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Sexe, pouvoir et trahison. Sous le lyrisme et l'exubérance, Rouge encor du baiser de la reine, c'est un peu Game of Thrones dans la Byzance du XIe siècle.
Mont Olympe, Bithynie, 1054. La vie et les amours tumultueuses de Zoé Porphyrogenète, vieille reine byzantine remisée trop longtemps au gynécée, racontées par celui qui l'aima plus que tous: l'eunuque nain Nicétas. Paria, bouffon, poète sage ou fou, le moine Nicétas dévoile tout à son nouvel amour, un homme cette fois.
Comme la religieuse portugaise, Nicétas écrit des lettres à celui dont il est fou amoureux.
Comme Abélard, son amour est impossible. Comme Jacques le fataliste, il s'est construit une philosophie tirée de sa lecture des Anciens et de sa fréquentation des textes sacrés.
Une époque (11ème siècle), des lieux (Byzance et un monastère en Bithynie), des personnages (un bouffon difforme, la reine Zoé, un humaniste), une forme (un roman historique où l'illusion référentielle est soutenue par l'adresse au lecteur), tous les éléments semblaient réunis pour que je sois captivée par ce roman original. Déception ! Je n'ai pas adhéré du tout au traitement de cette histoire. Le lyrisme et le sordide d'un langage imagé qui se veut marqué par l'époque, les références absconses, l'absence de marqueur psychologique des personnages, tout cela m'a lassée et m'a semblé maladroitement construit et traité. Il y avait là, je crois, de quoi faire une belle fresque, un vrai beau roman qui associe toutes les formes de la passion amoureuse à des évènements historiques peu connus. Dommage !
Voilà à peu près ce que l’on peut faire de plus surprenant en littérature de nos jours.
Il faut un sacré culot pour écrire un premier roman de cette façon en 2018. Il en faut de l’audace pour oser être à ce point non conventionnel. Seul une maison d'édition comme Quidam Editeur pouvait tenter l'aventure.
«Rouge encor du baiser de la reine» ce sont les lettres de Nicétas, nain, eunuque, moine et lettré à son dernier amour. Dans cette correspondance il raconte les jeux de pouvoir de la cour Byzantine, les intrigues, les trahisons et sa passion pour la reine Zoé.
Il n’est pas utile d’en dire plus.
115 pages foisonnantes, exubérantes et baroques dans une langue excessivement érudite qui parfois, je l’avoue, m’a désarçonné mais au final, une expérience de lecture assez jouissive.
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