À travers des anecdotes ordinaires et parfois tendres, l'auteure - témoin d'une jeunesse insouciante - nous transmet une pluie de mots purs et sincères, pour mettre en exergue l'Algérie qu'elle connait. Après une triste décennie, elle quitte son pays natal et subit ainsi une séparation avec l'Algérie. C'est au gré d'une ambiance festive, virevoltante, chargée de souvenirs précieux et joyeux, puis peu à peu déclinante que l'auteure invite le lecteur à découvrir le chassé-croisé de personnages réels que l'on affectionne et l'Algérie à laquelle elle se cramponne, car elle est et sera son berceau, son histoire et à jamais sa mémoire. Kalima Aimel est née et a grandi à Alger. Après un parcours universitaire de quatre années en droit judiciaire privé à l'institut de droit de Ben Aknoun, elle exerce comme cadre d'étude chez Sonatrach, dans les années quatre-vingt. En 1998, elle emménage à Paris et travaille comme assistante d'éducation auprès d'enfants ; ces derniers contribuent à nourrir sa fibre pour les mots. Cependant une maladie grave vient bouleverser cette période de sa vie, durant laquelle sa sensibilité s'en trouve fort ébranlée. Cette parenthèse donne alors libre cours à son réservoir de mots, traversé par une écriture simple mais suffisamment réfléchie. Pour sa part, elle considère que la force des mots est un combat utile et nécessaire dans tous les instants de la vie. Ce récit autobiographique est sa première oeuvre publiée.
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