"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La mémoire brûlée de la justice Le livre : Un inspecteur se réveille à l'hôpital, sous les yeux d'une collègue et de son chef. Il a réchappé de justesse à un incendie alors qu'il poursuivait un dangereux copycat. Ce dernier a déjà tué trois personnes, trois personnes suspectées d'avoir commis des crimes, trois personnes qui ont été assassinées comme elles avaient probablement elles-mêmes assassiné leurs victimes. Trois personnes qui étaient parvenues à échapper à la justice.
Quel est ce copycat qui pense pouvoir pallier les imperfections de la justice, pourrait-il lui-même appartenir au système judiciaire, ou à la police ?
Enquêtant sur les lieux des crimes, l'inspecteur avait accumulé les indices jusqu'à cet incendie. Sous le choc, il semble avoir perdu la mémoire, il semble avoir oublié que toutes ces preuves menaient à un seul homme, lui-même.
Le copycat est un assassin qui tue en imitant d'autres criminels dont il a connu les modes d'action dans les médias. Généralement il est lui-même un tueur en série. Ce mimétisme peut aller jusqu'à copier des crimes fictifs décrits dans des livres, films ou séries.
Lee Suying , un inspecteur de police se réveille à l’hôpital. Il est aveugle et a totalement perdu la mémoire. C’est Han Jisu , profileuse au service de l’analyse criminelle et comportementale qui lui apprend qu’il a été sauvé in extremis des flammes sur les lieux d’un crime alors qu’il tentait d’appréhender le serial killer que la police surnomme « Copycat » car il châtie , selon leurs propres méthodes, les assassins libérés par la justice faute de preuves. Lee Suying serait donc le seul être encore vivant à avoir vu le visage de Copycat. A cause de cela, il est impératif qu’il recouvre la mémoire et reste en vie. Des policiers montent la garde devant sa chambre d’hôpital et Han Jisu vient tous les jours afin d’essayer de lui soutirer des informations au cas où la mémoire lui reviendrait tout en lui donnant à mémoriser des détails dont il ne se souvient pas ! Pourquoi l’inspecteur a-t-il l’impression qu’on lui cache certains éléments ? Ces policiers qui montent la garde devant sa chambre sont-ils là pour le protéger ou le surveiller ? Que cherche à lui faire dire Han Jisu ? En qui peut-il avoir confiance du fond de la nuit où sa cécité et sa mémoire défaillante l’ont plongé ?
Voici un thriller coréen extrêmement bien construit le suspense et la tension montent crescendo au fil des chapitres. De multiples rebondissements relancent la curiosité du lecteur et l’amènent à suspecter tout le monde, à douter de tout. A l’instar des scénarios de Maigret, c’est dans les derniers chapitres que tout se joue. Derniers chapitres qu’on lit en apnée tellement le dénouement est des plus inattendus.
Tout peut être résumé par cette phrase : « Le policier est amnésique, le criminel, lui, n’oublie pas… »
Le roman débute à l’hôpital. L’inspecteur Lee Suyin est amnésique, aveugle, surveillé par un officier de police. Il semble que cet inspecteur ait des informations sur le copycat. Ce tueur sans limite, s’en prend à des assassins n’ayant pas été incarcéré pour les meurtres qu’ils ont commis et les tue en reprenant la façon dont ils ont tué eux-mêmes. Une spécialiste en interrogatoire, Han Jisu, vient le voir tous les jours. Elle essaye de lui faire retrouver la mémoire et donc à élucider tous ces meurtres en reprenant avec lui, ses différentes pistes.
L’intrigue est plutôt originale. Le suspense est conservé jusqu’au bout. Les chapitres sont un peu longs à mon goût, ce qui ne facilite pas la lecture et n’aide pas à donner du rythme.
Dès le départ, j’ai regretté la lenteur, le manque de rythme… qui n’arrivera jamais. L’ensemble du roman tourne autour de l’enquête. Nous n’en saurons pas plus sur le contexte, les lieux, l’environnement. C’est dommage, le roman est aussi un moyen de découvrir d’autres pays, d’autres façons de vivre. Et enfin, ce qui m’a vraiment manqué, c’est de pouvoir faire vraiment connaissance avec les personnages. On ne sait d’eux que ce qu’ils font, leur rôle dans l’enquête. Mais rien sur leur vie, leur passé,… il est donc impossible de s’y attacher. Dommage.
En résumé, une lecture agréable mais pas indispensable.
Je continue et apprécie mes lectures des romans policiers édités par la jeune maison d'édition "matin calme".
Un homme se réveille sur un lit d'hôpital, il est amnésique et aveugle et va tenter de retrouver sa mémoire, de façon méthodique (compter les nombres de pas dans sa chambre d'hôpital, se souvenir de sa journée..). Sa mémoire intéresse aussi la police car elle pourrait aider à arrêter un étrange criminel : un copycat. Cet imitateur de crimes sévit à Séoul depuis quelques mois. Il tue des "coupables-innocents" en copiant leurs crimes : une femme retrouvée morte dans sa baignoire, une femme disparue et dont on recherche le corps, une jeune lycéenne retrouvée brûlée. Chaque suspect dans ces affaires ont été innocentés mais le copycat semble les croire coupables. Il fait justice lui même. Mais qui est il ou qui est elle ?
Au fils des pages, l'auteur aime nous embrouiller, retournements de situation, petits indices.. J'ai aimé que l'auteur nous balade dans cette enquête ou plutôt dans ces enquêtes : il parle très bien aussi du milieu des enquêtes, des policiers classiques, des profileurs (une enquêtrice à qui on s 'attache, border line, et qui est souvent proche et impliquée dans ses fameuses enquêtes (??) des enquêtes internes à la police, des gradés manipulateurs des journalistes qui "utilisent" ses enquêtes et ses chasses à l'homme ..).
L'auteur nous entraîne dans plusieurs enquêtes et à la poursuite d'un étrange criminel, un serial killer qui fait justice lui même.
A nouveau, un texte que j'ai dévoré et dont je vous conseille la lecture.
Gravement brûlé, amnésique et aveugle, quand il se réveille dans un lit d’hôpital, il ne sait plus qui il est. On lui dit qu’il s’appelle Lee Suyin, qu’il est inspecteur de police et qu’il s’est blessé en poursuivant Copycat, un tueur en série qui élimine des criminels qui ont échappé à la police faute de preuves et dont il imite le modus operandi. Il est le seul à avoir vu son visage, à pouvoir le reconnaître mais il n’a plus de prise sur ses souvenirs, sur son corps, sur sa vie. Pour l’aider à retrouver la mémoire, Han Jisu, une collègue spécialiste des interrogatoires, vient le voir tous les jours. Méthodique et détachée, elle lui parle des meurtres de Copycat, l’interroge sans relâche, sonde ses réactions, tente de raviver ses souvenirs. Mais pour Lee Suyin, le passé n’existe plus. Affaibli, démuni, effrayé, il se méfie de tout le monde, ne sait plus qui croire, à qui accorder sa confiance ?
Mystères, mensonges et manipulation pour un thriller psychologique aux multiples rebondissements. Le rythme est lent mais la tension est palpable tout au long d’une histoire qui fait la part belle à la réflexion plutôt qu’à l’action. Comme Lee Suyin, le lecteur ne sait jamais à qui se fier, qui ment, qui est innocent. Au fur et à mesure qu’il recouvre la vue et la mémoire, on croit comprendre mais de fausses pistes en retournements de situation, on est manipulé par un auteur particulièrement retors.
Passionnant et addictif, Séoul Copycat prouve que le polar coréen n’a rien à envier à ses homologues scandinaves. En plus du suspense, on y découvre aussi des modes de penser, d’agir et d’enquêter propres à La Corée du Sud. A découvrir.
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