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San art rupestre afrique australe

Couverture du livre « San art rupestre afrique australe » de  aux éditions Adam Biro
Résumé:

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  • Seuls quelques amateurs d’art africain connaissent les San, nom que se donnent les chasseurs-cueilleurs nomades qui, il y a des milliers d’années, ont occupé le sud de l’Afrique. Plusieurs études très érudites (voir Bradford Keeney) ont analysé leurs peintures et leurs gravures rupestres aussi...
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    Seuls quelques amateurs d’art africain connaissent les San, nom que se donnent les chasseurs-cueilleurs nomades qui, il y a des milliers d’années, ont occupé le sud de l’Afrique. Plusieurs études très érudites (voir Bradford Keeney) ont analysé leurs peintures et leurs gravures rupestres aussi fascinantes que celles de Lascaux ou de Djulirri. Pourtant, elles conservent tout leur mystère. En 2001, Renaud Ego, critique d'art et de littérature et par ailleurs romancier, a décidé de faire un long voyage en Namibie à la recherche de ces œuvres dans de vastes paysages rocheux. Il nous livre, dans ce livre, le résultat de ses prospections. Tout d’abord, sous forme de 130 photos, se focalisant sur ces parois rocheuses où se trouvent des figures très synthétiques mais immédiatement compréhensibles par le néophyte. Ensuite, un texte dans lequel Renaud Ego fait l’impasse sur les textes de tous ses prédécesseurs à propos de cet art intemporel, dans lequel il voit « une histoire des commencements et un commencement des histoires ». Je tiens à dire que l’auteur est tombé sous le charme de ces œuvres à la modernité troublante (A.R. Penck, Keith Haring et Paul Klee ne sont pas loin), et il partage avec le lecteur son vif désir de garder en mémoire les plaisirs de son périple en ces terres australes.
    Il ne reste pas moins que les œuvres des San, abusivement appelés Bochimans, (essentiellement des scènes de guerre et de chasse) sont peintes sur des rochers plats. Nous pouvons encore en voir d’extraordinaires exemples dans les réserves naturelles du Cederberg et de Matjiesrivier. Leur ancienneté est assez variable (de – 4000 à + 1700) mais elles n’en restent néanmoins un superbe témoignage de la culture des hommes de l’endroit.

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