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À l'occasion d'une rupture, un jeune homme va convoquer les fantômes de son passé. Un premier roman sincère et poétique, qui explore l'absence sous toutes ses formes.
Depuis que son ex l'a largué parce qu'il était faible et fragile, Melvile ressasse l'histoire d'amour qui vient de le terrasser. Sur les réseaux sociaux où il s'est réfugié, une rencontre virtuelle va réveiller ses disparues. Laetitia, la Galopante, Nina... Trois images manquantes, trois premières fois. Seuls les fantômes est un voyage dans le temps où tournoient les voix du passé. Les grandes vacances à Saint-Dalmas Valdeblore, les truites du Boréon, les émois et les malentendus...
Un premier roman à la poésie singulière, où un homme cherche sa place, où les fantômes parlent et consolent parfois.
Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire de ce livre qui m’a totalement perdue entre les différentes histoires développées autour du personnage principal, Melvile.
Suite à une rupture amoureuse, Melvile déprime. Il n’a plus goût à rien. Un jour il s’inscrit sur un site de rencontres qui le pousse à rechercher des personnes qui ont comptées durant sa vie, dès sa jeunesse, ses fantômes.
Il y a une partie du roman consacrée au cancer et à la fin de vie de sa mère, avec des moments touchants certes mais ses obsessions sexuelles peuvent vite devenir agaçantes. Bref, ce livre ne plaira pas à tous les lecteurs. Le personnage expérimente notamment un club sado-maso.
Il y a de nombreuses références musicales et cinématographiques.
Je pense que c’est quitte ou double avec ce premier roman, soit on l’adore soit on passe totalement à côté, ce qui est mon cas. Je n’ai pas pu m’identifier à Melvile. La plume est intéressante et agréable. Un nouvel auteur issu du monde des librairies à suivre.
J'ai reçu ce livre grâce au prix des lectrices Version Femina.
Un livre dont je n'avais pas vraiment idée du sujet.
Les débuts du livre ont éveillé ma curiosité malgré quelques passages crus décrivant les relations intimes du protagoniste, Melville, dont la copine l'a quitté.
Suite à ce départ, le jeune homme sombre dans la déprime, errant tel un fantôme, perdant tout goût à la vie et devenant même pénible pour son entourage.
À mesure que les pages se tournent, Melville revisite le cours de sa vie jusqu'à son enfance, se remémorant les femmes qui l'ont le plus marqué. Il évoque son amie d'enfance, Laeticia, qui a joué un rôle significatif, ainsi que son autre amie, Nina, et sa mère décédée, apparaissant comme la femme la plus importante de sa vie. À travers ces souvenirs, il évoque chacune de ces femmes, suscitant à la fois mon émotion et ma curiosité.
En effet, il cherche à découvrir ce qu'elles sont devenues. Le destin peut réserver des surprises étonnantes. Qui n'a pas ressenti cette curiosité de savoir ce qu'ont vécu nos anciens camarades ou amours ?
C'est aussi un retour aux sources, évoquant ses parents, ses grands-parents, notamment son grand-père. Ce sont des moments de vie qui traversent l'existence de chacun, avec des souvenirs et des personnes inoubliables ayant joué un rôle crucial.
Le dernier tiers de l'histoire m'a particulièrement plu, apportant du dynamisme au récit.
La plume fluide de Cyrille Falisse m'a convaincue, et bien que ce ne soit pas un texte époustouflant, il représente à mes yeux un premier roman réussi.
J'attends avec impatience son second opus. Un auteur à suivre.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Que faire lorsqu'une rupture vous plonge dans une profonde dépression, et que même vos amis, ne peuvent plus aider.....s'inscrire sur une appli de rencontres.
Voilà, le pitch de ce premier roman, il ne va rencontrer personne, si ce n'est virtuellement, une certaine Alice, qui va le replonger dans des moments fondateurs de sa vie, partagés avec trois femmes, qu'il n'oubliera jamais.
Son amie d'enfance, sa mère et son premier amour, vont l'aider à se retrouver, se reconstruire et enfin, avancer.
De très jolis moments assez poétiques, des grands moments de nostalgie, qui contre balancent ceux plus crus, et à mon sens qui auraient pu être évoqués autrement.
Néanmoins, il y a une plume, une réelle sensibilité, et ces fantômes méritent d'être rencontrés.
«J'écris pour ceux qui ne sont plus là»
Dans son premier roman, Cyrille Falisse retrace le parcours d'un jeune homme dépressif, entouré de fantômes et d'amours défuntes. Autour du visage tutélaire de sa mère partie trop vite, Alice, Laetitia, Nina vont jalonner une vie qui n'est peut-être pas finie. Une quête sensible.
Dans l'agence de com de Louvain-la-Neuve où il travaille, le narrateur peut compter sur des collègues compréhensives. Misko, réfugiée irakienne, lui voit même un avenir d'écrivain. «Pour le moment je suis dépressif. C’est peut-être le préambule.»
Cette dépression résulte d'une douloureuse séparation. Presque un pléonasme, tant les séparations sont difficiles à vivre. Il avait pourtant été prévenu puisqu'après l'amour, elle lui avait assené: «Je vais te détruire». Cela avait failli marcher. Il errait comme un zombie et ni ses collègues, ni sa voisine n'avaient pu le faire sortir de sa léthargie. Restaient les sites de rencontre. «Je suis incapable de sortir de chez moi, d’aller dans un café avec ma triste gueule, encore moins de prétendre danser. Je n’ai qu’une option, le faire ici, entre les pixels et chercher le plaisir derrière l’écran.»
Des échanges virtuels qui vont lui permettre de converser avec Alice. Cette dernière va convoquer des souvenirs de jeunesse, quand il passait des vacances chez son grand-père à Saint-Dalmas Valdeblore. Quand, encore enfant, il était tombé amoureux de Laetitia.
La belle Réunionnaise à la peau cuivrée va longtemps le hanter, tant il est vrai qu'on n'oublie jamais son premier amour. Bien des années plus tard, il va tenter de retrouver sa trace.
Une enquête qui va en appeler d'autres, une envie qui va virer à l'obsession. Quand, il s'était mis en tête de séduire Sandra, la plus belle fille du collège et, touchant au but après des années passées à espérer, il avait finalement fondu pour les beaux yeux de Nina. Que sont ses femmes devenues?
Dans ce premier roman, Cyrille Falisse, né à Bruxelles en 1976, se livre à une introspection pleine de nostalgie et de poésie, dans lesquels les rêves virent au cauchemar. Dans sa quête de l'amour perdu, on sent toute la détresse de l'enfant qui a perdu sa mère trop tôt – les pages consacrées à son vain combat contre le cancer sont bouleversantes – et la folle envie d'avoir envie, à nouveau. Si l'espoir fait vivre, alors on peut se réjouir de refermer ce livre face à un vivant que seuls les fantômes accompagnent.
Ce roman teinté de nostalgie, brille aussi par son humour teinté d'autodérision et de fulgurantes réflexions. En voici une qui conclura à merveille cette chronique: «La vie est une succession d’opportunités manquées. En les additionnant, ça peut donner une belle vie.»
NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.
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C'est un premier roman singulier empreint d'une poésie puissante, d'une émotion toute en introspection. Au début du roman, le narrateur Melville vit une profonde dépression suite à une déception amoureuse.
Grâce à une rencontre sur les réseaux sociaux, il va peu à peu remonter la pente. En convoquant les disparues qui l'ont accompagnées, il va retrouver le goût de vivre. Entre rêve , souvenir et réalité, l'auteur tisse une toile autour de son personnage. Si les premières pages m'ont un peu déroutée, les passages sur ses amours enfantines et sa mère sont fortes et émouvantes. Un roman sur ces fantômes qui nous accompagnent qui loin de nous faire flancher, nous permettent de survivre au présent.
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