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Selman Waksman et la Streptomycine : Le premier médicament contre la tuberculose

Couverture du livre « Selman Waksman et la Streptomycine : Le premier médicament contre la tuberculose » de Jacques Gonzales aux éditions Hemispheres
Résumé:

Tout le monde connaît le nom de Fleming, le découvreur de la pénicilline. Peu connaissent Selman Waksman pourtant prix Nobel en 1952 pour avoir découvert la streptomycine, le premier médicament actif contre la tuberculose, une véritable révolution médicale.
Cette découverte d'octobre 1943 n'a... Voir plus

Tout le monde connaît le nom de Fleming, le découvreur de la pénicilline. Peu connaissent Selman Waksman pourtant prix Nobel en 1952 pour avoir découvert la streptomycine, le premier médicament actif contre la tuberculose, une véritable révolution médicale.
Cette découverte d'octobre 1943 n'a pas été le fruit du hasard contrairement à la pénicilline : l'équipe de Waksman a procédé avec méthode à des dizaines de milliers de cultures de germes provenant de la terre avec l'idée qu'il devait bien exister un microorganisme capable de fabriquer un antibiotique qui détruirait le bacille de Koch.
La commémoration du cinquantenaire de la mort de Waksman est l'occasion de revenir sur le parcours exceptionnel de cet Ukrainien exilé aux États-Unis car persécuté comme juif, de ce chercheur attaché à l'analyse des germes responsables de la décomposition des détritus enterrés, à l'étude de l'évolution des sols. Il fut ainsi un précurseur de l'écologie. Il a découvert de nombreux antibiotiques, dont la streptomycine, avec Albert Schatz, à partir de germes telluriques, des « diamants de la terre ». Non médecin, cette gloire lui a valu bien des tourments qui l'ont conduit à mener une vie caritative, prônant le pacifisme. Il pensait proche l'éradication de la tuberculose. Elle reste la première cause infectieuse de mortalité dans le monde.
Cette biographie sensible laisse transparaître l'histoire singulière de son auteur : Jacques Gonzalès a été sauvé d'une méningite mortelle lorsqu'il était enfant grâce à la streptomycine, traitement alors expérimenté par l'équipe du professeur Robert Debré.

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