Dans les photographies de Jean luc Boetsch, je reconnais des lieux où j'ai dû errer moi aussi. Je les ai vus différemment. Je les ai aimé, à fond, et je soupçonne Jean luc Boetsch d'en être, lui aussi, également tombé amoureux. Il ne fait pas ces images pour plaire, mais il est porté par la passion du désert.
Comme je le comprends?!?
Bernard Plossu (extrait de la préface).
Le Colorado, l'Arizona, le Nouveau Mexique et l'Utah, la Californie et le Nevada. Je voulais m'imprégner de ces territoires immenses et désertiques, de ces endroits mythiques qui forment l'Ouest américain.
Ces paysages offrent un éventail d'oeuvres minérales créées par une érosion acharnée, passant d'imposants monolithes à des buttes de grès rose, à d'anciennes dunes pétrifiées, à des arches aux formes infinies jusqu'aux fissures étroites des canyons.
Comment ne pas penser à Ansel Adams, Edward Weston, Robert Adams et, plus proche de moi, Bernard Plossu, avec leurs héritages omniprésents??
Certains lieux sont gravés dans notre mémoire collective de photographes.
La chaleur est accablante, la lumière est intense.
La torpeur guette.
Me voilà dans le désert de poussières...
Jean luc Boetsch (extrait).
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