ne pas traduire le titre original de ce beau roman de Rachel Joyce (photo ci-contre) par Le disquaire ? C’est vraiment trop réducteur d’avoir choisi Si on dansait… car le héros de ce livre réjouissant est Frank, un disquaire passionné par TOUTES les musiques et surtout acharné défenseur...
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    Pourquoi ne pas traduire le titre original de ce beau roman de Rachel Joyce (photo ci-contre) par Le disquaire ? C’est vraiment trop réducteur d’avoir choisi Si on dansait… car le héros de ce livre réjouissant est Frank, un disquaire passionné par TOUTES les musiques et surtout acharné défenseur des vinyles.
    Cette mise au point me paraît indispensable avant de conseiller vraiment la lecture d’un livre émouvant, prenant, fort bien documenté et riche en informations. Plongeons-nous donc sans plus attendre dans la mise en place de l’histoire de ce disquaire et d’une certaine Lisa.
    Unity Street est une rue de Londres pas comme les autres, en mauvais état, délaissée par la municipalité, convoitée par un promoteur vorace mais où tout le monde se connaît et s’entraide, depuis Maud la tatoueuse, en passant par le Père Anthony, les frères Williams, Madame Roussos et surtout Frank, le disquaire, assisté par Kit.
    Seul contre une mode envahissante, l’invasion du CD, Frank résiste, ne vend que des vinyles qu’il classe à sa façon dans sa boutique où les cabines d’écoute sont deux armoires : « L’avenir appartient au vinyle, clamait-il »…
    Mieux que ça ! Frank a un don pour deviner de quelle musique a besoin son client car il a eu une formation impressionnante, enfant puis adolescent, grâce à Peg, sa mère. Nous sommes en 1988. Frank a 40 ans et cette femme qui s’est évanouie devant sa boutique a quelque chose de différent. Plus loin, c’est encore de Frank qu’il s’agit : « Il était ravi, confus, excité, terrifié, heureux, triste, tellement sûr de lui et totalement confus. »
    Ainsi, Rachel Joyce m’a captivé par son écriture, intrigué et tenu en haleine jusqu’au bout avec cet amour partagé qui n’arrive pas à émerger totalement : « Frank était tellement occupé à aimer les autres qu’il était incapable d’envisager que quelqu’un puisse l’aimer en retour. »
    De plus, le récit est émaillé de grands morceaux de musique, des Quatre saisons de Vivaldi à King of Blue de Miles Davis, sans oublier Le Messie de Haendel, Bach, les Beatles, Beethoven, les Beach Boys, Pérotin, Puccini, James Brown, Led Zeppelin, Duke Ellington, Berlioz, Chopin, Aretha Franklin, Shalamar, João Gilberto… La liste est longue mais chaque compositeur ou artiste cité a son rôle et son utilité dans le récit.
    La dernière partie du roman, sa face D, nous rapproche d’un seul coup d’aujourd’hui puisque nous voici en 2009, que la musique est partout, que le CD vit ses derniers instants et surtout que le vinyle donne raison à Frank. Au fait, où est-il ? Qu’est-il devenu ? Et Lisa ? Jusqu’au bout, ce roman émeut, inquiète, régale : « Alleluia ! ». C’est non seulement un hommage au vinyle mais surtout à la musique, à la chaleur humaine, à la vie.
    Je remercie vivement Masse Critique de Babelio et XO Éditions pour cette belle découverte.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • Résumé Nathalie Bullat 8 05 18
    « De la musique avant toute chose « disait Verlaine…
    Un voyage musical dans le temps vous est offert. La musique de ce livre contient tous les sentiments, fait apparaitre toutes sortes d’images comme les fruits étranges de Billie Holiday, la poupée de satin de...
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    Résumé Nathalie Bullat 8 05 18
    « De la musique avant toute chose « disait Verlaine…
    Un voyage musical dans le temps vous est offert. La musique de ce livre contient tous les sentiments, fait apparaitre toutes sortes d’images comme les fruits étranges de Billie Holiday, la poupée de satin de Duke Ellington, le clair de lune de Beethoven.
    Les mots et les notes se marient si bien que l’on pourrait entendre se briser le cœur de Franck, le disquaire londonien.
    Sa petite boutique faite de bric et de broc se situe dans une ruelle mal famée où tout est délabré. Les habitants et petits commerçants se soutiennent et sont de véritables amis.
    Le magasin est rempli de cartons de disques vinyles de tous les styles, des éditions rares, d’autres dédicacées. Un comptoir,une platine, des cabines d’écoute faites dans de vieilles armoires, des lampes colorées composent le décor.
    Mais surtout Franck écoute les gens ordinaires et trouve tout de suite la musique qu’il leur fait du bien. C’est un guérisseur de l’âme.
    Vous serez sous le charme quand il raconte à Lisa l’immense histoire d’amour de la Tosca, quand il nous parle de l’homme qui n’aimait que Chopin, quand il sauve le père Anthony avec des notes de jazz.
    Cette passion Franck la doit à sa mère Peg, une femme bohème, extravagante, mauvaise cuisinière pas très maternelle mais une mélomane hors pair qui sait lui conter des anecdotes telle que celle des chaussures de Miles Devis.

    A chaque page j’ai souhaité écouter le titre qu’il conseille à ses amis, à ses clients et surtout à la mystérieuse Lisa.
    C’est vrai cette Lisa qui est-elle ? d’où vient elle ? Tous les occupants de la rue s’interrogent et s’attachent à elle. Bien sur Franck est amoureux. Cela lui donne des ailes pour moderniser sa vieille boutique, pour lutter contre les promoteurs immobiliers qui veulent raser la rue.
    Mais Lisa a un secret. Tout bascule.
    Les quatre saisons de Vivaldi sauront-elles apaiser les blessures de Franck ?
    P.S. un petit bémol : Je préfère le titre anglais The music shop !

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