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Stockholm, sa banlieue chic. Dans la salle de classe d'un lycée huppé, cinq personnes gisent sur le sol, perforées de balles. Debout au milieu d'elles, Maja Norberg, dix-huit ans à peine, élève modèle et fille de bonne famille. Son petit copain, le fils de la plus grosse fortune de Suède, et sa meilleure amie, une jolie blonde soucieuse de la paix dans le monde, figurent parmi les victimes, ainsi que Samir, brillant fils d'immigrés décidé à s'affranchir de sa condition. Neuf mois plus tard, après un battage médiatique qui a dépassé les frontières suédoises, le procès se tient. Mais qui est Maja ? Qu'a-t-elle fait, et pourquoi ?
Nerveux comme un thriller, Rien de plus grand radiographie, dans une société au bord de l'implosion, les hypocrisies des classes dirigeantes et l'extrême violence qui ressurgit sur leurs enfants. Déjà best-seller en Suède, ce portrait dérangeant et empathique d'une génération est en cours de publication dans 28 pays. Netflix vient d'en acheter les droits pour l'adapter en série.
Roman psychologique, sur un crime collectif, une histoire qui prend au tripes, pour un état des lieux de la société suédoise. Un procès essentiellement du point de vue de Maja, instruction, plaidoirie, témoignage. Une plume percutante.
"La Barbie noire de la conférence de la Sainte-Lucie a surpris les lycéens et leurs parents, à répondre à Samir, à pointer les problèmes en Suède (comme ailleurs) : avantages du capitalisme, contrat social, protection sociale, immigration, conventions fiscales internationales, faible taxation en Suède : il vaut infiniment mieux rejeter la faute des déficits budgétaires sur les migrants "
"La fusillade : c’est un cauchemar parce que tout est parti en lambeaux et qu’il n’y a rien à faire pour l’empêcher"
Pour commencer, je dois le dire : Ce livre a été un véritable coup de cœur.
"Quicksand - Rien de plus grand" est l'histoire du procès de Maja. Lycéenne accusée de meurtre, complicité de meurtres et d’incitation au meurtre après une tuerie dans sa salle de classe.
Honnêtement, durant les premières pages, j’avais de la peine avec le style narratif mélangeant le procès de Maja, sa vie dans la maison d'arrêt et sa vie avant le drame. Mais on s'y habitue rapidement et c'est si bien écrit que ça devient un détail.
À travers l’évocation de ses relations avec chaque victime au fil des jours d’audience, nous découvrons un monde torturé de jeunes de dix-huit ans issus de la haute-bourgeoisie suédoise Leur agissements, leurs pensées, leurs troubles mais aussi les mots de certains de leurs parents, qui en sont très certainement la conséquence, sont parfois violents, dégradants, perturbants. C’est toute une classe sociale qui est épinglée ici.
Au fil des jours d’audience, Maja, l’accusée, dépeint malgré elle une société de mal-être dans laquelle l’amour est dure, passionnel, dévorant voire malsain. C’est morose, c’est noir, c’est parfois jalonné de minces espoirs mais qui retombent presque aussitôt.
Maja, bien qu’elle soit la narratrice, nous laisse nous forger notre opinion sur elle.
Pour le lecteur, le doute est par conséquent omniprésent et on souhaite absolument connaître le fin mot de l’histoire.
Rien de plus grand est un bon thriller. C'est un thriller qui prend son temps, et qui pour moi est plus dans la psychologie. J'ai aimé me retrouver au cœur du procès de Maja. Est-elle vraiment complice de cette tuerie ? Mais j'ai aussi adoré revenir dans le passé et découvrir petit à petit la relation malsaine et toxique, qu'elle entretenait avec son petit ami Sébastien, le principal coupable de la fusillade qui a eu lieu dans son lycée.
Les + :
* J'ai trouvé cela passionnant de me retrouver au cœur du procès de la jeune Maja et d'avancer dans cette histoire en même temps que le procès.
* Les personnages de Maja et Sébastien sont passionnants, bien travaillés, très nuancés, surtout dans leur relation, qu'on voie évoluer devenir de plus en plus toxique.
* La plume de l'auteure est plutôt agréable à lire. C'est fluide et j'ai ressenti quelques émotions durant ma lecture.
* L'histoire en elle-même m'a plutôt plu, surtout les retours dans le passé et cette relation malsaine, évoluer jusqu'au drame.
* Des thèmes secondaires vraiment passionnants et plutôt bien traités, comme les addictions par exemple.
Les - :
* Les longueurs et les répétitions qui alourdissent grandement le roman.
* Les personnages secondaires manquent de profondeur. Mais aussi un manque d'attachement global de ma part envers tous les personnages.
* Il me reste quelques questions sans réponse.
Dans l'ensemble c'était un très bon livre, que j'ai lu rapidement. J'ai pris beaucoup de plaisir et j'ai ressenti pas mal d'émotions durant ma lecture. Une bonne histoire, de bons personnages, une plume agréable à lire. Je vous le conseille vivement.
Rien de plus grand est un polar exprimé du point de vue d’une lycéenne présumée coupable de meurtres au sein de sa salle de classe à Stockholm puisqu’elle est la seule à s’en être réchappée sans une égratignure. À travers l’évocation de ses relations avec chaque victime au fil des jours d’audience, nous découvrons un monde torturé de jeunes de dix-huit ans issus de la haute-bourgeoisie suédoise. Une atmosphère sombre et morne plane souvent sur le récit. Un reflet amer de notre société.
Pour tout vous dire, dès les premières pages, je n’ai pas forcément adhéré au style narratif. Il y a beaucoup de répétitions, ce qui alourdit l’ensemble. Quand je lis qu’il possède le rythme d’un thriller, je me dis que les ressentis peuvent être incroyablement opposés d’un lecteur à l’autre. Pour ma part, c’est l’exact opposé. J’ai trouvé que l’ambiance était presque celle d’un huis-clos, étouffante et franchement ténébreuse. Les agissements de ces jeunes bourgeois, leurs pensées, leurs troubles mais aussi les mots (maux) de certains de leurs parents – qui en sont très certainement la conséquence – sont parfois violents, dégradants, perturbants. C’est toute une classe sociale qui est épinglée ici.
Au fil des jours d’audience, Maja, l’accusée, dépeint malgré elle une société de mal-être dans laquelle l’amour est rude, passionnel, dévorant voire même malsain. C’est morose, c’est noir, c’est parfois jalonné de minces espoirs mais qui retombent presque aussitôt dans le pire. L’amie en est-elle réellement une ? L’homme que j’aime est-il vraiment celui que je crois qu’il est ? D’ailleurs, puis-je affirmer que je l’aime toujours ? Maja se débat toujours entre deux eaux, elle est confuse et perdue. A-t-elle tué ses camarades ? Pour le lecteur, le doute est par conséquent omniprésent et même si je ne fus pas forcément séduite par l’écriture, je souhaitais absolument connaître le fin mot de l’histoire. En cela, le roman n’est pas mauvais, il réussit à happer son lectorat d’une façon ou d’une autre. Mais il est difficile de ressentir de la compassion pour son personnage principal tant elle est distante avec les faits et paraît même méprisante parfois. Toutefois, il n’est pas exclu que notre regard sur elle finisse par changer…
Il existe une dimension psychologique dans le sens où nous sommes plongés dans la tête de Maja, elle qui se questionne tant et qui ne semble pas sûre d’elle-même. Les rapports qu’elle entretenait avec les victimes sont décortiqués. Le contexte est sans cesse compliqué et l’on a parfois l’impression de faire du sur-place.
Ce n’est donc pas un roman qui séduira tous les lecteurs. Je suis mitigée, les répétitions ont failli avoir raison de ma motivation mais les derniers chapitres offrent plus de rythme et sont davantage attrayants. À lire si vous aimez les polars, les romans psychologiques noirs, et ceux qui dépeignent une société malade.
Ce roman a reçu le prix Le Point du Polar européen 2018.
Bientôt sur Netflix…
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2019/02/22/lecture-rien-de-plus-grand-de-malin-persson-giolito/
Maja Norberg a 18 ans à peine.
Elle est en prison.
Son procès est en cours...
Neuf mois plus tôt, une tuerie a eu lieu dans une salle de classe de son lycée.
Elle est la seule à en ressortir sans la moindre blessure.
Quelle est son implication dans cette terrible tragédie ?
Qu'a-t-elle à se reprocher ?
C'est ce qu'elle va tenter de nous expliquer tout au long de ce récit, qui va vous interpeller dès les premières lignes...
Il est difficile de le lâcher ce roman !
Tant la narration et le style y sont plaisants, agréables et intelligents.
Tant les sujets, la problématique, les questionnements y sont aussi intéressants que dérangeants...
Je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à ma lecture de Hate list de Jennifer Brown, pour ses nombreuses similitudes.
Petit à petit, entre déroulement du procès, incarcération, et événements passés, Maja se livre, dans une analyse réfléchie des faits.
J'ai été parfois troublée, interloquée, parfois révoltée... Parce que c'est tellement criant de vérité et que je me suis sentie complètement impuissante face à tout ça et surtout passive, même.
Tant d'hypocrisie, d'inégalités sociales, de superficialité...
Rien de plus grand, c'est le procès de Maja, mais surtout des classes dirigeantes, d'une société à la dérive...
Je remercie Babelio et les éditions Presses de la cité, pour cette découverte.
Il me tarde de pouvoir en parler autrement et davantage, avec l'auteure, Malin Persson Giolito, quand j'irai à sa rencontre au salon Quais du polar, en avril prochain.
Maja est retrouvée assise au milieu de sa salle de classe, une arme à la main et quatre de ses camarades et son professeur, morts à ses pieds.
Que s'est-il passé dans ce lycée ? Pourquoi a t-elle tué Christer son professeur, Amanda sa meilleure amie, Samir l'élève brillant et fils d’immigrés, Sébastian son petit ami ?
A travers ses mots, Maja nous raconte sa relation avec ses camarades, l'amitié, l'amour, les addictions, la drogue, les relations parentales, son mal être dans sa cellule de prison....
On suit l'évolution de son procès jour après jour, sa défense, du débat jusqu'au verdict final des jurés.
Mais qu'est ce qui l'a poussée à ce désastre macabre ?
Dès les premières lignes on ressent la pression subie par Maja lors de son procès.
On devient très rapidement accro à cette histoire.
Malin Persson Giolito nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.
Un roman qui a obtenu le prix du meilleur thriller scandinave en 2017 et fera grand bruit en France.
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