Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Raisonnons un peu.
Nous sommes tous enclins à considérer comme impénétrables les êtres que nous ne comprenons pas. C'est le cas en Chine. C'est le cas ici. Rien que l'aspect suffit à nous abuser. Ils ne s'habillent pas comme nous, donc ils sont différents. Mais est-ce bien certain ? Si je commence par débarrasser ces inconnus de leurs oripeaux - caftans, djellabas, burnous -, et si je donne aux personnes et aux choses de simples noms de chez nous, tout aussitôt paraît moins compliqué.
Un taleb, c'est un étudiant, la medersa le collège, et attarine peut se traduire par épicier. Je me trouve alors en présence de personnages dont je connais les réactions. Un petit provincial qui prépare sa licence a remarqué, par la fenêtre, la femme du boutiquier du coin et se demande comment il pourra l'approcher sans tomber sur le mari. Il ne reste qu'à combiner un premier rendez-vous à la fontaine Médicis, qui s'appellera bassin de l'Aguedal.
Le procédé est vulgaire, mais il rapproche de la vérité. C'est tout cet orientalisme de bazar qui nous trompe. La guitare en coulisse, l'esclave noir aux aguets, l'odeur de jasmin. Ils s'aiment, voilà tout, et notre ignorance seule nous pousse à embrouiller leurs sentiments.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle